TROISIÈME SECTION.Moyens préventifs.Séance du 3 octobre 1910.Présidence de Sir EVELYNT RUGGLES-BRISE.Sur la proposition du président, le bureau est composécomme suit:Vice-présidents :MM. le pasteur Reilly,Nicholson,Davidson,Gibbons,Kranenburg etKellerhals.Secrétaires: MM. Spach et Rogers.Secrétaire-adjoint : M. H. Shirer.Interprèle:M. Goldenweiser.La section décide en premier lieu de fixer son ordre dujour ainsi qu'il suit :Lundi 3 octobre: discussion de la 3° question.Mardi 4 » » » » 4 e »Mercredi 5 » » » » 2 e »Jeudi 6 » » » » l' e »La section aborde donc aujourd'hui l'examen de la 3 e question,ainsi conçue :De quelle manière pourrait-on alléger le plus possible lasituation économique difficile qui résulte pour les familles del'emprisonnement de leurs chefs, en organisant et en appliquantmieux le traitement correctionnel de ces derniers, etc. ?M. Emory Lyon, directeur de la «Central Howard Association»(Chicago), présente le rapport général sur les travauxadressés au Congrès, à savoir ceux de MM. Ernest Bertrand,Bruck-Faber, D r Gennat, J.-A. Roux, Harris Cooley, Angyal deActes du Congrès pénitentiaire <strong>international</strong> de Washington, vol. I. 11
Sikabony et le sien l ).— 162 —11 termine son exposé en proposantl'adoption des conclusions suivantes:1. Les détenus doivent être rétribués suivant leur habileté.On déduira des sommes allouées de ce chef le coût total del'entretien (frais d'administration non compris). Le solde seraaffecté à subvenir aux besoins des personnes à la charge dudétenu, à assurer les restitutions et réparations nécessaires elà pourvoir à sou relèvement après sa sortie de prison.2. Pour le moment, il ne paraît pas possible d'exécuterle programme complet d'assistance du détenu et de sa famille.Jusqu'au jour où cet idéal sera devenu réalisable, il est à désirerque les comités de patronage et de sociétés pour l'assistancedes détenus soient chargés par l'Etat de distribuer les secoursnécessaires et de les fournir si l'on n'a pas pourvu autrementaux besoins existants.3. En raison de l'extrême importance des mesures proposéeset des difficultés qu'elles soulèveront dans la pratique,je propose qu'un comité soit chargé de procéder à une enquêteétendue sur la question et de faire au Congrès subséquent despropositions en vue de mesures législatives qui puissent rendrepartout non seulement possible, mais aussi d'une applicationpratique et bienfaisante la rétribution des détenus.La discussion est ouverte sur ce projet de résolutions.M. le D 1 ' Georges Kobcr (Washington D. C). En qualité demembre de la commission d'assistance, je puis certifier de lafaçon la plus catégorique que la mise en vigueur de la loi surla violation des devoirs de famillle (Non support law) dans ledistrict de Colombie a eu d'heureux effets. Elle a constitué uneexcellente mesure préventive et, pour l'exécution de la loi,le juge reconnaît la nécessité, dans la plupart des cas, decondamner l'accusé h la maison de travail; il a réussi, par lapersuasion morale, à obtenir le résultat désiré, à savoir quel'argent gagné dans ces circonstances soit versé au tribunalpour être remis à la famille du détenu, ou que l'accusé soitrendu à sa famille et s'acquitte de ses devoirs conformémentà la promesse qu'il en a faite au tribunal. Ce n'est que dans') Voir vol. III.