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- 158 —<br />
• nouveau. AUT batailles <strong>de</strong> jadis il faut faire succé<strong>de</strong>r la pacMci.<br />
• tion ; aux querelles el aux vexations mesquines <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniéres<br />
• annees nous voulons opposer une politique <strong>de</strong> tolérance <strong>et</strong><br />
• d apaisement. »<br />
Attendons les faits.<br />
Mourir sans Dieu. — L'attention a été attirée par Ie massacre<br />
<strong>de</strong> Dongoi, sur i'abseace <strong>de</strong> tout service religieux dans la<br />
colonne expéditionnaire <strong>du</strong> colonel Bonnier. Nos officiers som<br />
militaire.<br />
Sur les représentations <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Ia Ferronays, le Ministre <strong>de</strong> ta<br />
marine d alors avait promis <strong>de</strong> s'occuper <strong>de</strong> la chose. Hien n'a dû<br />
être fait, puisque la colonne dirigée sur Tombuuclou n'avait pas <strong>de</strong><br />
n'y a pas non plus <strong>de</strong> missionnaires<br />
français au Soudan, il en résulte que nos officiers <strong>et</strong> sous-officiers<br />
qui comman<strong>de</strong>m les troupes indigènes sont là-bas sans secours<br />
religieux.<br />
<strong>de</strong><br />
C<strong>et</strong>te note important n'est pas <strong>de</strong> La Oroix, mais d'un journal<br />
I armée : L'Avenir militaire. ë<br />
* *<br />
A l'hôpital laïcisé d'Auxerre, c'est La Bourgogne qui nons<br />
1 apprend, le prétre ne peut jamais entrer, pas môme le jeudi ni ie<br />
dimanche, jours où, sans aucune permission, enfants, femmes<br />
parents, amis <strong>et</strong> voisins peuvent visiter les mala<strong>de</strong>s ; SEUL le<br />
prétre ne passe pas, car, <strong>de</strong> par la Commission, il n'a Ie droit<br />
d avoir ni amis, ni voisins.<br />
Notre confrère cite le cas d'une pauvre femme qui, fondant en<br />
larmes au moment où elle quittait les prêtres <strong>et</strong> les religieuses, ses<br />
bienfaiteurs, pour entrer à l'hospice, les suppliait d'aller la voir <strong>et</strong><br />
<strong>de</strong> ne pas la laisser mourir sans sacrements.<br />
« Les jours passèrent : jeudis eL dimanches, la mala<strong>de</strong> vit parents<br />
el amis circuler dans les salles. Le prétre qu'elle avait <strong>de</strong>mandé<br />
avait été arrêté au seuil <strong>de</strong> la porte, au nom <strong>de</strong> la liberté <strong>de</strong> conscience.<br />
< Et quand un soir, sentant la mort qui venait, elle se plaignit<br />
<strong>et</strong> manifesta le désir <strong>de</strong> recourir au ministère <strong>du</strong> prètre : « Demain<br />
le mé<strong>de</strong>cin viendra, lui répondit-on, il jugera s'il faut laisser<br />
venir le curé. •<br />
« Le len<strong>de</strong>main, la pauvre femme était morte, sans autre<br />
témoin que Dieu qui, seul, sait ce qu'a dû souffrir celte àme, en<br />
partance pour l'éternité. •<br />
Morale neutre sur le suici<strong>de</strong>. — Le Journal <strong>de</strong>s imtiff'<br />
, m ôe ses * u PP-émenis (24 Décembre 1893), publie un<br />
t développement » sur ce suj<strong>et</strong> : < Oue <strong>de</strong>vons-nous faire quand<br />
il nons est arrivé <strong>de</strong> faillir à un <strong>de</strong> nos <strong>de</strong>voirs ? *<br />
Archives diocésaines <strong>de</strong> <strong>Quimper</strong> <strong>et</strong> <strong>Léon</strong><br />
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La réponse est celle ci : * QueHe que soit la bonne volonté<br />
d'un homme, il peut lui arriver <strong>de</strong> manquer à son <strong>de</strong>voir. Le<br />
reme<strong>de</strong> à ce malheur est <strong>de</strong> reconnaître sa faule, <strong>et</strong> <strong>de</strong> s efforcer<br />
le l'expier <strong>et</strong> <strong>de</strong> la réparer. Toutefois, si la faule esi tellement<br />
erave qu'elle puisse (létrit noire honneur,,nous <strong>de</strong>vons résolument<br />
Diéférer la mort à la honle. raisons-notis justice nous-mêmes,<br />
on si nous sommes trop lâches, livrons-nous à la justice <strong>de</strong> noire .,<br />
naxs Le châtiment personnel est If plus digne; mais il ne faut y<br />
recourir, dans sa gran<strong>de</strong> rigueur, que dans <strong>de</strong>s cas heureusement<br />
fort exceptionnels ; Ïimparable seul autorise le suici<strong>de</strong>, i<br />
La chose est claire : il v a <strong>de</strong>s cas où le suici<strong>de</strong> est permis,-ou<br />
il est exigé, où il est un <strong>de</strong>voir ! '•<br />
Et c'est une revue, <strong>de</strong>stinée à ta jeunesse <strong>de</strong>s écoles primaires,<br />
aui contient c<strong>et</strong> enseignement ! Etonnez-vous maintenant <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />
K S é , que le paganisme lui-même n'avait point connue :<br />
le suici<strong>de</strong> <strong>de</strong>s enlanls 1<br />
Musiciens . mais pas pour Dieu. - N'avez-vons pas<br />
été Kes thf vo r qne, dans les familles les plus chrétiennes un<br />
Ki<strong>de</strong>s sommes considérables sont généralement consacrés à<br />
raucatoD musicale <strong>de</strong>s jeunes gens <strong>et</strong> <strong>de</strong>s jeunes filles, sans qne<br />
a mouldre aUeniion soit donnée par eux à la musique religieuse?<br />
Ti eune homme, sortant peu.-êlre d'un collége catholique,<br />
chamerH première vue lons les airs d'opéra que vous voudrez-<br />
U sera imnui4.nl el mu<strong>et</strong> <strong>de</strong>vant nn gra<strong>du</strong>e ou un vespéral. Le<br />
talS'n'aura S <strong>de</strong> secr<strong>et</strong>s pour lui ; mais l'orgue restera pie*<br />
dè mystères. Nos jeunes filles chament les romances a ravir les<br />
MiS mîtes polkas le* plus difficiles ne les embarrassent pas<br />
nS^tor d'accompagner un cantique sur l'harmoniumu voila<br />
n ,? Z nlein<strong>de</strong> dillicultés.- « L'harmonium, répondronl-elles, e*I<br />
C empté dans les soirées, <strong>et</strong> puis les jeunes«H»*»*'«**»<br />
C235k* -«"I si peu musiciennes ! - «•J^»fl' ô^<br />
Unr nnm-eniez à chanter? — ^us croyez? Mais cela aou ure vaw*<br />
leur appelez a cn a BW dre (1e ,a peine<br />
ÏÏT m£ Tce< Ksie^ P p<strong>et</strong>iles paysannes, ou à <strong>de</strong> pauvres<br />
mmmmm<br />
sas: s.yja.1 *~Ssiï&x&iJ<br />
TT-, . hi-n s-arcon - - -VHW fait d'on h° ranie 0 nn ®°?î<br />
Uil « Don garou-u. • , ealTon? , Cest à