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congrès pénitentiaire international

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— 240 —principes de l'éducation», au lieu des mots «la pédagogie»,proposés par M. Lublinsky.M. le juge William-H. DeLacy, juge du tribunal pour enfants,à Washington. Etant donné qu'il n'y a pas de classe qui puisseêtre désignée sous le nom de «classe criminelle», je propose desupprimer l'épithète «criminelle» qui suit le mot anthropologie.Au fond, je ne vois pas dans cette résolution sous chiffre 2 unegrande utilité pratique ; les juges n'en étudieront pas moins l'anthropologie,la sociologie, la psychologie, car aucune connaissancen'est inutile à l'homme de loi. Son étude, c'est celle de l'homme.Madame Blâme (Chicago) estime qu'il conviendrait de mentionnerdans la résolution discutée que les qualités requisesdes juges à choisir devraient être avant tout de comprendreles enfants et de les aimer.M. Arthur Towne, secrétaire de la commission pour la miseà l'épreuve à Albany. Il me semble que la résolution proposéeexagère un peu les qualités d'éducation du juge. Il importeavant tout que le juge porte personnellement aux enfants ungrand intérêt et qu'il leur témoigne une sincère affection. Dansbien des localités, il n'est pas possible que le tribunal soitprésidé par un homme versé dans l'anthropologie, la psychologie,la sociologie et la psychiatrie. J'admets volontiers qu'ilest désirable de posséder un juge ayant fait de ces sciencesune étude spéciale, mais le facteur le plus important, c'est quele juge soit animé d'un ardent amour de l'humanité et possèdeles qualités requises d'un bon juge.M me Barrows (New-York) estime qu'on ferait mieux desupprimer la deuxième résolution, attendu que les études àfaire par les juges ne rentrent pas dans la question posée.L'amendement proposé par M. Lublinsky est mis aux voixen opposition à celui de Madame Young, qui tend à substituerles mots «les principes de l'éducation» à l'expression «la pédagogie»,proposée par le premier.L'amendement de Madame Young obtient la majorité.Les amendements proposés par M. DeLacy et MadameBlain sont adoptés sans opposition, puis la deuxième résolutionest votée dans son ensemble avec la nouvelle rédaction suivante:— 241 —« Les magistrats appelés à juger des jeunes gens devraientêtre préalablement choisis parmi les personnes qui comprennentet aiment les enfants. Ils devraient être spécialement versésdans l'anthropologie, la sociologie, les principes de l'éducationet la psychiatrie. »La discussion est ouverte sur la troisième résolution.M. le juge DeLacy. L'enquête doit tendre à venir en aideà l'enfant sous tous les rapports : au point de vue médical,chirurgical, physique et mental. Mais la méthode ne doit pasrevêtir un caractère inquisitorial.M. Amos Butler, président de l'« American prison Association»,à Indianapolis. Personnellement, je suis favorable àl'idée qui a dicté la résolution proposée. Nous recevons, dansnombre de nos établissements, des enfants qui ne devraient pasy être admis. Pour que l'on puisse donner à l'enfant le traitementqui lui convient, il y a lieu de le soumettre à un examenphysique et mental avant le jugement.M me Charlotte Dye, directrice de l'institution pour filles àClermont, Indiana. Pour que des enfants puissent être placésdans l'établissement approprié, il importe de les faire entrertout d'abord dans un hôpital ou une maison de détention pendantune période assez longue, qui permette au médecin ou à unautre expert de les examiner sérieusement au double point devue physique et mental.M. Robert Wilkin, juge au tribunal pour enfants, à Brooklyn(New-York), estime que l'examen médical et toutes les mesuresà prendre ne devraient avoir lieu qu'après la condamnation.M me Blaine (Chicago). Il y aurait lieu de procéder avecle concours du tribunal pour enfants à toutes les enquêtes denature à procurer des renseignements exacts sur le jeune délinquantet à permettre au juge de se prononcer en parfaiteconnaissance de cause. Ces enquêtes ne devraient être confiéesqu'à un médecin bien qualifié.M. le D 1 ' Healy, directeur de l'institut psychopathique pourenfants, à Chicago. La plupart des objections formulées contrel'examen mental et médical approfondi sont plus théoriquesque pratiques. Les cas à examiner sont des problèmes définisActes du Congrès pénitentiaire <strong>international</strong> de Washington, vol. I. 16

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