Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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— Tendre Barbare (Něžný barbar, samizdat : Prague, S. Petlice, 1974 / exil : Něžní barbaři [Tendres barbares],<br />
Cologne, Ex. Index, 1981 / Něžný barbar, Prague, Odeon, 1990), traduit du tchèque par Marianne Canavaggio, avantpropos<br />
de Susannah Roth, illustrations de Vladimír Boudník. [Paris], Éditions Maren Sell, « Petite Bibliothèque<br />
européenne du XX e siècle », 1988, 1990, 144 pages, épuisé<br />
* Réédition<br />
— Tendre Barbare, présentation de Linda Lê. [Paris], LGF (<strong>Librairie</strong> Générale Française), « Le Livre de poche.<br />
Biblio », n°3201, 1993, 120 pages, épuisé.<br />
— Une trop bruyante solitude (Příliš hlučná samota, samizdat : S. Expedice, 1976 / exil : Cologne, Ex. Index, 1980 /<br />
première et deuxième variations en vers, écrites en 1980 : Hlučná samota [Une bruyante solitude], « Jak vzniká<br />
balada a román » [Comment naissent ballade et roman], dans Příliš hlučná samota, Prague, S. Pražská imaginace,<br />
1986 / Prague, Odeon, 1989), traduit du tchèque par Max Keller, postface et présentation <strong>des</strong> variantes de Susanna<br />
Roth. [Paris], Éditions Robert Laffont, « Pavillons. Domaine de l’Est », 1983, 1998, 136 pages, épuisé.<br />
* Rééditions :<br />
— Une trop bruyante solitude, présentation par Václav Jamek. [Paris], Éditions du Seuil, « Points », n°439, 1997,<br />
128 pages, épuisé.<br />
9782221109847 — Une trop bruyante solitude. [Paris], Éditions Robert Laffont, « Pavillons. Poche », 2007, 120<br />
pages.<br />
« Je ne suis venu au monde que pour écrire Une trop bruyante solitude » (Bohumil Hrabal).<br />
Une trop bruyante solitude, d’abord diffusé en 1976 à Prague sous forme de samizdat (publication clan<strong>des</strong>tine), est<br />
sans doute le livre qui a valu au grand écrivain tchèque le plus de notoriété. Majestueux cri de révolte lancé à l’assaut<br />
<strong>des</strong> sociétés totalitaires, l’histoire du narrateur, ouvrier dans une usine de vieux papiers <strong>des</strong>tinés au recyclage, n’est<br />
pas sans faire penser – mutatis mutandis – au 1984 d’Orwell. Car notre héros, instruit presque malgré lui par la<br />
lecture <strong>des</strong> ouvrages interdits <strong>des</strong>tinés au pilon (la Bible, le Talmud, les écrits de Lao-tseu entre autres), va faire<br />
renaître ces chefs-d’œuvre sous la forme d’une autre œuvre d’art (qui n’est pas sans rappeler les travaux d’un Jiri<br />
Kolar) : les pages broyées sont transformées en balles de papier décoratives ! Divers incidents et personnages<br />
tragicomiques viennent émailler cette fable sensible et émouvante qui invite le lecteur à une aimable réflexion sur le<br />
moderne, digne à la fois de nos philosophes <strong>des</strong> Lumières et <strong>des</strong> meilleurs esprits libertins. (Présentation de l’éditeur)<br />
* Adaptation (bande <strong>des</strong>sinée) :<br />
9782910431389 — Lionel Tran, Ambre, Valérie Berge, Une trop bruyante solitude, d’après le roman de Bohumil<br />
Hrabal. [Montpellier], Éditions 6 pieds sous terre, « Collection blanche », 2003, 80 pages.<br />
— Les Millions d’Arlequin (Harlekýnovy milióny, Prague, Československý spisovatel, 1981), roman, traduit du<br />
tchèque par Milena Braud et Marie-Elisabeth Ducreux. [Paris], Éditions Robert Laffont, « Pavillons. Domaine de<br />
l’Est », 1995, 240 pages.<br />
* Réédition :<br />
9782020285056 — Les Millions d’Arlequin, présentation par Claudia Ancelot. [Paris], Éditions du Seuil, « Points »,<br />
n°351, 1997, 244 pages.<br />
Dernier volet d’une trilogie autobiographique, ce livre doit son titre à un air d’opérette – une valse langoureuse,<br />
diffusée à longueur de journée dans le château baroque <strong>des</strong> comtes Spork, transformé en maison de retraite. C’est là<br />
que la mère de l’écrivain vient finir sa vie avec son mari Franci. Ils ont rejoint dans ce château oncle Pepi, qui agonise<br />
dans la salle <strong>des</strong> grabataires, et tandis que Franci se mure dans une « trop bruyante solitude », la mère garde toute<br />
sa vivacité d’esprit, toute son acuité d’observation. Narratrice d’une réalité qui l’émerveille jusque dans sa cruauté, elle<br />
réussit à préserver son sens de la beauté.<br />
Quelques belles pages burlesques entre-coupent cette évocation du monde perçu au crépuscule. L’avenir n’aura plus<br />
lieu et le présent, enveloppé <strong>des</strong> sons langoureux d’une mélodie démodée, n’est plus que le rappel mélancolique de<br />
ce qui fut - trésor qui se suffit à lui-même. (Présentation de l’éditeur)<br />
— Les Noces dans la maison. La trilogie <strong>des</strong> souvenirs (Svatby v domě. Jedna autobiogafická trilogie : Les Noces<br />
dans la maison (Svatby v domě) ; Vita nuova (Vita nuova) ; Terrains vagues (Proluky [Brèches]), rédaction : 1984-85 /<br />
samizdat : Prague, S. Pražská imaginace, 1986 / exil : Sixty-Eight Publishers, Toronto, 1986-87 / Prague,<br />
Československý spisovatel, 1991) : traduit du tchèque par Claudia Ancelot. [Paris], Éditions Robert Laffont,<br />
« Pavillons. Domaine de l’Est », 1990, 514 pages.<br />
* Réédition :<br />
9782020129756 — Les Noces dans la maison. [Paris], Éditions du Seuil, « Points. Roman », n°569, 1993, 602<br />
pages. Manque provisoirement.<br />
En trois volets (Les Noces dans la maison, Vita Nuova, Terrains vagues) Bohumil, pour mieux se regarder, s’écouter,<br />
se critiquer, se souvenir, a conçu un stratagème malicieux : faire parler sa femme. Tout commence le jour où la jeune<br />
Eliska fait la connaissance de son professeur alors qu’il est à quatre pattes en train de brosser le plancher de son rezde-chaussée<br />
miteux où ils logeront pendant vingt ans. C’est de ce quartier de Liben que l’on découvre peu à peu un<br />
Bohumil Hrabal tel qu’en ses livres, extravagant, bambocheur, farfelu, qui a fait tous les métiers, qui aime biner les<br />
potagers et se promener sur les bords de la Vltava mais ne se noie que dans la bière et le cognac. Et qui tape<br />
frénétiquement sur sa machine Perkeo. Tendres et ironiques, chaleureuses et luci<strong>des</strong>, Les Noces dans la maison sont<br />
aussi, grâce à la plume multiple et bigarrée de Bohumil Hrabal, une invitation à aimer la vie, à la fêter avec jubilation<br />
et générosité. (Présentation de l’éditeur)