— 36 —:-du criminel, c'est la plus haute protection et la répression la | ;a besoin d'un ministère. Il fut permis, même à Marie-Madeleine,le crime. Israël doit assurer l'application de la loi contre les 1— 37 -plus efficace. Car le malfaiteur est toujours un membre de lacriminels, s'il veut que ses étendards flottent victorieux sur ceux I société humaine.de ses ennemis.f Il n'y a rien de plus dangereux ni de plus coûteux qu'unTant qu'Achan se promènera parmi ses tentes intactes, | criminel. Il n'y a rien de plus bienfaisant et de plus nobleles armées de Joshua chancelleront et tomberont devant l'ennemi, t 1qu'un homme relevé. L'oppression ne rend pas l'homme meilleur.Peut-être la punition n'est-ëlle pas toujours appropriée au crime; ï L'homme n'a pas été créé pour être détruit. Dieu veut pourmais néanmoins il en faut faire l'essai. Il ne faut pas permettre fque la réforme pénitentiaire soit mal comprise. Il ne s'agit pas hla société faire de la vallée une porte pour l'espoir, ainsi quela société humaine le fait pour l'individu, en transformant sond'empêcher l'exécution de la loi, ni d'en autoriser la violation. î> Achan en une porte ouverte à l'espérance.Ce n'est ni du sentimentalisme ni de la sensibilité paternelle, fII. Cette transformation a lieu dans l'âme du prisonnier dansC'est tout simplement la loyauté du citoyen qui s'exprime en \Zsa vallée d'Achan.des termes de fraternité humaine. Il y a là lès dix comman- |déments gravés sur des tables de marbre et lus à la lumière1. Par une juste interprétation de l'idée de la société humaine.du Sermon sur la montagne. Il doit y avoir une loi pour que f:'la société puisse exister. Et du moment que la criminalité existe, tla punition doit subsister aussi.Le fait que les hommes vivent côte à côte leur imposemaintes obligations — le mot « voisin » implique à lui seul l'idéedu devoir. La parole suivante de Sénèque est d'une grandeSelon moi, cette punition est essentiellement rétributive. K- sagesse: «Dieu a placé l'homme parmi des hommes, afin qu'ilsCe n'est pas la passion qui doit en donner la mesure, ni l'esprit - s'entr'aident». Mon frère n'est pas là pour que je l'exploite,de vengeance, — mais la raison et la conscience. Toute répressionimplique une réparation, même dans les lois de lanature. Ce serait une erreur que de placer dans les cellulesmais pour que je l'aide. L'or n'existe pas pour l'or, ni uneinstitution pour elle-même, ni la philosophie pour elle-même,ni même l'évangile pour lui-même. Ces choses sont toutes làd'une prison des appareils téléphoniques et des festons de pour servir l'homme. Gouvernements et livres, institutions depourpre. Dans l'action du gouvernement il y a place encore v' bienfaisance, associations de toutes sortes, religions, ce ne sontaujourd'hui pour des murailles de pierre et même pour l'appareil 'e que des échafaudages pour édifier — l'homme.de la mort. {j Ce principe fut exposé dans son sens le plus ample et le plusIl n'a jamais été populaire de prêcher l'évangile de la peur. | synthétique dans la parole de l'Ecriture : « Portez les fardeauxEt tout de même, elle a sa place dans l'action divine — et sa |mission dans le gouvernement des hommes. Chaque homme a gses chagrins de temps en temps et c'est en eux qu'est son |salut. L'espoir n'est qu'un mot plus doux pour la peur, mot |qui, en même temps, contient l'idée (nécessaire) d'une protection, ILa défense de soi-même est la première loi de la nature. Il ne |doit pas être permis au loup de rôder à travers les rues. L'idée fde la punition a trouvé récemment sa formule plus claire etdurable, sa conception la plus large. Des congrès comme |celui-ci seront consacrés avec sagesse à la question du relèvement |des détenus. Voilà l'idée suprême de la punition. La réforme |les uns des autres, afin d'accomplir la loi du Christ». Qui donne,reçoit ; est aidé, qui aide. Il y a dans l'idée de la caste tous leséléments de la désagrégation et du chaos. La civilisation chrétiennedoit reconnaître d'une façon plus claire l'unité humaineet, en la reconnaissant, repousser et dénoncer l'isolement et lesprivilèges des classes et des situations sociales. L'époque oùnous vivons est l'âge des spécialistes. La présence d'un spécialisteimplique la nécessité de l'existence d'un autre. S'il excelle enune direction, c'est qu'il est insuffisant dans d'autres, auxquelles unautre spécialiste doit pourvoir. Nous sommes tous des spécialisteset nous avons besoin les uns des autres. La vie du plus humble
