— 248exceptionnellement vicietix puissent être détenus en prison pouliesempêcher d'exercer sur d'autres prévenus moins dépravésl'influence néfaste et corruptrice que l'on constate si souventdans les établissements actuels de détention.M. le professeur Ugo Conti (Rome). Mon principe est quel'autorité chargée des affaires des jeunes délinquants est lamieux placée pour s'occuper aussi de l'état d'abandon. Avanttout, il faut pourvoir à l'abandon, qui est la cause principale,semble-t-il, de la criminalité des enfants et des adolescents.Dans le premier âge, abandon et faute ne font qu'un : quijuge de l'abandon doit juger de l'infraction.M. le juge Harry-H. Baker (Boston) appuie l'amendementproposé par M. Healy et donnerait en conséquence la rédactionsuivante à la 7 e résolution :« Les jeunes prévenus arrêtés et non encore libérés nedevraient être détenus en prison que dans des cas exceptionnels».Cette nouvelle rédaction est adoptée.M. le D r J.-A. van Hamel (Amsterdam) propose l'adoptionsans changement de la 8 e résolution.Cette résolution est votée sans opposition.M. le D r J.-A. van Hamel estime que la résolution souschiffre 9 devrait être renvoyée à la commission pour nouvelexamen.Cette motion est adoptée.M. Albert Mathewson, juge à Boston, propose l'adoptiond'une résolution additionnelle portant que, dans la mesurepossible, les jeunes femmes et les mineurs devraient êtrepréalablement traduits devant le tribunal, qui déciderait si lesdélinquants de cette catégorie doivent être arrêtés ou mis volontairementà l'épreuve.Cette motion, signée par cinq membres de la section, estadoptée.Il est donné lecture de la motion suivante, déposée parM. Arthur-W. Towne, A. John, Isabel Barrows, A. Mathewson,Ella-F. Young et E. Blaine :«Les soussignés proposent que l'on insère dans les résolutionsle principe que les jeunes délinquants devront toujours— 249 —l'aire l'objet d'audiences spéciales et ne jamais être examinésdans des séances où le tribunal est appelé à juger aussi desdélinquants adultes. »Cette motion est adoptée et renvoyée à la commission, quiprésentera demain un nouveau projet de résolutions tenantcompte des décisions déjà prises et des divers desiderataexprimés sur l'ensemble de la l re question.La section aborde ensuite l'examen de la 2" question deson programme, ainsi conçue :« Doit-on créer des établissements spéciaux pour enfantsanormaux (arriérés, faibles d'esprit) manifestant des tendancesmorales dangereuses / »11 rapports ont été présentés sur cette question parMM. Henri Baird-Favill, à Chicago ;Jules Le Clec'h, juge au tribunal civil de Morlaix (France) ;le D 1 ' 0. Decroly, directeur de l'institut d'enseignementspécial à Bruxelles et M e Niko Gunsburg, avocat àAnvers ;D.Drill, professeur à l'institut psycho-neurologique deSt-Pétersbourg ;Henri-H. Goddard, D 1 ' ph., directeur du département desrecherches psychologiques à l'école spéciale pour enfantsfaibles d'esprit des deux sexes, à Vineland, New-Jersey ;J.-Chr. Hagen, directeur de l'internat correctionnel deFalstad (Norvège);Luther Halsey - Gulick, président du Comité d'extensiondes terrains destinés aux récréations des enfants;Paul Néander, directeur de l'asile Roukavichnikoff, àMoscou ;le D 1 ' Georges-Paul Boncour, médecin en chef de l'Institutmédico-pédagogique de Vitry;le Y)* Daniel Phelan, médecin - chirurgien du pénitencierd'Etat, à Kingston (Canada);le D r Arnold Rypperda-Wierdsma, médecin de l'école decorrection (Tuchtschool), à Nimègue (Pays-Bas).
