Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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de mon introduction, d’un texte de François Ricard sur l’art de la variation, d’une note sur l’histoire de la pièce et de<br />
ma réflexion touchant à Stravinski et à ses ‘‘transcriptions-hommages’’ d’œuvres du passé. » (Milan Kundera)<br />
— L’Insoutenable légèreté de l’être (Nesnesitelná lehkost bytí, première édition en traduction française : 1984 / exil :<br />
Toronto, Sixty-Eight Publishers, 1985), roman traduit du tchèque par François Kérel. [Paris], Éditions Gallimard, « Du<br />
monde entier », 1984, épuisé.<br />
* Nouvelle édition revue par l’auteur :<br />
— L’Insoutenable légèreté de l’être. [Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1987, 396 pages, épuisé.<br />
* Réédition :<br />
9782070381654 — L’Insoutenable légèreté de l’être, postface de François Ricard. [Paris], Éditions Gallimard,<br />
« Folio », n°2077, 1989, 1990, 480 pages.<br />
* Nouvelle édition :<br />
9782070784370 — L’Insoutenable légèreté de l’être. [Paris], Éditions Gallimard, « Collection blanche », 2007, 400<br />
pages<br />
« Qu’est-il resté <strong>des</strong> agonisants du Cambodge ?<br />
Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune.<br />
Qu’est-il resté de Tomas ?<br />
Une inscription : Il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.<br />
Qu’est-il resté de Beethoven ?<br />
Un homme morose à l’invraisemblable crinière, qui prononce d’une voix sombre : ‘‘Es muss sein !’’<br />
Qu’est-il resté de Franz ?<br />
Une inscription : Après un long égarement, le retour.<br />
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d’être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c’est la station de<br />
correspondance entre l’être et l’oubli. »<br />
9782070708154 — L’Art du roman (Uměni románu, Praha, Československý spisovatel, 1960 ; édition française<br />
augmentée, 1986), essai. [Paris], Éditions Gallimard, « Collection blanche », 1986, 204 pages (en réimpression).<br />
* Réédition :<br />
9782070328017 — L’Art du roman. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio », n°2702, 1995, 208 pages.<br />
« Dois-je souligner que je n’ai pas la moindre ambition théorique et que ce livre n’est que la confession d’un praticien<br />
? L’œuvre de chaque romancier contient une vision implicite de l’histoire du roman, une idée de ce qu’est le roman;<br />
c’est cette idée du roman, inhérente à mes romans, que j’ai essayé de faire parler. »<br />
Dans sept textes relativement indépendants mais liés en un seul essai, Kundera expose sa conception personnelle du<br />
roman européen (« art né du rire de Dieu »). L’histoire de celui-ci est-elle en train de s’achever? Toujours est-il<br />
qu’aujourd’hui, à l’époque <strong>des</strong> « paradoxes terminaux », le roman « ne peut plus vivre en paix avec l’esprit de notre<br />
temps : s’il veut encore ‘‘progresser’’ en tant que roman, il ne peut le faire que contre le progrès du monde ».Un <strong>des</strong><br />
textes est consacré à Broch, un autre à Kafka, et de la première à la dernière ligne la réflexion de Kundera est une<br />
constante référence aux <strong>auteurs</strong> qui sont les piliers de son « histoire personnelle du roman » : Rabelais, Cervantes,<br />
Sterne, Diderot, Flaubert, Tolstoï, Musil, Gombrowicz... Dans deux dialogues, l’auteur parle de son propre art (art<br />
dans le sens presque artisanal du mot) : <strong>des</strong> façons de créer un « ego expérimental » (personnage), de la polyphonie,<br />
de la composition... (Présentation de l’éditeur)<br />
9782070718399 — L’Immortalité (Nesmrtelnost, première édition en traduction française : 1990), roman, traduit du<br />
tchèque par Eva Bloch. [Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1990, 420 pages.<br />
* Réédition :<br />
9782070385881 — L’Immortalité, postface de François Ricard. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio », n°2447, 1993,<br />
544 pages.<br />
Première partie : Le visage - Deuxième partie : L’immortalité - Troisième partie : La lutte : Les sœurs. Les lunettes<br />
noires. Le corps. L’addition et la soustraction. La femme plus âgée, l’homme plus jeune. Le onzième commandement.<br />
L’imagologie. Le brillant allié de ses fossoyeurs. L’âne intégral. La chatte. Le geste de protestation contre les atteintes<br />
aux droits de l’homme. Être absolument moderne. Être victime de sa gloire. La lutte. Le professeur Avenarius. Le<br />
corps. Le geste du désir d’immortalité. L’ambiguïté. La voyante. Le suicide. Les lunettes noires. - Quatrième partie :<br />
Homo sentimentalis - Cinquième partie : Le hasard - Sixième partie : Le cadran - Septième partie : La célébration<br />
9782070758715 — Les Testaments trahis, essai, écrit en français. [Paris], Éditions Gallimard, « Blanche », 1993 ;<br />
nlle édition, 2000, 324 pages.<br />
* Réédition :<br />
9782070414345 — Les Testaments trahis. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio », n°2703, 1995 ; nlle édition, 2000,<br />
336 pages.<br />
Au fil <strong>des</strong> neuf parties indépendantes de cet essai, les mêmes personnages reviennent et se croisent : Stravinski et<br />
Kafka avec leurs curieux amis; Janacek et Hemingway; Rabelais et ses héritiers, les grands romanciers.<br />
L’art du roman est le héros principal du livre : l’esprit de l’humour dont il est né; sa mystérieuse parenté avec la<br />
musique; son histoire qui se déroule (comme celle de la musique) en trois temps; l’esthétique du troisième temps (le<br />
roman moderne).