— 10 —Ail human expérience shows that power of man over m anwill be abused if uncontrolled. The necessary and wholesomediscipline of a pénal institution not only furnishes great opportunitiesfor tyranical conduot on the part of prison officiais,but renders it peculiarly difncult for a prisoner with just causeof complaint to obtain redress or even a hearing of his complaint.Ail pénal institutions, particularly jails, détention houses, andpolice station houses, should be subject to fréquent Visitationby boards or eommittees, preferably unofficial in character,except in so far as they may be empowered by law to visitand inspect. There can be no more effectuai guaranty againstabuse of power by prison officiais than the liability at anymoment to a visit by an outside committee or citizen authorizedby law to inspect any part of the establishment and to questionalike prisoners and officiais.In closing, I beg to express y^ou the great interest whichthe Président feels in your délibérations, and in the languageof the English ritual the hope that your consultationsmay be directed and prospered to the advancement to theglory of God, the safety, honor and welfare of ail His people,and to the end that ail things may be so ordered and settledthrough y^our endeavors, upon the best and surest foundations,that peace and happiness, truth and justice, religion and piety,may be established among ail nations for ail générations. (Prolongedapplause.)(TRADUCTION)Mesdames et Messieurs du Congrès pénitentiaire<strong>international</strong> !J'ai le privilège et le plaisir de vous souhaiter, au nom duPrésident des Etats-Unis, la bienvenue dans notre pays et dansnotre capitale.Bien que la première proposition d'un Congrès <strong>international</strong>pour discuter des questions pénitentiaires et de discipline correctionnelleait été faite par le Gouvernement des Etats-Unis —néanmoins cette huitième réunion du Congrès est la premièrequi ait lieu dans ce pays. C'est donc avec un plaisir spécial— 11 —que je salue votre arrivée, en conformité de l'invitation duPrésident des Etats-Unis, approuvée, autorisée et demandéepar résolution commune des deux Chambres du Congrès, le3 mars 1905.Le but du premier Congrès avait été formulé comme suit:« Recueillir de solides statistiques en matière pénitentiaire ;rassembler tous renseignements dans ce domaine; comparerles expériences faites suivant les différents systèmes pénitentiaires,ainsi que les effets des divers systèmes en vigueur enmatière de législation pénale. Comparer les diverses formesde punition et de traitement pénal au point de vue de l'intimidationproduite, ainsi que les méthodes adoptées pour laprévention et la répression du crime. »Cet exposé bref, mais compréhensible, du but du premierCongrès peut en même temps servir de description des programmesde vos réunions suivantes. Il est difficile d'exagérerla valeur de l'échange des pensées et des renseignements quia caractérisé ces Congrès. C'est principalement par de pareillesréunions et discussions publiques qu'une pensée éclairée esten mesure de créer la législation et d'en influencer l'application.Au sujet de l'idée de la prévention et de la punitiondu crime, il s'est produit un grand changement dans l'attitudedes nations civilisées depuis l'époque où l'auteur du livreintitulé « Thoughts on Executive Justice with respect to ourCriminal Laws, particularly on the Circuits », publié à Londresen 1785, écrivait les paroles suivantes:«En ce qui concerne la sévérité de nos lois, je n'en connaispoint qui ne soient du plus salutaire effet; car c'est parelles qu'est arrêté le penchant brutal chez ceux qui en sontl'objet, de commettre les crimes et les infractions contre lesquelssévissent nos lois. »Ce que valaient ces « lois salutaires » résulte de la descriptionfaite par Blackstone, qui constate que :« parmi les actions si nombreuses que les hommes sontexposés à commettre tous les jours, il n'y en a pas moins decent soixante que la loi a qualifiées de crimes sans bénéficede clergé, soit, en d'autres termes, dignes de mort immédiate. »
