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Interaction sol-structure en milieu stochastique - Bibliothèque Ecole ...

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INTERACTION SOL-STRUCTURE EN MILIEU STOCHASTIQUE<br />

On constate que les courbes obt<strong>en</strong>ues <strong>en</strong> utilisant la fonction d'autocorrélation gaussi<strong>en</strong>ne et expon<strong>en</strong>tielle<br />

sont très proches. Même s'il est à noter cep<strong>en</strong>dant, que celle relative à la gaussi<strong>en</strong>ne<br />

a son maximum qui culmine de façon s<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t plus forte que celle associée à la fonction de<br />

type expon<strong>en</strong>tielle. La valeur des maxima est obt<strong>en</strong>ue pour un ratio "longueur de la <strong>structure</strong> I<br />

rayon de corrélation" égal à 3,5 pour l'expon<strong>en</strong>tielle et 2,8 pour la gaussi<strong>en</strong>ne. L'écart type du<br />

dévers adim<strong>en</strong>sionnel est respectivem<strong>en</strong>t égal à 31% pour la première et 36% pour la seconde.<br />

C'est donc <strong>en</strong> ces points que la probabilité d'avoir un dévers de la <strong>structure</strong> est la plus forte.<br />

Les deux courbes converg<strong>en</strong>t asymptotiquem<strong>en</strong>t vers zéro pour des faibles et fortes valeurs de<br />

u.<br />

On peut expliquer ce phénomène par une homogénéisation du <strong>sol</strong> lié à effet de fort et<br />

faible rayon de corrélation pour une longueur de <strong>structure</strong> fixée. En effet, pour un rayon de corrélation<br />

t<strong>en</strong>dant vers l'infini (u t<strong>en</strong>dant vers O à L fixée), cela revi<strong>en</strong>t à dire que le <strong>milieu</strong> est macroscopiquem<strong>en</strong>t<br />

homogène puisque la d<strong>en</strong>sité de rigidité est constante. Par contre pour un<br />

rayon de corrélation très petit (u t<strong>en</strong>dant vers l'infini à L fixée), les variations spatiales sont à<br />

l'échelle microscopique donc, macroscopiquem<strong>en</strong>t, on obti<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t une homogénéisation<br />

des caractéristiques du <strong>sol</strong>.<br />

Il est à noter qu'on retrouve bi<strong>en</strong>, à partir de ce modèle très simple lié à l'interaction <strong>sol</strong><strong>structure</strong>,<br />

les résultats obt<strong>en</strong>us par les modèles de type élém<strong>en</strong>ts finis (voir figures 2.6 et 2.7).<br />

De manière à pouvoir les comparer avec ceux obt<strong>en</strong>us par notre modèle, on a porté <strong>en</strong> abscisse<br />

l'inverse de u, à savoir le ratio "longueur de corrélation / longueur de la <strong>structure</strong>".<br />

Mais cette méthode a l'avantage indéniable d'établir des <strong>sol</strong>utions analytiques de façon<br />

formelle, <strong>en</strong>traînant un gain de calcul énorme dans le calcul des mom<strong>en</strong>ts statistiques des composantes<br />

des tassem<strong>en</strong>ts. Le cas le plus défavorable de risque de dévers s'obti<strong>en</strong>t lorsque la<br />

longueur de la <strong>structure</strong> est égale à la portée (où 1/3 du rayon de corrélation pour une fonction<br />

d'autocorrélation expon<strong>en</strong>tielle). Donc à l'aide de ces courbes, il est possible d'estimer les<br />

risques de tassem<strong>en</strong>t de la <strong>structure</strong> connaissant les caractéristiques géophysiques et géostatistiques<br />

du <strong>sol</strong> (écart type lié à la rigidité du <strong>sol</strong>, et longueur de corrélation de cette même grandeur).<br />

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