— 38 —d'oindre les pieds du Christ Le mot d'ordre d'aujourd'hui, c'estla fraternité.2. Par une juste compréhension de l'idée de l'humanité.L'homme, couronnement de la création, est fait de poussière,mais ses pensées volent vers les étoiles. Son origine est dansle souffle de Dieu; l'éternité est sa destinée. On peut altérercette image, on peut la déformer, l'avilir, la souiller — ellesubsistera quand même. «Il l'a créé selon l'image du Seigneur».Et tous les outrages de ce côté de la tombe ne peuvent détruirela possibilité d'une telle restauration. Le Christ annonce à touthomme la merveilleuse promesse. Il est pour nous l'image duDieu invisible et son admirable Personnalité humaine, c'estl'idéal dont peut se rapprocher toute âme créée selon l'imagede l'Invisible. Nous ne trouvons pas le Christ dans ce quenous savons des hommes, mais nous trouvons l'homme dansce que nous savons du Christ. Voilà en quoi consistent lespuissantes espérances par lesquelles nous devenons hommes.Les philosophies humaines, les raffinements subtils, les restrictionssociales — sont passagères et limitées. Le fait réel n'a pasde limites, sauf la plénitude de tout ce qu'est pour nous Jésus-Christ. C'est là l'évangile que l'humanité attend. Même l'espoirchrétien a désespéré et même la foi chrétienne a été infidèle.Le désespoir, c'est la mort. L'espoir, c'est le courage. Lapatience du Seigneur est un blâme pour tout découragementhumain. La réalité du Christ, c'est l'idéal des plus humbles.3. En acquérant une juste conscience du secours assuré.C'est l'oeuvre de Dieu. Nous sommes ses collaborateurs.L'épreuve de tout système réside dans l'homme qu'il fait. Laréforme pénitentiaire fait des hommes ; elle offre aux vaincusune nouvelle planche de salut, d'autres promesses aux désespérés.Elle annonce le retour à l'exilé et ouvre une porte à l'espoirde sortir de la vallée de stérilité. C'est un évangile pareil quevisent les paroles du Maître: «Je suis toujours avec vous».L'Esprit divin est d'accord avec notre esprit humain quand nousouvrons les portes des prisons à ceux qui sont dans les fers.Nous sommes en bonne compagnie. Notre œuvre porte lesceau de l'approbation du Tout-Puissant et la certitude du succès.Nous devons nous souvenir de la grandeur spirituelle et de la— 39 —puissance de cette œuvre pour ne pas devenir prosaïques etdurs, pour ne pas tomber dans le pessimisme. La promesses'adresse non seulement au travailleur, mais aussi à l'hommeaffaissé. C'est la vie spirituelle transformée qui doit inspirertoute action, chaque effort et chaque résultat. La réforme serasuperficielle si elle n'est pas le résultat de la régénération.La législation à elle seule rie fait pas de bons citoyens. Deshabits propres ne sont pas une preuve de la santé du corps.L'évangile du Christ, c'est le seul et suprême salut de l'hommeet de l'humanité. L'homme régénéré, c'est celui qui revientà lui-même. Le cœur emprisonné doit être illuminé de cettelumière, dont les rayons font fondre chaînes et fers et indiquentla route vers l'amour et la solidarité.La porte de l'espoir est gravement obstruée par desobstacles. C'est en les éloignant que l'on accélère la transformationnécessaire.1. Le politicien: La politique doit laisser la prison — etles prisons doivent être placées en dehors de la politique.2. La presse : Embellir le crime ou le criminel et plaisanterà ce sujet, c'est une triste besogne qui déshonore la loi etdéprave les consciences.3. La comparution devant les tribunaux en audience publique.— Il y a dans cette pratique une sérieuse offense au respectque la femme se doit à elle-même. Elle l'expose inutilementà la honte et l'induit à de nouveaux avilissements.4. Le délinquant mineur: Son infraction provient très souventde l'ignorance et non de la révolte ; il a besoin d'un père etnon d'un officier de police ; des jeux en plein air le protégerontmieux que des murailles de pierre; il a le droit de demanderà la communauté qu'elle reconnaisse les conditions de sa nature,qu'elle l'élève et lui donne les occasions nécessaires pour sepréparer un meilleur avenir.
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