1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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A cette lettre était jointe copie de celle adressée à la
Municipalité de Saint-Thégonnec par le môme instituteur le
lo Ihermidor (2 Juillet). Elle demontre que la neutralité
scolaire n est pas une invention récente ;
« La ci-devant chapelle de Saint-Joseph me paraissant
propre à. rassembler Jes enfants de votre commune pour
I instruction que je suis chargé de leur procurer, je requiers
que vous vouliez bien faire enlever les objets qui y sont et
qui généraient cet établissement si intéressant au bonheur
des jeunes enfants des agriculteurs. Dans ces lieux il ne doit
y exister de marques d'aucun culte, En conséquence, vous
voudrez bien Ies faire tous sauter. »
La dénonciation du sieur Dubois avant été communiquée
par le District aux Officiers municipaux, ceux-ci v répondirent
par la lettre suivante (1), qui finira de nous édifier sur
le role odieux que jouait k Saint-Thégonnec le nouvel instituteur.
€ VIVE LA RÉPUBLIQUE UXE ET INDIVISIBLE !
« Les Officiers mmùcipaux de la commune de Saint-Thégonnec
aux citoyens Administrateurs du District de Morlaix,
| « Le 5 Vendémiaire an III (26 Septembre 1794).
« CITOYENS.
« La dénonciation faite contre nous par le citoyen Dubois,
instituteur, ne nous a que trés peu surpris; nous avions appris
de bonheur que, depuis longtemps, il s'était acquis le titre
de célebre dénonciateur. C'est peut-être le seul talent qu'il ait
eu pour se faire valoir, et auquel il est redevable de la place
qui lui est confiée. Il aurait donc tort de se départir d'un
système qui lui a si bien valu jusqu'à présent.
« De la manière dont il s'est comporté en arrivant ici
comme instituteur, nous ne devions pas nous attendre à autre
chose de sa part. Sa conduite et les liaisons qu'il a formées
depuis qu'il réside parmi nous, nous ont confirmé dans l'opinion
qu'il serait Ie digne émule de cet homme contre la malveillance
duquel nous avons eu si souvent à résister, et qui,
pendant qu'il habitait celte commune, en la quittant même,
n a cessé de la calomnier de la manière la plus atroce (2).
« En arrivant dans cette commune, au lieu d'attendre,
pour produire et enregistrer ses pouvoirs, quelque jour où
nous serions assemblés, et sans nous en avoir donné avis, le
citoyen Dubois vint à notre secrétariat, où il fit enregistrer
sa commission par notre Secrétaire, qui n'eut qu'a peine le
temps de faire avertir de se rendre au bureau deux Officiers
municipaux et l'Agent national.
I! L. 198.
(2) Alanet, curé constitutionnel'
Archives diocésaines de Quimper et Léon
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« ll parla ensuite de son loronu'i-m * J^
Municipalité. Oeux-ci lui "ndSm le ^«Tlf ''
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un endroit qui aurait pu lui convonir i » P -7" bytè J? comme
goûta pas I q eur avis «VZTZZATJZÏT 1 *^
où le citoyen Perrot tenait école. Il prétendit c ^-- bre
W f018 son
installation faite, Perrot n'aura t Z H W ^ k
bre, par Ia raison, disait-il ont lui nnh„? Plûl à • C6t,e cllam ^
le droit d'enseigner lès enfants En naHantT*,
1 alors 8eul
citoyen Dubois^otnptait,s^^pS rtenV^'au
2i> ïnmaire, qui donne à tout citoyen le droit H' J? U
en remplissant les conditions qu'elle prescrif Ffin e 1 nSe .^ n --"'
Dubois convint qu'il prendrai? la Z Enfin le citoyen
instruire la jeunesse chambre en question pour y
« Le 10 Thermidor, le citoyen Dubois vint nonr =» e •
installer; il n'avait-encore donné à Ia Munich*||£ *L„n
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sur le. our auqueljl comptait fixer cette ins al w,?n»?i • ,S
Z oZ,>; où ron pablia?t ies -fiT-^Safir - ^.
es Officiers mnme-paux qui étaient présents, il alladroit à
ihampTso 6 !! Œ ^ ^ Grefi « - e ttAURi
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citoyen Dubois avait changé d'intention snr le S de son
établissement, et qn'il était décidé à agfr de son propre chel
puisque, sans la participation d'aucune adnuniSon iî
a lait disposer d'un édifice national. Néanmoins pour tâcher
enfants .1 l'instruction publique, nous avons eu beau m-e ^
SS ? 0M ?*ï, ma PU lai trouv - r donnee dans la dénonciation. l'efficacité ' qui Iu! es? c
,„* ,-' .-"i -"-•- répondu verbalement que les concierges dn
temple etant plus qne surchargés par le service de la Munici
paillé, nona ne jugions pas à propos de Ies obliger à monter
fr^nn *"? ?" ---«*--- la »« i 9 «e marteaux l'horZ/
lurKulr H" 1 r", 6 ' P?"? 11 Sn PP ,éer ai - »- 9-e l'on
Hsouo/a ,* da , baS d , U Clocher ; "J 1 -'' 1 y a - rai - de grands
m E tt-rl eF * C01 '^ 5U -P e -"-W e * 1- cloche descendre
usqu à terre, que les enfants et les malveillants trouveraient
la commun! I ^ ^ ""f treB ^ de3Sein ' de ta commune en sonnant le tocsin mal à propos S**£
eh * ( - n I ant * l'inculpation relative à la non-descente des olofiît«
ï-i Clt °y ea Oubois montre assez clairement qu'il l'a
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