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congrès pénitentiaire international

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— 170 —M. Thomas Holmes tient à appeler l'attention de la sectionsur les points suivants:1° A l'heure qu'il est, les prisons ne peuvent subvenir ellesmêmesà leurs dépenses, mais doivent recourir pour celaaux impôts payés par les contribuables.2° Ce sont les travailleurs pauvres qui paient la majeurepartie des impôts et c'est sur eux que la dépense pèseraitle plus lourdement.3° Si l'Etat prend soin des familles des détenus, il commetune injustice envers les travailleurs indigents.4° Si la philanthropie coopère avec l'autorité, il n'en résulteaucune charge pour le public et l'on ne commet aucuneinjustice envers la société.M. le pasteur Fredenhagen (Kansas City). En réponse auxobjections présentées par M. Holmes, je tiens à faire observer:1° que les personnes qui ont un droit primordial et inaliénableau salaire d'un homme, celui-ci fût-il même en prison,c'est avant tout sa famille ou les individus légalement àsa charge ;2° que le système de rétribution des détenus, lorsqu'il estlégalement appliqué, augmente les revenus de l'institutiondans une mesure suffisante pour qu'on puisse payer unsalaire raisonnable;3° que le nombre des détenus, comparé au chiffre de lapopulation totale d'un pays quelconque, est si faible etla dépense à la charge de chaque contribuable si minimeque personne ne s'en apercevra.MM. Stelman, Mulready, OU, Venn et Kranenburg présententencore quelques observations et la discussion est close.La nouvelle résolution proposée par M. le président estmise aux voix et adoptée à une grande majorité. La troisièmequestion est ainsi définitivement réglée pour la section et ellene reviendra que devant l'Assemblée générale.— 171 —La section aborde ensuite la quatrième question de sonprogramme, ainsi conçue :L'expérience de plus de dix années faite en certains payspossédant des établissements spéciaux avec détention de longuedurée (2 ou 3 ans) pour ivrognes criminels, même récidivistes,a-t-ellc réussi ou non?Faut-il compléter le traitement spécial pénitentiaire appliquédans ces établissements par des traitements médicaux' spéciaux?M. le président annonce que M. B. Burritt, secrétaire-adjointde la « States Charities Aid Association » et M. J.-S. Gibbons(Irlande) s'étaient obligeamment chargés de rédiger un rapportgénéral, et qu'après entente, c'est ce dernier qui fonctionneracomme rapporteur.M. Gibbons présente son travail dans les termes suivants:«Le Congrès de Budapest avait voté une résolution tendantà prolonger la durée de la détention pour les ivrognesqui ont commis des délits.La question qui nous est posée aujourd'hui est celle desavoir :1° si les expériences faites dès lors ont été couronnées desuccès et2° s'il y a lieu de compléter par des traitements médicauxspéciaux celui qui a été appliqué jusqu'ici dans les établissementsad hoc.M. le D r Branthwaite, inspecteur sous le régime des décretsanglais de 1908 concernant les ivrognes, constate que la loiautorisant la détention prolongée des ivrognes dont le viceest invétéré, est en vigueur en Angleterre depuis plus de dixans; elle est applicable à la fois aux ivrognes criminels et àceux qui sont en état d'ébriété dans un lieu public ou qui sonttrouvés ivres et causent du scandale pour la quatrième foisdans la même année. Les délits des ivrognes de la premièrecatégorie consistent surtout dans l'abandon de famille, le recelet la tentative de suicide. La loi n'a pas été appliquée enAngleterre aussi strictement que l'auraient voulu ceux qui enavaient été les promoteurs; on a eu tort de ne pas imposer

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