— 164 —renforçant la loi sur la violation des devoirs de famille, on aobligé maint fainéant à travailler et l'on a contribué par là àfaire prospérer l'industrie américaine. Plus de trois cents familles,qui figurent aujourd'hui au registre d'assistance du tribunal,seraient une charge pour la société si l'on n'avait pas pris àleur égard les mesures que nous venons d'indiquer. L'expériencedémontre que les individus qui ont abandonné leur famille reviennentsouvent à leur foyer. Quand le père est à la maison,les enfants sont mieux disciplinés et ne viennent pas devantle tribunal pour mauvaise conduite ou pour d'autres causes.Alors, les enfants n'ont pas faim et ne mendient, ni ne volent.Les tribunaux pour enfants font ainsi sentir leur saine influencesur les familles comme sur les enfants et ils en règlent la viepour le grand bien du pays tout entier.Depuis l'adoption de la loi du 23 mars 1906 concernantla violation des devoirs de famille, 100,000 dollars ont étédistribués aux familles par l'organe du tribunal. Durant cesquatre années, l'Etat n'a dépensé de ce chef que 4000 dollars,outre les 50 cents par jour de pension alimentaire prévue parla loi en faveur des familles.M. F.-E. Wade, à Buffalo, membre de la commission desprisons et de la commission préposée à la mise à l'épreuvedans l'Etat de New-York.On a adopté dans l'Etat de New-York une méthode spécialede traitement pour les personnes qui violent leurs devoirs defamille. Il a été créé dans les tribunaux de première instancedes sections chargées des rapports domestiques. A Buffalo,l'une des sections du tribunal de la ville a fonctionné l'annéedernière en qualité de tribunal pour les relations entre lesdivers membres des familles. C'est à ce tribunal qu'ont étésoumis tous les cas de violation des devoirs de famille, et c'estle même juge qui a appliqué de manière uniforme le traitementapproprié. Au tribunal de Buffalo, une grande partie des délinquantsde ce genre ont été mis à l'épreuve, et si l'on n'a recueillique $ 32. 50 pour les familles durant le premier mois, lessommes remises à ces dernières ont augmenté depuis lorsprogressivement et elles s'élèvent aujourd'hui à % 4000 parmois. Ce résultat réjouissant est dû à la méthode de traitement.— 165 —Je dois ajouter ici que je ne puis approuver, ainsi que lepropose l'honorable préopinant, l'emploi d'agents de policecomme préposés à la mise à l'épreuve. L'éducation reçue parces agents ne leur permet pas de devenir de bons préposésà la mise à l'épreuve. Les meilleurs sont ceux (hommes oufemmes) qui sont rétribués comme tels et se vouent exclusivementà leur tâche. Les préposés volontaires sont aussi préférablesaux agents de police.Lorsque les personnes qui violent leurs devoirs de famillesont mises en prison, le problème qui se pose pour leur familleest le même que pour celles de tous les détenus. L'Etat doità tous les enfants privés ainsi de leur soutien une assistancesous une certaine forme. Ces enfants doivent être élevés enbons citoyens et l'Etat a le devoir de veiller à ce qu'ils ne sedépravent pas et ne commettent pas de délits par le fait qu'onles a privés de leur soutien.M. A.-G. Steelman (Etat du Washington). A l'appui dusystème permettant aux détenus de gagner de l'argent, onpeut invoquer aussi l'avantage moral qu'en retire le prisonnierlui-même. C'est là un précieux stimulant au travail. L'expériencedémontre que le détenu auquel on permet de gagner quelqueargent, après avoir accompli une tâche prescrite, redoubled'efforts pour profiter du plus petit avantage pécuniaire.L'Etat et le prisonnier bénéficient tous deux de l'occasionofferte à ce dernier de gagner quelque chose.Le bon citoyen doit savoir trois choses: il doit connaîtrele moyen de gagner de l'argent; il doit savoir comment onépargne de l'argent, et, en troisième lieu, comment on le dépensesagement. En conséquence, il importe de diriger l'éducationdu prisonnier dans ces trois directions et il faut à ceteffet que l'Etat crée les conditions requises pour assurer cesrésultats.M. Edwin Mulready (Massachusetts). En qualité de membrede l'autorité tutélaire de l'hospice du Massachusetts pour dipsomanes,j etiens à dire que nous devons faire chez nous uneffort pour introduire dans cet établissement le principe despaiements à effectuer aux familles des internés. Dans la pre-
