1894 - Diocèse de Quimper et du Léon

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Archives diocésaines de Quimper et Léon
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MONSIEUR LE CHANOINE,
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en Suisse • ôe$^^^fh f r e P,s V n Itai,e i de Fî >
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France : Paris, Lille An*ers r 1I^T Cn / versilés catholiques de
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sans étre des professionnels OP « a/- f? volontaires, ceux qui
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Quoi qu'il en soit, j'étais flatté de la notoriété que tout le Congrès
accordait au professeur Duhem, de Rennes, en Bretagne.
M. Jordan, de ta môme Académie, a lu nn mémoire remarquable,
documenté, d'une logique serrée, sur la Cour de Rome et les
financiers italiens, sous Clément IV. Il a été très applaudi.
Dans Ea méme section historique, un vicaire d'Ergué-Gabéric,
Quimper, a présenté un mémoire sur les Anglais et Espagnols, en
Bretagne, pendant la Ligue, -
Pour la première fots dans nos Congrès, on voyait s'ouvrir nnesecliou
de l'art chrétien. Un prétre du diocèse "de Quimper Ua
inaugurée, en déposant un rapport sur ie Rétable de Kerdèvol et en
général sur Tart flamand, en Basse-Bretagne. Ce rapport avait pour
objet de motiver el d'expliquer un questionnaire fon intéressant,
envoyé par M. le chanoine J.-M. Abgrall, avec quatre photographies
à l'appui, qui oni été 1res remarquées par le Bureau et
l'assistance.
Voici les grandes lignes du mémoire dressé par le rapporteur :
Jo La chapelle de Kerdèvol : son origine probable : la chapelle el les
seigneurs de Botpodern.
b !-e rétable. Son arrivée à Quimper, Ia légende avec ses variantes,
établissant un fait incontestable : ce monument religieux est venu par
eau, par mer.
3« Explication cherchée dans les relations commerciales entre Anvers
et les Flandres et notre province, par Penmarc'h et Morlaix, établies et
constatées p»r l'histoire.
-i" If. Je chanoine Abgrall, qui patiemment et brillamment a commencé
un catalogue comparé et raisonne des richesses artistiques de notre pays,
proteste formellement que ce rétable par son style, son inspiration, son
exécution, diffère complètement des notions de statuaire que l'on retrouve,
â la mt-me époque, dans notre diocèse.
6° Enfin, sur les différentes parties des compartiments de ce splendide
travail, se retrouve "la marque de fabrique authentique, officielle des
ateliers d'Anvers : la marque de la main coupée, appliquée au fer
rouge.
6° Suit ta description consciencieuse, exacte, minutieuse, f nte d'après
le savant architecte, des deux panneaux les plus caractéristiques
Après celte exposition, écoutée avec une attention trés flatteuse,
le Président, M.-J. Heibig, de Lièpe, remercie le rapporteur d'avoir
posé le problème intéressant de l'art flamand el de son importation
à l'étranger. La question de la provenance d'origine du rétable est
hors de doule.
Comment cette œuvre d'art a-t elle abordé sur nos côtes de
Basse-Bretagne?
M. le Cornie de Marcy, Président de la Société des Antiquaires
de France, Vice-Président de la section, observe judicieusement
qu'il fant garder des légendes ce qui est admissible : or, une des
variantes de la légende de Kerdèvol parle d'un bateau sans équipage.
désemparé, à bord duquel se trouvait le rétable. Hya tout
simplement à admettre les faits, comme les présente l'imagination
populaire. Ce rétable est venu échouer chez nous, par suile de