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congrès pénitentiaire international

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LVIles pays où les ivrognes criminels ont été l'objet d'un traitementpénal ad hoc. Ce résultat fournira également les indicationsnécessaires pour répondre à la deuxième question, pourla solution de laquelle il est désirable que le côté médical del'action exercée sur les détenus et les expériences faites à leurégard soient l'objet d'une étude spéciale.SECTION IV.Questions relatives à l'enfance et aux mineurs.PREMIÈRE QUESTION.Les jeunes délinquants doivent-ils être soumis à la procédureappliquée aux adultes ? Si non, quels sont les principesqui devraient guider la procédure appliquée aux enfants etadolescents?La nécessité de recourir à une procédure spéciale et àun traitement pénal ad hoc à l'égard des jeunes délinquantsest aujourd'hui généralement reconnue, et il suffit de citercomme exemple l'extension prise aux Etats-Unis par le régimedes tribunaux pour enfants et l'intérêt toujours croissant quecette institution provoque dans d'autres pa}^, notamment enEurope et en Australie. Il convient donc d'étudier le problèmesous toutes ses faces, en exposant et consultant les expériencesdéjà recueillies aux Etats-Unis et en recherchant le meilleurmoyen d'adapter le régime en question aux conditions desautres pays.DEUXIÈME QUESTION.Doit-on créer des établissements spéciaux pour enfantsanormaux (arriérés, faibles d'esprit) manifestant des tendancesmorales dangereuses ?La nécessité de faire de la pénalité un traitement appropriéde l'individu qui en est l'objet a déjà conduit plus d'unEtat à créer des établissements spéciaux pour les condamnésdont la mentalité est anormale. Si l'on considère qu'uneLVIIaction rationnelle est tout aussi nécessaire à l'égard de l'enfantqu'à l'égard de l'adulte, on en vient tout naturellement à sedemander si des mesures ne devraient pas être prises pouliesenfants anormaux manifestant déjà des tendances denature à faire craindre qu'ils ne deviennent plus tard des criminels.Examiné à un point de vue essentiellement pratique,le problème comprend la double question de savoir commentétablir la limite au delà de laquelle une action préventiverisquerait d'être injustifiée ou prématurée, et s'il y a nécessitéde créer des établissements spéciaux de toutes pièces, ou possibilitéd'atteindre le but autrement.TROISIÈME QUESTION.Quelles sont les mesures à prendre pour combattre l'oisivetéet le vagabondage des enfants dans les grandes villes?'11 est malheureusement incontestable, que dans les grandesvilles, on voit aujourd'hui augmenter le nombre des enfantsabandonnés à eux-mêmes et livrés ainsi au vagabondage et àla mendicité. Ce phénomène prend des proportions inquiétanteset préoccupe déjà les autorités et les sociétés philanthropiquesde plus d'un pays. La question pose le problème dans lestermes les plus généraux. Il s'agit tout d'abord de l'étudier enlui-même et de déterminer, autant que possible, l'étendue dumal. L'on recherchera ensuite les solutions les plus pratiqueset les plus efficaces pour y porter remède.QUATRIÈME QUESTION.Convient-il de prendre des mesures spéciales de protectionà l'égard des enfants nés hors mariage, et quelles pourraientêtre ces mesures?Les statistiques pénales accusent d'une manière concordantela proportion relativement considérable d'individus desdeux sexes nés hors mariage dans le nombre total des délinquants.L'on peut affirmer que ces individus sont le plus souventjetés dans l'armée des criminels par les conditions déplo-

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