— 166 —mière résolution, le mot «skill» (habileté, talent, adresse) devraitêtre remplacé par «industry» (travail), car le travail est lachose essentielle à encourager. Les restitutions et réparationsnécessaires devraient être ajournées jusqu'au moment de lalibération du détenu. Au Massachusetts, l'année dernière, nousavons reçu des détenus pour violation des devoirs de familleenviron $ 50,000 pour restitutions et réparations. Le systèmequi y est en usage est analogue à celui qui est appliqué àWashington, dans le district de Colombie, sauf qu'il n'est rienprélevé sur les gains des détenus pour l'entretien de leur famille.Cette lacune devrait être comblée.Je ne crois pas qu'au Massachusetts, le peuple adopte lesystème pratiqué à Washington sur les chantiers publics.En résumé, je propose que la l re résolution proposée soitamendée sur deux points: 1° par le remplacement du motskill (habileté) par celui de industry (travail); 2° par la suppressiondes mots « d'assurer les restitutions et réparationsnécessaires ».Ces deux amendements sont successivement mis aux voixet adoptés sans opposition.M. Warren Spalding (Boston), secrétaire de l'Associationdes prisons du Massachusetts, estime qu'en allouant une rétributionaux détenus, il y a lieu de tenir compte autant de labonne conduite que du travail. Dans l'intérêt d'une bonne discipline,il serait bon que le prisonnier sentît que sa mauvaiseconduite entraînerait une perte pour sa famille. Il serait dèslors entendu que les prisonniers occupés aux travaux de l'institutionrecevraient le même salaire que ceux qui seraient auservice de l'industrie. Le système proposé est beaucoup meilleurque celui qui est pratiqué aujourd'hui et en vertu duquel undétenu libéré reçoit, à sa sortie de prison, un pécule qu'il n'apas été contraint de gagner.M. Hugh Fox (New-Jersey). Le principe de la résolutionproposée tend simplement à ce que les prisonniers soient occupésde telle sorte qu'ils puissent gagner quelque chose à affecterà leur relèvement et à l'entretien de leur famille. La questionest malheureusement compliquée par des détails sans importance.— 167 —M. H.-B. Ver Loren van Themaat (Pays-Bas). Je proposede ne faire mention ni du mot «industry» (travail), ni du mot«behaviour» (conduite), ni de «skill» (habileté), car j'estime qtiel'emploi de ces mots empêchera les membres de la section dese mettre d'accord sur la rédaction finale de la résolution.Je propose de commencer celle-ci en disant «qu'une partie dupécule du détenu sera employée en faveur de la famille».M. F. Kranenburg (Amsterdam) expose comment la questionde la rémunération des détenus a été résolue dans son pays(la Hollande). Il propose d'amender la résolution proposée enbiffant la disposition qui prévoit la déduction des frais d'entretiendu détenu et soulèverait des difficultés dans certains pays.M. Lifang Ahlo (Chine). Conformément au système pénitentiaireen usage dans mon pays, le prisonnier ne reçoitaucun salaire, mais il est rétribué de la manière suivante:L'Etat fournit aux détenus la matière première nécessaireet ceux-ci choisissent eux-mêmes le métier ou la profession qu'ilsexerçaient antérieurement. L'Etat déduit des produits vendusles avances qu'il a faites et il garde le solde, dont une partieest affectée à l'entretien de la famille, le cas échéant; le resteest mis en réserve jusqu'à l'expiration de la peine. Nous attachonsune grande importance à ce que la somme réservéesoit assez forte pour permettre au détenu de se remettre surpied et de s'acquitter de ses obligations envers la société.M. Marc Langhlin (New-York). Lorsque le détenu a unefamille à sa charge, celle-ci devrait recevoir le salaire ou lasomme gagnée par le prisonnier, mais cette mesure ne s'appliqueraitpas aux détenus sans famille; leur pécule serait affectéavant tout à les réformer en les encourageant à travailler.Mise aux voix, la l re résolution est adoptée avec les quelquesamendements proposés.Personne ne demandant la parole sur la 2° résolution,celle-ci est adoptée sans changement.3 e résolution.M. H.-B. Ver Loren van Themaat (Pays-Bas) propose deiaire abstraction du comité prévu dans la résolution et d'exprimerle vœu que cette même question figure à l'ordre dujour du prochain congrès.
- Page 1 and 2:
DEA LA DEMANDE DE LA COMMISSION PÉ
- Page 3 and 4:
IVMalheureusement cette fois-ci ce
- Page 5 and 6:
VIIIIXII 0 section. Questions péni
- Page 7 and 8:
CONGRÈS PÉNITENTIAIRE INTERNATION
- Page 9 and 10:
XVIAutres délégués officiels:MM.