— 12 —Il est vrai que, même en 1785, les opinions de l'auteur dece livre, ouvertement destiné à être le guide des magistratsdans l'application des textes du code pénal véritablement draconien,qui de ce temps était en vigueur en Grande-Bretagne,que ces opinions, dis-je, ne prévalaient pas sans restriction parmiles juges et magistrats de l'Angleterre. Car, peu auparavant,Blackstone écrivait ce qui suit dans ses commentaires sur leslois de l'Angleterre:« Comme conclusion de l'ensemble, nous faisons remarquerque des punitions d'une sévérité déraisonnable, surtout si ellessont appliquées arbitrairement, produisent moins d'effet, aupoint de vue de la prévention du crime et de la correctiondes mœurs d'un peuple, que des punitions qui sont généralementplus indulgentes, mais en même temps dûment accompagnéesde distinctions en ce qui concerne l'application de lasévérité.Une multitude de lois sanguinaires (à côté du doute quel'on peut avoir au sujet du droit d'en faire) prouvent de mêmeune défectuosité manifeste de la sagesse du pouvoir législatifou de la force du pouvoir exécutif. C'est une espèce de charlatanismede la part d'un gouvernement et une preuve qu'illui manque le savoir-faire d'appliquer le même remède universel,l'«ultimum supplicium», à tout cas difficile.»Les lois humaines visent nécessairement les relations desêtres humains avec la société organisée. C'est seulementquant aux relations de l'individu avec la société organiséeque les gouvernements s'occupent des relations entre les individuseux-mêmes ; et le but de toute législation pénale doitêtre d'obtenir une obéissance générale aux règles que la sociétéorganisée adopte de temps à autre pour son gouvernement.Ces règles prescrivent certaines choses et en défendent d'autres.Pour assurer l'obéissance aux règles, les peines ont été inventées.Même un écrivain aussi sanguinaire que l'auteur de« Thoughts on Executive Justice » dit que « la prévention ducrime est le but final de toute sévérité légale ; bien plus, ;l'exercice de cette sévérité en faisant un exemple des coupables in'a d'autre but que d'empêcher les autres et d'atteindre ainsi ;le grand but de la prévention du crime. »— 13 —Et Blackstone déclare que le but de la peine est « nonune expiation du crime commis ; car cela doit être laissé à lajuste détermination de l'Etre suprême, mais une précautioncontre des infractions à venir de la même espèce» (id. p. 11).L'insuccès absolu des codes barbares du XVIII e siècle pourobtenir la prévention du crime frappe des penseurs tels queBeccaria, Howard et Bentham, et la révélation de la conditiondes prisons et des résultats fâcheux de l'emprisonnement,publiée par John Howard et plus tard par Elisabeth Fry, amenaune enquête parlementaire et des réformes législatives. Amesure que le sujet fut plus étudié, on s'aperçut que le seulexemple des conséquences du crime n'est qu'un moyen imparfaitd'obtenir le respect de la loi si, à l'expiration de la peine, leprisonnier est rejeté au sein de la société, marqué d'infamie etavec les portes de l'Espoir et de la Charité à jamais ferméespour lui. Donc la législation moderne s'efforce non seulementd'empêcher le crime en faisant un exemple du coupable, maissurtout de convaincre le coupable qu'il est sage d'obéir auxlois, et, ce faisant, de lui rendre une place utile dans la société,de façon qu'il puisse y vivre en conformité avec la loi.Au premier congrès pénitentiaire <strong>international</strong>, M. Z.-R.Brokway, maintenant célèbre avec raison comme fondateur du«Système pénitentiaire d'Elmira», a lu un rapport sur «lesdétenus et leur réformation » dans lequel il avance une propositionque peu d'entre nous oseraient contester aujourd'hui.C'est que «les sentiments de gens civilisés admettent dès maintenantque la protection de la société est la justification et l'objetprincipal de l'emprisonnement; que la protection ne peut pasêtre obtenue sans réforme du criminel, ni sans qu'il soit gardésous le contrôle de l'autorité légale. Donc, la réforme est lebut immédiat recherché».Les congrès successifs ont beaucoup fait pour améliorerles conditions des institutions pénales dans bien des pays etpour éveiller et diriger la pensée humaine, libre de sentimentalisme,sur tout ce qui concerne le crime et sa répression.La prévention du crime ne peut être étudiée dans aucun deses domaines avec plus de fruit qu'en ce qui concerne lesjeunes délinquants. L'homme est premièrement le produit d'un
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