1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

Archives diocés e t Léon
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Anc" Cabinet TONNENS J£« £ E F 3E V S 3E Anc* Cabinet TONNENS
CHIRURGIEN-DENTISTE
DU LYCÉE DE QUI1PE11 ET DE COMMUNMJTtS BEI IGIEUSES DU FlN-STÊRË
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U3NT PROCÈS RETENTISSANT
EXT-R^IT "DU . FIGARO •
A propos du jugement en Cour de Cassation
Le Peptooate de Fer Robin et le Sparadrap de M. Sohaffner.
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*•
t Nous croyons bien faire en mettant sous Ies veux de nos lecieur*
pour leur propre edjhcalïon, l'extra d'un a ri icle 'pu bt ie dans te £w*
a propos d un proces qu. a eu dernièrement un grand retentissement
dans Ie monde scientifique et médico-plmmaeeuliqu^ Comme i I-1
dit maintes ois, tous les bons produits, toutes les marques en un mot
con mnucs, ont diî subir le sort commun, c'est-à-dire oni dû être imitès
« ou eonlrefai s. Mats ce qui donne du piquant à celte affaire c'est nue
, I Imitateur dont nous voulons parler était déjà propriétaire et ni-tfn
« rateur d un autre-produit similaire, comme on le lira dans l'extrait dû
i Figaro ci-dessous, mais avait cru néanmoins créer un autre nrod u il se
. rapprochant davauiage à celui de son concurrent comme forme el
t employer des moyens passibles d'une condamnation du Tribunal de
i Commerce en attribuant à ce produit qu'il n'avait jamais expose des
« récompenses imaginaires, ainsi que des dates fausses de façon â irom-
< per Ja confiance du public à son prou t, »
--.-Joint l'extrait du Figaro écrit par la spirituelle plume de son
rédacteur judiciaire bien counu ; •
Le ler est le roi de la médecine moderne.
On peul dire de lui.ee qu'Esope disait de la langue — ia meilleure
el la pire des choses, selon l'expression du fabuliste — De même le
fer qui lue Je fer dont on forge les épées, nous rend la santé, la vie 'les
belles couleurs, et se fait le régénérateur de nos organes affaiblis.
La lormule définitive de la médication par le fer paraît fixée depuis
la découverte du PeptonaLc de fer. dont la science est redevable à un
chimiste de grand mérite, M. Robin, ancien interne des hôpitaux de
Pans.
r
Cette recherche du i fer assimilable », introduit dans l'organisme
sans qu i! soit nécessaire de recourir au travail de la digestion a coulé
aM. Robin de longues années d'études. Un de ses anciens camarades
d Internat, le docteur Jaillet, ijui, lui-même s'était occupé de la recherche
au p: ptonat*' de ter et a donné son nom à un produit similaire connu
sous Ja dénomination de IVpio-fer Jaillet, était ie premier à lui rendre
Hommage dans une lettre qu'il faut citer :
t Je me fais un devoir et un plaisir de reconnaître que le Pepionate
(fe /er Robin, sous ses diverses formes t vin, gouttes, dragées i, m r n donné
nes résultais remarquables el inattendus, méme dans les cas rebelles
u anémie el de cochexie des pays chauds.