- Page 11 and 12:
XXEspagne.MM. *Cadalso, Fernando, D
- Page 13 and 14:
XXIVMM. Tyrrolls, Frank P., Capt. W
- Page 15 and 16:
XXVIIIMr. Ne al, L. B., M. D., Phys
- Page 17 and 18:
XXXIIMM. Melville, Henry, Présiden
- Page 19 and 20:
XXXVIMr. Johnson, E. M., Petersburg
- Page 21 and 22:
XLXLIMM.*le D r R. Vambery, procure
- Page 23 and 24:
PROGRAMME DES QUESTIONS.LQuestions
- Page 25 and 26:
■',XLVIIItransition entre la pén
- Page 27 and 28:
1,11DEUXIÈME QUESTION.Quelles amé
- Page 29 and 30:
LVIles pays où les ivrognes crimin
- Page 31 and 32:
LX1. La peine de mort existe-t-elle
- Page 34 and 35:
SÉANCE SOLENNELLE D'OUVERTUREDIMAN
- Page 36 and 37:
— 6 —tion of the Suprême Being
- Page 38 and 39:
— 10 —Ail human expérience sho
- Page 40 and 41:
— 14 —milieu et, cette vérité
- Page 42 and 43:
— 18 —— 19 —Mr. Président,
- Page 44 and 45:
— 21 —Professor Henderson, gree
- Page 46 and 47:
— 24 —and uncertain, the capric
- Page 48 and 49:
— 27 —nous envoie, vous, l'avan
- Page 50:
— 30 — — 31 -Mais, chers et h
- Page 53 and 54:
— 34 —— 35 —Il propose enfi
- Page 55 and 56:
— 38 —d'oindre les pieds du Chr
- Page 57 and 58:
— 43very often forgées that; and
- Page 59 and 60:
— 46 —of need and the présence
- Page 61 and 62:
PREMIÈRE SECTIONLÉGISLATION PÉNA
- Page 63 and 64:
— 54 —a) Pour quelle catégorie
- Page 65 and 66:
'I— 58 —Un tel système de dét
- Page 67 and 68: — 62 —M. Engelen (Hollande). La
- Page 69 and 70: — 66 -être d'exercer une influen
- Page 71 and 72: — 71 —préventive et pleine de
- Page 73 and 74: — 74 —but pratique de l'institu
- Page 75 and 76: — 79 —Séance du 4 octobre 1910
- Page 77 and 78: — 82 — 83 —qui suppose involo
- Page 79 and 80: — 86 —degré du besoin et la pr
- Page 81 and 82: - 91 —L'on ne maintiendra des rè
- Page 83 and 84: — 94pénalité qu'une place plus
- Page 85 and 86: - 98 —M. le prof. Vambéry. M. le
- Page 87 and 88: — 102 —échéant, comme motivan
- Page 89 and 90: — 106 —paternelle. Pour la pein
- Page 91 and 92: - 110 —tion de malfaiteurs, pour
- Page 93 and 94: DEUXIÈME SECTION.Questions pénite
- Page 95 and 96: — 118 —En Russie, les grandes p
- Page 97 and 98: — 122 —5° Le travail qui convi
- Page 99 and 100: — 126 —Cette observation est ap
- Page 101 and 102: - 130 —qu'il a fait et comment il
- Page 103 and 104: — 134 —tème de la libération
- Page 105 and 106: — 138 —Des chefs de police sont
- Page 107 and 108: 142 —se faire par voie de grâce.
- Page 109 and 110: — 146 —M. Vidal (France). En Fr
- Page 111 and 112: 150 —qui auront été condamnés
- Page 113 and 114: — 154 —par la Commission pénit
- Page 115 and 116: TROISIÈME SECTIONMOYENS PRÉVENTIF
- Page 117: Sikabony et le sien l ).— 162 —
- Page 121 and 122: — 170 —M. Thomas Holmes tient
- Page 123 and 124: — 174 —et sévère. Il y a main
- Page 125 and 126: — 178 —la nécessité d'établi
- Page 127 and 128: - 182 —M. Edwin Mulready. Nous ne
- Page 129 and 130: - 186 —nécessaire dans l'intér
- Page 131 and 132: - 190 —séparément. Dès que cet
- Page 133 and 134: — 194 —3° les vagabonds profes
- Page 135 and 136: — 198 —libération. La l re cla
- Page 137 and 138: — 202 —4. Monopole des métiers
- Page 139 and 140: — 206 —M. le D 1 ' Cooke décla
- Page 141 and 142: — 210 —dans la plupart des Etat
- Page 143 and 144: — 214 —sans l'organisation d'un
- Page 145 and 146: — 218IL Il est difficile, sinon i
- Page 147 and 148: - 222 -Miss Rosa-M. Barrett, à Kin
- Page 149 and 150: — 227 —«3. La défense (par d
- Page 151 and 152: — 230 —préventive. Le mineur n
- Page 153 and 154: — 234 —il en existe au tribunal
- Page 155 and 156: — 238 —2. Il y aurait lieu de s
- Page 157 and 158: — 242 —que désirent souvent r
- Page 159 and 160: 5— 246 —Séance du 4 octobre 19
- Page 161 and 162: — 250 —M. William Healey, direc
- Page 163 and 164: - 254 —Les enfants faibles d'espr
- Page 165 and 166: — 258 —peut être qu'affirmativ
- Page 167 and 168: — 262 —«Après examen de la qu
- Page 169 and 170:
- 266 -«5. Dans tous les cas où i
- Page 171 and 172:
— 270 —M me Marie Hofstcde, à
- Page 173 and 174:
— 274 —enfants sont trop enclin
- Page 175 and 176:
— 278 —se conforment à la loi
- Page 177 and 178:
- 282 —classes de travaux manuels
- Page 179 and 180:
— 286 —M. Néander estime que l
- Page 181 and 182:
— 290 —au bénéfice d'une pens
- Page 183 and 184:
— 294 —dans le monde et elle lu
- Page 185 and 186:
— 298 — — 299 —sur leur sor