1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Les Œuvres catholiques. — Nous rannelnn* à nne u
leurs que la Retraite des Couvre, ann"eu ^ andernïïS T
39 Aout au 2 Septembre, sous la présidence de M Treuve? nrl"
[•E~,f) rand " SélDinaire ' -^-'-«e-' -élégué paViloSS
Les hommes dévoués aux intérêts catholiques si nomhrfl,,v
dans notre diocèse, répondront avec empressement à rTnTJ*
zélé Directeur. Pour leur faire comprendre de*rZen D1US P Î ! „H U
blé, - la nécessité môme - de ces réunions nons i,,
dan's l; e Sr de de à S ^ V t l Ô f S t t t S l i T
l'Evangile, et le mal ne sera guéri S^op liJoe^eT.our 6
fZ'vin" 1 !? .-P é ;VV el0Dr ? "---«ndaîle à l'EncycliSe de
Léon XIII : d abord, évidemment, par mus les movens rXienx
ordinaires et extraordinaires, dom l'emploi consIUIP i« min^A„
sacerdotal : administralion des sacrement nrédiciïinn S » ?
catéchisme, apostolat à domicile, as socTation's K ^ . ' Ï B
par les œuvres d'ense.gnement primaire, moyen, supérieur n,^
fessionnel ; journaux, revues, bibliothènues • cerch». c, hÛH
sociétés de tempérance, patronages dS^nfS'MÏÏ»,
ETn'i^," 080 "* 8 ( - e . ch - |,i ^ conférences de Sain -Vincen
de Paul, vestiaires paroissiaux, œuvre de Saint-Franco s ffi
œuvre des Dames de Saint-François Réeis nmir la ZV^l - 9 8 '
concubinages; dispensaires, œuvre ffp.^» «SKT'S.S
des Servantes, œuvre du Refuge on d Pillac lîL-L,' auvre
œuvres étable depuis ^em^Z^liM ToTï^i
nuenl a porter des fruits très salutaires. P et COnll ~
* A côté de ces œuvres publiques, il faut citer emvirp i* ,AI*
exerce par les catholiques, dans te s p k r ^ & n ^ ^ i
sur leurs serviteurs, leurs ouvriers, feurs employé leToaS
quils secourent; leur sollicitude à restaurer B liure fam H S
es mœurs chrétiennes, en y rétablissant les pra.iqu^ reUieuset
flfJT ' a R nè î?A en «""mun, l'assistance en fami, e 5 '
la réception régulière des sacrements, en fti vam S S
dams et particulièrement les théAlres, en revenant des hawESE
table, les fêles chez soi et au dehors. ^«"neni, ia
• Tous ces moyens d'arrêter el de réparer les ravages HA Nn
crédulité ou de l'immoralité dans les àmk wJ^J*** ?il
ne sauraient étre assez approuvés, encouragés, sou tenus et nroDagés.
Mais on doit bien 'avouer : mater*-- IP %M* PI il Xï P ro P a "
avec lesquels prêtres séculiers et S £ fidel* dl dïi «« l
22 jl P ° Ur 1CS T &*> voir la circulais jointe à notre numéro du
Archives diocésaines e Quimper et Léon
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(ffatiques chrétiennes ont laissé, sans les atteindre, un trop grand
nombre de ceux qui ont besoin de secours moral. Oui, malgré ces
euvres multiples, une véritable multitude reste exposée à l'irréli-
Eriou et au vice. Elle y est même presque entraînée par la force
des habitudes du milieu ou elle vit ; elle y glisse d'autant plus
facilement, que trop souvent ceux qui devraient la retenir et la
• -
ramener au devoir, concourent à la pervertir par leurs exemples, .
leur indifférence ou leur hostilité religieuse.
< Où donc est celte multitude ? Elle est dans nos grandes
villes et nos localités industrielles : ce son f ces milliers d'ouvriers
et d'ouvrières, qui, durant leur enfance, ne reçoivent presque •-«aucune
instruction, ni éducation religieuse ; dans la famille, on
ne s'en est pas occupé ; à l'école, l'enseignement moral et religieus
est ou bien proscrit, ou bit.n réduit £ presque rien ; ils ont"
été admis à la Première Com m union, ue connaissant que les prières
ordinaires et quelques éléments du catéchisme, qu'ils ont bientôt
oubliés, i ra média lément après, ils ont été employés au travail, du
nuiin au soir; le dimanche méme, ris ont été souvent empêchés
de se rendre à l'église, dont ils ont Uni par ne plus connaître le
chemin. Ils ot»l eu sous les yeux de mauvais exemples et des
scaudaies de toute sorte, et c'est ainsi qu'ils ont été préparés à la
ne! Est-il, dès lors, étonnant qu'un si grand nombre d'entre eux
abandonnent toute pratique religieuse, que d'autres n'enconserrent
que bien peu, et que ceux qui échappent à la perversion de
Ja foi et des mœurs constituent une exception relativement rare ?
t Les œuvres dont nous avons parlé plus haut n'atteignent pas
cette partie si considérable de la classe ouvrière, et vous-mêmes,
chers coopéraleurs, vous ne savez comment la ramener au soin le
plus ordinaire du salut. Ne fréquentant pas l'église, ces ouvriers
ne songent au prétre que lorsqu'ils ont besoin du secours de ses
aumônes ou de son ministère sacré, à l'approche de la mort. Ce
sont cependant des âmes rachetées au prix du sang de Jésus-
Christ et que nous sommes chargés d'instruire, de diriger: des
âmes qui se perdront éternellement, si nous ne leur venons en
aide. N'y a-t-il rien à faire pour les tirer de l'abîme du vice, pour
les préserver de l'enfer el les conduire au ciel ?
< Le moven était difficile à trouver, mais il existait, et le Pape
Léon XIII nous l'a indiqué : le sort matériel de cette multitude
doit être amélioré ; elle le sent, elle le réclame, la justice et la
charité le commandent. Or, le prètre est Ie défenseur de la justice
el le ministre de la charité. Qu'il prenne en main cette cause qu'il
a mission divine de proléger ; qu'il lui prête le secours de sa
parole, de son action, de son influence : les rapports qui s'ensuivront
entre lui et les ouvriers serviront, non seulement à leurs
intérêts età Ieur bien-être temporels, mais aussi à leur avantage
spirituel et au salut de leurs âmes. Oni, c'est la voie à suivre pour
sauver ces malheureux frères et leurs familles, pour les empécher
de se laisser entraîner dans les rangs des ennemis de la société el
de la religion. •