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congrès pénitentiaire international

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- 182 —M. Edwin Mulready. Nous ne pouvons pas pour le momenttrancher la question de savoir si l'ivrognerie est un délit ouune affection morbide ; on ne pourrait pas non plus, sans delongues et minutieuses enquêtes, se prononcer sur la questionde la curabilité ou de l'incurabilité de l'ivrogne.L'hôpital d'Etat du Massachusetts va introduire une innovationdans le traitement des ivrognes inoffensifs et non criminelsdes deux sexes, en les internant longtemps dans unecolonie où ils seront tenus de subvenir à leurs besoins parleur propre travail. Cette mesure est destinée à compléter cellesqui sont déjà en vigueur à l'hôpital pour le traitement desbuveurs.Il y aurait lieu de se mettre aujourd'hui d'accord sur certainsprincipes et d'écarter de la discussion toute autre question.La discussion générale est close.M. le président met aux voix la l re résolution proposée parM. Gibbons. Cette résolution est votée sans changement.M. le président propose ensuite d'ajouter à la 2" résolutionle nouvel alinéa suivant qui lui paraît résumer les desiderataexprimés par plusieurs orateurs:«Il est désirable que l'on étende encore, sous le contrôlede l'Etat, le système d'une détention des ivrognes criminels,afin de réprimer leur penchant dans sa première période etd'éviter ainsi des condamnations répétées et inutiles. »La résolution sous chiffre 2 est mise aux voix et adoptée,et il est décidé de compléter les deux résolutions par l'adjonctionqu'a proposée M. le président et qui figurera comme3 e résolution.Les résolutions qui viennent d'être votées seront doncsoumises à l'assemblée générale dans la teneur suivante:I. Le Congrès constate le sticcès de l'expérience faite durantces dix dernières années par certains pays qui ont consacrédes établissements spéciaux à la détention prolongée (deux outrois ans) de criminels ivrognes d'habitude.II. // estime qu'il n'y a pas lieu de compléter par des traitementsmédicaux spéciaux la discipline de ces établissements.— 183 —III. // est désirable que l'on étende encore, sous le contrôlede l'Etat, le système d'une détention des ivrognes criminels,afin de réprimer leur penchant dans sa première période et//'éviter ainsi des condamnations répétées et inutiles.La séance est levée à midi./.(.- secrétaire, 'ROGERS.Le président,EVELYN RUGGLES-BRISE.Séance du 5 octobre 1910.Présidence de Sir EVELYN RUGGLES-BRISE.L'ordre du jour appelle la discussion de la 2 e questiondu programme de la section. Cette question est ainsi conçue:Quelles sont les dispositioris à prendre en vue de la répressiondu vagabondage et de la mendicité, en se plaçantau point de vue de la tendance criminaliste moderne? Quellesrègles doivent être adoptées pour l'organisation de maisonsde travail pour mendiants et vagabonds ?Avant de donner la parole à M. Lewis, rapporteur général,M. le président annonce, à la demande de M. le D r Dresselhuis(Pays-Bas), que ce dernier avait l'intention de prendre part àla discussion de la 2 e question et qu'il avait rédigé dans cebut un rapport déposé sur le bureau. Obligé d'assister ce matinà la séance de la 1 10 section et ne pouvant ainsi exposer personnellementses idées dans cette enceinte, M. Dresselhuisespère, toutefois, qu'on voudra bien insérer son rapport dansles actes du congrès.Déférant à ce désir, l'assemblée décide, sur la propositionde la présidence, que le travail de M. le D r Dresselhuis serapublié in extenso dans le procès-verbal de la séance de ce jour.Ce rapport est conçu ainsi qu'il suit:

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