1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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les grands et chez les humbles cette dévotion soit aimée et pra
Uquée, que le Rosaire soit partout Ie drapeau de Ia foi chrétienne
et le gage puissant de la protection et de Ia miséricorde divines r
R est de jour en jour plus urgent que tous Ies chrétiens tra"
vaillent à obtenir ce résultat, à une époque où l'impiété en délire
ne néglige aucune intrigue, ne recule devant aucune audace
pour pousser à bout la colère de Dieu et faire tomber sur la
patrie le poids de ea juste colère. Parmi les autres causes de
tant de maux, tous Ies gens de bien déplorent avec Nous qu'au
sem des nations catholiques elles-mêmes, se trouvent un tron
grand nombre de chrétiens qui s'amusent des affronts de tous
genres faits à l'Eglise. On en voit même profiter de la licence
de tout publier, pour s'attacher à tourner en ridicule, devant l-i
Til ni titn rf A loc tihtvea.- I.--.*-, nl« A --.,.-.-,_--_-. _-. _- ..
._„w„ ^ ,« UttitlLC-VICX£u. Ein ces aeruiors mois, Ia
personne elle-même de Notre Sauveur Jésus n'a pas échappa à
1 outrage. On n'a point eu honte de la traîner sur un théatre
parfois souillé de bien des hontes, de l'y représenter dépouillée
de la majesté de sa nature divine et de nier, par là même la
redemption du genre humain. On n'a pas rougi davantage'de
tenter Ia réhabilitation d'un homme couvert d'une éternelle
infamie, odieux par la monstruosité d'une trahison qui proclamera
infâme, au delà des siècles, le traître qui livra Jésus-Christ
Ajoutons que, dans tontes les villes d'Italie où ce crime fut
commis ou sur le point de se commettre, l'indignation a été
universelle et qu on a déploré amèrement la violation des droits
les plus sacrés de la Religion, droits méconnus, foulés aux pieds
dans une nation qui se glorifie une des premières entre toutes'
et i juste titre, du nom de catholique. La sollicitude vigilante
des évéques s est émue, comme c'était son devoir; Ies bons pasteurs
ont fait parvenir de justes protestations à ceux qui doivent
aveu- souci de la dignité de la patrie et de Ja Religion. Non contents
de prévenir leurs troupeaux de la gravité du péril ils les
ont exhortés à réparer, par des solennités religieuses, l'offense
sacrilège faite à l'Auteur bien-aimé de notre rédemption. Il Nous
aété certes, bien agréable de constater l'émotion et aussi l'activité
déployée de mille manières par les gens de bien, en cette
circonstance ; ce spectacle a contribué à adoucir l'amertume
L-rofonde de la douleur que Nous a causée une telle entreprise.
Ln cette solennelle occasion que Nous avons de parler, Nous ne
pouvons retenir captive Notre voix et Nous unissons Nos plus
hautes protestations k celles des Evêques ct des fidèles. Par ce
meme sentiment qui Nous inspire de Nous plaindre d'un attentat
sacrilège ct Nous le fait flétrir, Nous exhortons vivement les
nations chrétiennes, et en particulier la nation italienne, à carder
avec une fidélité jalouse la foi de leurs ancêtres, leur plus précieux
heritage, à la défendre de toute leur énergie et à l'accroître
encore par l'honnêteté de leur vie et par leur piété
Archives diocés s de Qu per et Léon
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A cet effet, Nous désirons vivement que pendant w t*
mois d'Octobre, la piété des fidèles et des coifrlSet s'inien e
à honorer, e plus dignement possible, l'augusS^ dïSSi
l ^ T ^ ? ^ 1 ^ de Ia 60Ciété chréUenue etgtrïeuse
Reine du Ciel. Nous renouvelons et confirmens/d^tout cœur
les privileges et es sacrées indulgences qu'à cet effe Nous
avons accordés, les années précédentes. * ^° US
O Vénérables Frères, que le Dieu qui Nous avait réserv*
t ice (lj et qui a voulu que nous recevions tout par Marie (%\
daigné par cette puissante intercession exaucer Nos vœux
combler Nos espérances! Pour aider à leur réalisation Nous
vous accordons, dè tout cœur, la Bénédiction apostolique à
vous-mêmes, au clergé et au troupeau confié à chacun £ e
Donné à Rome, près Saint-Pierre, Je 8 Septembre 1A