— 163les cas d'obstination que le tribunal est obligé de condamnerà la maison de travail; l'Etat verse alors à la famille du condamnéune somme de 50 cents par jour (environ 2 fr 50), quel'on prélève sur le produit du travail. Le juge Delacy vientjustement d'entrer dans la salle et il pourra vous communiquerdes renseignements détaillés sur la question.M. le juge H. Delacy. Si certains parents ne s'acquittentpas de leurs devoirs de famille, n'entretiennent pas leurs enfantset ne leur donnent aucune éducation, c'est à eux, naturellement,que la peine devrait être appliquée, lorsque ces enfants commettentdes délits. De là les compétences des tribunaux pourenfants en exécution de la loi concernant la violation desdevoirs de famille, de la loi sur l'instruction obligatoire, de laloi concernant les actes de cruauté commis sur des enfantset de la loi sur le travail des enfants. En réalité, ces tribunauxpour enfants seraient plus justement désignés sous le nom detribunaux pour familles ou de tribunaux pour parents. Dansles cas de violation des devoirs de famille, jugés par ces tribunaux,8S °/o des époux et des pères ont été placés sous lerégime de la mise à l'épreuve, à condition qu'ils évitent lesoccasions de commettre le même délit et que tous les samedissoir, lorsqu'ils ont reçu leur salaire, ils se rendent au bureaude police de la circonscription où ils sont domiciliés et qu'ilsversent au commissaire de police, pour l'entretien de leur famille,une somme convenue, qui sera remise sans déduction par legreffier du tribunal à la femme ou à un curateur. Ces paiementsse sont élevés l'année dernière à $ 38,319.65, Les paiementseffectués durant la semaine expirant le 7 mai 1909 se montentà S 1200.12 °/o environ de ses hommes ont dû être internés dansla maison de travail, mais ils ont été libérés conditionnellement,lorsqu'ils ont témoigné de leur désir de bien faire. Leurs gainsà la maison de travail durant la même période ont été payésen exécution de la loi du 23 mars 1906 et se sont élevés à$ 2340.La violation des devoirs de famille prive les enfants dufoyer domestique, c'est-à-dire du meilleur milieu où ils peuventse développer et devenir de bons citoyens d'Amérique. En
- Page 1 and 2:
DEA LA DEMANDE DE LA COMMISSION PÉ
- Page 3 and 4:
IVMalheureusement cette fois-ci ce
- Page 5 and 6:
VIIIIXII 0 section. Questions péni
- Page 7 and 8:
CONGRÈS PÉNITENTIAIRE INTERNATION
- Page 9 and 10:
XVIAutres délégués officiels:MM.
- Page 11 and 12:
XXEspagne.MM. *Cadalso, Fernando, D
- Page 13 and 14:
XXIVMM. Tyrrolls, Frank P., Capt. W
- Page 15 and 16:
XXVIIIMr. Ne al, L. B., M. D., Phys
- Page 17 and 18:
XXXIIMM. Melville, Henry, Présiden
- Page 19 and 20:
XXXVIMr. Johnson, E. M., Petersburg
- Page 21 and 22:
XLXLIMM.*le D r R. Vambery, procure
- Page 23 and 24:
PROGRAMME DES QUESTIONS.LQuestions
- Page 25 and 26:
■',XLVIIItransition entre la pén
- Page 27 and 28:
1,11DEUXIÈME QUESTION.Quelles amé
- Page 29 and 30:
LVIles pays où les ivrognes crimin
- Page 31 and 32:
LX1. La peine de mort existe-t-elle
- Page 34 and 35:
SÉANCE SOLENNELLE D'OUVERTUREDIMAN
- Page 36 and 37:
— 6 —tion of the Suprême Being
- Page 38 and 39:
— 10 —Ail human expérience sho
- Page 40 and 41:
— 14 —milieu et, cette vérité
- Page 42 and 43:
— 18 —— 19 —Mr. Président,
- Page 44 and 45:
— 21 —Professor Henderson, gree
- Page 46 and 47:
— 24 —and uncertain, the capric
- Page 48 and 49:
— 27 —nous envoie, vous, l'avan
- Page 50:
