Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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tchèque depuis les années 50. Engagé dans l’opposition de la gauche radicale et révolutionnaire, avec Ivo<br />
Vodsed’álek (1931), il crée l’une <strong>des</strong> premières maisons d’édition clan<strong>des</strong>tine, Půlnoc [Minuit].<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* Poèmes, dans Cahiers de l’Est, n°15, 1979 ; Cahiers Léon Trotsky, n°36, 1988 ; Rouge et Vert, février 1989 ; Lettre<br />
Internationale, printemps 1990 ; Les Deux rives de la Morava, Bf, 1994 ; Le Croquant, n°20, 1996.<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
9782914839129 — Journal de la fille qui cherche Egon Bondy (Poèmes numérotés écrits en 1971 à Prague), suivi<br />
d´une lettre à l´auteur de Jana Krejcarova, traduit du tchèque par Marcela Salivarova Bideau ; illustrations de Miloslav<br />
Moucha ; postface de Martin Machovec. [Villeurbanne, Rhône], Éditions URDLA, « Fil à plomb », n°11, 2004, 106<br />
pages, épuisé.<br />
Première traduction en français de cette figure de proue de la littérature tchèque, de cet enfant de la high snobiety<br />
marxiste, enthousiaste, amateur de dada et d’humour absolu, néo-poétiste, selon Bohumil Hrabal. « Qui est-il, cet<br />
homme en train d’écrire le journal de la fille qui cherche Egon Bondy, c’est-à-dire en quête de lui-même ? Poète<br />
pornographe ? Philosophe évoquant <strong>des</strong> visions apocalyptiques de la fin de l’humanité ? Commentateur ironique de la<br />
petite bourgeoisie socialiste et consumériste ? Un fou incapable de s’adapter et pour cette raison seul à jamais ? [u]<br />
Honza est un peu plus âgée que lui ; son père, Jaromir Krejcar, était avant la guerre un architecte d’avant-garde, sa<br />
mère, Milena Jesenska, la « Milena » <strong>des</strong> lettres de Franz Kafka. [u] Honza envoûte le jeune Fiser (Zbyněk Fišer,<br />
alias Egon Bondy) [u]. Elle le fascine également par son don de fabulation, de mystification, sa libre pensée en<br />
matière de sexe, d’érotismeu» (Extrait de la postface)<br />
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BOR, Josef<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Ostrava, 1906 – Prague, 1979). Pseudonyme de Josef Bondy. Romancier.Josef Bor fut<br />
interné à Terezin en juin 1942, à la suite de l’attentat contre le nazi Reinhard Heydrich. En octobre 1944, il fut<br />
transféré au camp d’Auschwitz, où sa mère, sa femme et ses deux enfants furent gazés. À la liquidation du camp, il<br />
fut envoyé à Buchenwald. Libéré en avril 1945, Josef Bor s’installa à Prague et publia Opustená panenka[La Poupée<br />
abandonnée] en 1961, puis Le Requiem de Terezin en 1963.<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
— Le Requiem de Terezin (Terezínské rekviem, Prague, Československý spisovatel, 1963), roman traduit du<br />
tchèque par Zdenka et Raymond Datheil, préface de O. Schubert. [Paris], Éditions Robert Laffont, 1965, 148 pages,<br />
épuisé.<br />
* Nouvelle édition :<br />
9782916136011 — Le Requiem de Terezin, traduction de Zdenka et Raymond Datheil révisée par l’éditeur. [Paris],<br />
Éditions du Sonneur, 2005, 128 pages.<br />
* Réédition :<br />
9782253083955 — Le Requiem de Terezin. [Paris], LGF, Le Livre de poche. Biblio roman, n°3451, 2008, 128 pages.<br />
« Une foule importante attendait patiemment dans la cour de l’ancienne école de Terezin, devant les portes closes de<br />
la salle de gymnastique.<br />
Les artistes allaient arriver incessamment, ils devaient entrer les premiers pour atteindre leurs places sans difficulté.<br />
Raphaël Schächter, suivi de toute sa troupe de musiciens et de chanteurs, fut bientôt là. C’était un ami connu de tous<br />
et que chacun avait rencontré dans la rue ; on le salua donc avec chaleur et sans façon. Aucune distance ne séparait<br />
les artistes de leurs auditeurs, ils étaient tous les prisonniers du même campages. Schächter ouvrit enfin les portes,<br />
les artistes aussitôt entrèrent et gagnèrent leurs places. Les gens entraient, beaucoup avaient amené leurs enfants,<br />
car ils savaient qu’ils pourraient comprendre cette musique. La mort ne les menaçait-elle pas aussi chaque jour ?<br />
Raphaël Schächter, pianiste et chef d’orchestre tchécoslovaque, arrive au camp de Terezin le 30 novembre 1941 et le<br />
quitte pour Auschwitz le 16 octobre 1944. Entre ces deux dates, il réussit, en dix-huit mois d’efforts <strong>des</strong>espérés, à<br />
répéter et à faire jouer le Requiem de Verdi. Josef Bor raconte cette histoire vraie en s’inspirant <strong>des</strong> versets du<br />
Requiem et en associant sa réflexion sur l’histoire à une méditation sur la musique. Une œuvre unique, d’une<br />
remarquable vitalité. (Présentation de l’éditeur)<br />
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BORKOVEC, Peter<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Louňovice pod Blaníkem, Bohême centrale, 1970). Peter Borkovec. Poète d’inspiration<br />
chrétienne, journaliste littéraire et traducteur de la poésie russe du XX e siècle.<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* Poèmes, dans Lettre Internationale ; Treize écrivains tchèques, L’Aube, 1999.<br />
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BOTTO, Jan<br />
[SLOVAQUIE] (Vyšný, Skalnik, 1829 – Banská Bystrica, 1881). Ján Botto. Membre du groupe de poètes qui<br />
gravitaient autour de l’écrivain et homme politique Ludovít Štúr (1815-1856) – principal artisan de la rupture de la<br />
littérature slovaque d’avec la langue tchèque – il se fait le défenseur d’un romantisme inspiré par les poésies