— 250 —M. William Healey, directeur du «Juvénile PsycopathicInstitute », à Chicago, présente le rapport général suivant:« Te dois tout d'abord féliciter la 4 e section au sujet del'excellence, si ce n'est du nombre, des rapports rédigés surla question qui nous occupe. Bien qu'il y en ait relativementpeu, ils n'en présentent pas moins, dans leur ensemble, uneœuvre de valeur. Le point le plus important peut-être à releveren les passant ici en revue, c'est l'extrême diversité desopinions qui y sont exprimées. Même sur la simple question desavoir s'il y a lieu ou non de créer des établissements spéciauxpour enfants anormaux, les auteurs se prononcent, ennombre à peu près égal, pour l'affirmative ou la négative. Ily a également une grande diversité dans l'exposé détaillé desarguments théoriques et pratiques invoqués de part et d'autresur la question principale.La divergence d'opinions paraît devoir être attribuée, enpartie tout ou moins, au défaut d'entente sur la définitionexacte du sujet discuté. Mais elle est due aussi, dans une certainemesure, aux différences d'estimation du degré de corrélationqui existe entre l'imperfection mentale et le délit, ainsiqu'aux divergences de vues sur la proportion réelle des casde cette nature, avec corrélation déterminée, présentant descaractères amendables, d'une part, et incorrigibles, d'autre part.Elle doit être attribuée également aux différences très prononcéesdans l'expérience personnelle des rapporteurs; celled'un médecin des prisons, par exemple, ne peut être identiqueà l'expérience d'un psychologue dans une institution d'enfantsfaibles d'esprit. Enfin, la diversité des avis exprimés porteaussi sur le pour-cent des individus qui sont détenus dans unétablissement correctionnel ordinaire et appartiennent à la classede délinquants visée dans la question que nous avons à discuter.Néanmoins, l'entente entre les rapporteurs est parfaite surla nécessité d'un traitement spécial, et l'unanimité dans lamajeure partie des détails du traitement est aussi frappanteque la divergence d'opinions sur l'institution où il doit êtreappliqué. L'individualisation complète avec étude des besoinsparticuliers de chaque sujet, un traitement médical spécial, lavie à la campagne, la subdivision des jeunes délinquants en- 251 -petits groupes sous la direction d'un éducateur bien préparéà sa tâche, des établissements organisés d'après le systèmefamilial, tels sont les points sur lequels tous les rapporteursont particulièrement insisté.l'espère que ceux d'entre nous qui connaissent bien lesdivers genres d'enfants anormaux n'hésiteront pas sur le sensdes termes techniques enfants arriérés, anormaux, faiblesd'esprit, idiots, etc., employés dans les divers rapports et enquelque sorte interchangeables. Il est évident que les auteursvisent toute la catégorie des enfants qui sont à la fois délinquantset ne jouissent pas de facultés intellectuelles normales.M. A. Drill se fonde, dans son rapport, sur sa longue expérienceen Russie. 11 envisage que les élèves difficiles donts'occupe notre section sont des êtres dégénérés et mal équilibrés,qui sont en majeure partie les résultats de l'alcoolisme chronique.Un récent congrès russe a pris en considération l'éducationdes incorrigibles en insistant sur le fait qu'elle doit être autantque possible individualisée. Des groupes de dix élèves aumaximum devraient être placés sous la direction de personnesbien qualifiées. Les élèves dont l'éducation est tout particulièrementdifficile seraient soumis à une observation spéciale. Onappliquerait les meilleures méthodes d'éducation physique etintellectuelle.Mais, d'après M. Drill, la nécessité de créer des établissementsspéciaux pour les enfants anormaux qui manifestent destendances morales dangereuses, n'est nullement démontrée. Lesystème des groupes les sépare suffisamment. En outre, cettecatégorie n'a pas des tendances assez prononcées et d'un caractèreassez permanent pour justifier la création d'institutionsspéciales.M. Georges Paul-Boncour constate que la forme du caractèrede l'enfant normal exerce une influence prépondérante surl'évolution de ses mauvaises tendances. Il répartit les arriérésdans les catégories suivantes : a) les arriérés de caractèrenormal ou neutre; b) les arriérés instables, qui sont irritables,impatients, fantasques; c) les arriérés impulsifs, incapables demaîtriser leurs réactions et de réprimer leurs désirs; d) lesarriérés apathiques ou asthéniques, présentant une inertie géné-
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