— 168 —M. Lyon propose d'amender la résolution dans le sens quivient d'être indiqué et il présente un nouveau texte qui estadopté à l'unanimité.Les trois résolutions votées seront soumises à l'assembléegénérale par M. Lyon sous la nouvelle forme suivante :/. Les détenus doivent être rétribués d'après leur travail.Le pécule alloué sera géré pour eux, à Veffet de pourvoir àl'entretien des personnes à leur charge et de créer un fondspour leur relèvement après leur sortie de prison.2. Pour le moment, il n'est guère possible à l'Etat de réaliserle programme d'assistance complet du détenu et de safamille. JîisqtCan jour où cet idéal pourra devenir une réalité,il est à désirer que des comités de patronage et des sociétéspour l'assistance des détenus soient chargés par l'Etat de distribuerles secours nécessaires et de les fournir si Von n'a paspourvu d'une autre manière aux besoins existants.3. En raison de la haute importance de ces mesures etdes difficultés qu'elles soulèvent dans la pratique, il est désirableque des renseignements plus complets soient demandés aux diversgouvernements et que le prochain congrès fasse de la questionune étude plus approfondie.La séance est levée à midi.Le secrétaire,ROGERS.Le président,EVELYN RUGGLES-BRISE.Séance du 4 octobre 1910.Présidence de Sir EVELYN RUGGLES-BRISE.La section revient tout d'abord sur la 3 e question, que leCongrès lui a renvoyée hier pour être soumise à un nouvelexamen. M. le président présente à l'assemblée la nouvellerésolution suivante, dont il propose l'adoption, en lieu et placedes conclusions qui avaient été votées hier par la section:169 —«// est désirable que l'Etat autorise la rémunération desdétenus d'après le travail effectué et que l'on prenne des mesurespour que toutes les sommes portées ainsi au crédit d'un détenusoient utilisées pour sa famille, si elle est dans le besoin.Etant données les divergences considérables qu'accuse lapratique dans les divers Etals, il serait utile que des renseignementsplus complets pussent être mis à la disposition du prochaincongrès en vue d'une discussion ultérieure sur les meilleuresmesures à adopter pour l'assistance des détenus.»La discussion est ouverte sur la nouvelle résolution proposée.M. H.-B. ver Loren van Themaat (Pays-Bas). La nouvelleproposition de M. le président me paraît en somme très acceptableet l'amendement que j'avais préparé avait le même sens.Néanmoins, si l'on tient à connaître cet amendement, je l'avaisrédigé en ces termes:«Zfl section émet le vœu qu'une partie du pécule du détenusoit employée, le cas échéant, à subvenir aux besoins de safamille indigente.»Mais, toute réflexion faite, je préférerais maintenant laproposition de M. le président, si elle ne renfermait pas l'expression«d'après le travail effectué». Ce n'est point que jedésapprouve cette adjonction; mais je crains qu'elle ne soulèvede nouveau des objections au sein de l'Assemblée générale,si celle-ci n'admet pas le principe du travail dans les prisons,étant donné le fait qu'on ne travaille pas dans quelques prisonsd'Amérique.M. Emory Lyon (Chicago). Je tiens à parler en faveur dela résolution proposée plutôt qu'en faveur de l'amendement.Il est, en effet, non seulement désirable que l'on admette leprincipe de la rémunération des détenus, mais je voudrais levoir considérer comme un droit et non comme une faveur.Dans certains cas, il ne convient pas que les familles reçoiventdes secours. La raison qui milite le plus pour le principe dela rémunération des détenus, c'est qu'il ne faut pas pousserles familles à faire appel à la charité publique ou privée; ceserait favoriser le développement du paupérisme.
— 170 —M. Thomas Holmes tient à appeler l'attention de la sectionsur les points suivants:1° A l'heure qu'il est, les prisons ne peuvent subvenir ellesmêmesà leurs dépenses, mais doivent recourir pour celaaux impôts payés par les contribuables.2° Ce sont les travailleurs pauvres qui paient la majeurepartie des impôts et c'est sur eux que la dépense pèseraitle plus lourdement.3° Si l'Etat prend soin des familles des détenus, il commetune injustice envers les travailleurs indigents.4° Si la philanthropie coopère avec l'autorité, il n'en résulteaucune charge pour le public et l'on ne commet aucuneinjustice envers la société.M. le pasteur Fredenhagen (Kansas City). En réponse auxobjections présentées par M. Holmes, je tiens à faire observer:1° que les personnes qui ont un droit primordial et inaliénableau salaire d'un homme, celui-ci fût-il même en prison,c'est avant tout sa famille ou les individus légalement àsa charge ;2° que le système de rétribution des détenus, lorsqu'il estlégalement appliqué, augmente les revenus de l'institutiondans une mesure suffisante pour qu'on puisse payer unsalaire raisonnable;3° que le nombre des détenus, comparé au chiffre de lapopulation totale d'un pays quelconque, est si faible etla dépense à la charge de chaque contribuable si minimeque personne ne s'en apercevra.MM. Stelman, Mulready, OU, Venn et Kranenburg présententencore quelques observations et la discussion est close.La nouvelle résolution proposée par M. le président estmise aux voix et adoptée à une grande majorité. La troisièmequestion est ainsi définitivement réglée pour la section et ellene reviendra que devant l'Assemblée générale.— 171 —La section aborde ensuite la quatrième question de sonprogramme, ainsi conçue :L'expérience de plus de dix années faite en certains payspossédant des établissements spéciaux avec détention de longuedurée (2 ou 3 ans) pour ivrognes criminels, même récidivistes,a-t-ellc réussi ou non?Faut-il compléter le traitement spécial pénitentiaire appliquédans ces établissements par des traitements médicaux' spéciaux?M. le président annonce que M. B. Burritt, secrétaire-adjointde la « States Charities Aid Association » et M. J.-S. Gibbons(Irlande) s'étaient obligeamment chargés de rédiger un rapportgénéral, et qu'après entente, c'est ce dernier qui fonctionneracomme rapporteur.M. Gibbons présente son travail dans les termes suivants:«Le Congrès de Budapest avait voté une résolution tendantà prolonger la durée de la détention pour les ivrognesqui ont commis des délits.La question qui nous est posée aujourd'hui est celle desavoir :1° si les expériences faites dès lors ont été couronnées desuccès et2° s'il y a lieu de compléter par des traitements médicauxspéciaux celui qui a été appliqué jusqu'ici dans les établissementsad hoc.M. le D r Branthwaite, inspecteur sous le régime des décretsanglais de 1908 concernant les ivrognes, constate que la loiautorisant la détention prolongée des ivrognes dont le viceest invétéré, est en vigueur en Angleterre depuis plus de dixans; elle est applicable à la fois aux ivrognes criminels et àceux qui sont en état d'ébriété dans un lieu public ou qui sonttrouvés ivres et causent du scandale pour la quatrième foisdans la même année. Les délits des ivrognes de la premièrecatégorie consistent surtout dans l'abandon de famille, le recelet la tentative de suicide. La loi n'a pas été appliquée enAngleterre aussi strictement que l'auraient voulu ceux qui enavaient été les promoteurs; on a eu tort de ne pas imposer
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