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congrès pénitentiaire international

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— 242 —que désirent souvent résoudre les parents, pour être le mieuxéclairés possible sur les mesures à prendre à l'égard de leursenfants. Pour seconder le juge, le médecin chargé de l'enquêtedoit consulter les parents, si faire se peut, et il est presquetoujours possible de le faire. Les résultats de l'enquête nedoivent pas être rendus publics, à moins que le tribunal n'estimeque cette publicité est absolument nécessaire.M. le D r Henry-H. Goddard, à Vineland (New-Jersey). Sil'on ne procède qu'à un examen purement médical, on négligeun élément de haute importance, les infirmités mentales. Ilexiste nombre d'enfants normalement constitués au point de vuecorporel et qui ne le sont pas mentalement. Si vous ne procédezqu'à un examen médical, les enfants les plus dangereux n'aurontpas été découverts et vous les placerez, comme le disait M. leD r Butler, dans des établissements qui ne sont pas faits poureux. Si l'on n'examine pas l'état mental, nombre d'enfantsfaibles d'esprit, qui sont irresponsables, sont injustement traités.La résolution sous chiffre 3 est mise aux voix et adoptéeavec les amendements proposés par Miss Blaine et M. le D r Healy.Il est donné à cette résolution la nouvelle rédaction suivante :«En intime relation avec le tribunal pour enfants, on devraitprocéder aux enquêtes nécessaires pour compléter les renseignementssur les jeunes délinquants et faciliter autant que possiblela tâche du juge. Ces enquêtes ne devraient être faites quepar des médecins versés dans l'anthropologie, la sociologie etla psychiatrie. Le résultat n'en devrait pas être rendu public.»La discussion est ouverte sur la quatrième résolution.M. le D r van Hamel, professeur à l'université d'Amsterdam,fait observer que cette résolution n'est pas en relation directeavec la question discutée et il en propose en conséquence lasuppression.Cette proposition est adoptée et la discussion est ouvertesur la cinquième résolution, qui sera ainsi classée sous chiffre 4.M. Lublinsky propose d'amender cette résolution en yajoutant la clause suivante :«Dans le cas où l'on ne pourrait éliminer le jury descauses de mineurs, il serait institué un jury spécial de quatreexperts siégeant avec un juge du tribunal pour enfants.»— 243 —M. Wilkin déclare approuver la résolution sous la réserveque le conseil ne soit donné au prévenu que dans les cas oùil serait jugé nécessaire.M /.-/. Kelso, président du comité en faveur des enfantsmoralement négligés d'Ontario, à Toronto (Canada).Personnellement, j'estime que le conseil proposé dans larésolution n'a pas sa raison d'être, attendu que le juge estfort bien placé pour procéder en connaissance de cause et pourprendre à l'égard des jeunes délinquants les mesures qui luiparaissent de nature à concourir au bien de l'enfant. A ceteffet, il procédera aussi scientifiquement que possible.L'orateur dépose sur le bureau une petite brochure illustréedans laquelle il a résumé ses idées sur les quatre questionsqui rentrent dans le programme de la quatrième section. Cettebrochure est conçue comme suit en ce qui a trait à la premièrequestion.«Les jeunes délinquants doivent-ils être soumis à la procédureappliquée aux adultes? Si non, quels sont les principesqui devraient guider la procédure appliquée aux enfants et auxadolescents?«A la première question, je réponds négativement, pour lasimple raison que les jeunes délinquants sont des enfants inexpérimentés,dont le cœur est encore assez tendre pour êtreinfluencé par des appels à leurs instincts latents, mais nonencore développés. L'enquête sur leur délit doit être faite sansles formalités des tribunaux ordinaires et doit avoir autant quepossible le caractère d'une instruction qui serait faite par unpère ou une mère. Le juge doit être animé de sentimentsphilanthropiques; il doit savoir lire en quelque sorte le caractèred'un enfant et avoir la ferme volonté de consacrer le temps etla pensée nécessaires pour découvrir la meilleure solution. Onne peut fixer aucun critère pour choisir les moyens à employerdans chaque cas, car les enfants sont loin d'avoir les mêmesdispositions et la même éducation. Le délit commis est ici d'uneimportance minime. C'est la vie de famille et le milieu quidoivent être étudiés avec soin, si l'on veut pouvoir remédierau mal. Une chose est certaine, c'est qu'on ne peut espérer

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