— 30 — — 31 -Mais, chers et h
- Page 53 and 54:
— 34 —— 35 —Il propose enfi
- Page 55 and 56:
— 38 —d'oindre les pieds du Chr
- Page 57 and 58:
— 43very often forgées that; and
- Page 59 and 60:
— 46 —of need and the présence
- Page 61 and 62:
PREMIÈRE SECTIONLÉGISLATION PÉNA
- Page 63 and 64:
— 54 —a) Pour quelle catégorie
- Page 65 and 66: 'I— 58 —Un tel système de dét
- Page 67 and 68: — 62 —M. Engelen (Hollande). La
- Page 69 and 70: — 66 -être d'exercer une influen
- Page 71 and 72: — 71 —préventive et pleine de
- Page 73 and 74: — 74 —but pratique de l'institu
- Page 75 and 76: — 79 —Séance du 4 octobre 1910
- Page 77 and 78: — 82 — 83 —qui suppose involo
- Page 79 and 80: — 86 —degré du besoin et la pr
- Page 81 and 82: - 91 —L'on ne maintiendra des rè
- Page 83 and 84: — 94pénalité qu'une place plus
- Page 85 and 86: - 98 —M. le prof. Vambéry. M. le
- Page 87 and 88: — 102 —échéant, comme motivan
- Page 89 and 90: — 106 —paternelle. Pour la pein
- Page 91 and 92: - 110 —tion de malfaiteurs, pour
- Page 93 and 94: DEUXIÈME SECTION.Questions pénite
- Page 95 and 96: — 118 —En Russie, les grandes p
- Page 97 and 98: — 122 —5° Le travail qui convi
- Page 99 and 100: — 126 —Cette observation est ap
- Page 101 and 102: - 130 —qu'il a fait et comment il
- Page 103 and 104: — 134 —tème de la libération
- Page 105 and 106: — 138 —Des chefs de police sont
- Page 107 and 108: 142 —se faire par voie de grâce.
- Page 109 and 110: — 146 —M. Vidal (France). En Fr
- Page 111 and 112: 150 —qui auront été condamnés
- Page 113 and 114: — 154 —par la Commission pénit
- Page 115: TROISIÈME SECTIONMOYENS PRÉVENTIF
- Page 119 and 120: — 166 —mière résolution, le m
- Page 121 and 122: — 170 —M. Thomas Holmes tient
- Page 123 and 124: — 174 —et sévère. Il y a main
- Page 125 and 126: — 178 —la nécessité d'établi
- Page 127 and 128: - 182 —M. Edwin Mulready. Nous ne
- Page 129 and 130: - 186 —nécessaire dans l'intér
- Page 131 and 132: - 190 —séparément. Dès que cet
- Page 133 and 134: — 194 —3° les vagabonds profes
- Page 135 and 136: — 198 —libération. La l re cla
- Page 137 and 138: — 202 —4. Monopole des métiers
- Page 139 and 140: — 206 —M. le D 1 ' Cooke décla
- Page 141 and 142: — 210 —dans la plupart des Etat
- Page 143 and 144: — 214 —sans l'organisation d'un
- Page 145 and 146: — 218IL Il est difficile, sinon i
- Page 147 and 148: - 222 -Miss Rosa-M. Barrett, à Kin
- Page 149 and 150: — 227 —«3. La défense (par d
- Page 151 and 152: — 230 —préventive. Le mineur n
- Page 153 and 154: — 234 —il en existe au tribunal
- Page 155 and 156: — 238 —2. Il y aurait lieu de s
- Page 157 and 158: — 242 —que désirent souvent r
- Page 159 and 160: 5— 246 —Séance du 4 octobre 19
- Page 161 and 162: — 250 —M. William Healey, direc
- Page 163 and 164: - 254 —Les enfants faibles d'espr
- Page 165 and 166: — 258 —peut être qu'affirmativ
- Page 167 and 168:
— 262 —«Après examen de la qu
- Page 169 and 170:
- 266 -«5. Dans tous les cas où i
- Page 171 and 172:
— 270 —M me Marie Hofstcde, à
- Page 173 and 174:
— 274 —enfants sont trop enclin
- Page 175 and 176:
— 278 —se conforment à la loi
- Page 177 and 178:
- 282 —classes de travaux manuels
- Page 179 and 180:
— 286 —M. Néander estime que l
- Page 181 and 182:
— 290 —au bénéfice d'une pens
- Page 183 and 184:
— 294 —dans le monde et elle lu
- Page 185 and 186:
— 298 — — 299 —sur leur sor