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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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— L’Année du jardinier (Zahradníkůvrok, Prague, Aventinum, 1929), traduit du tchèque par Joseph Gagnaire ;<br />

avant-propos de Jacques Delamain ; illustrations de Josef Čapek. [Paris], Éditions Stock, « Les Livres de la nature »,<br />

1933, 1936, 192 pages, épuisé<br />

* Rééditions :<br />

— L’Année du jardinier. [Lausanne], Éditions 24 heures, 1983, 148 pages, illus., épuisé.<br />

— L’Année du jardinier, préface de Marc Rumelhart ; illustrations de Josef Čapek. [La Tour-d’Aigues], Éditions de<br />

L’Aube, « Regards croisés, 2002, 192 pages, épuisé.<br />

9782264056016 – L’Année du jardinier. [Paris], Éditions 10-18, « 10-18. Domaine étranger », n°3142, 2000, 2011,<br />

160 pages.<br />

Quel est ce curieux spécimen humain aux mains vertes ? Sous forme d’almanach, Čapek observe avec humour et<br />

tendresse les manies du jardinier, partageant son effort et ses émerveillements au gré <strong>des</strong> floraisons. Cette<br />

promenade poétique de janvier à décembre est devenue un classique. (Présentation de l’éditeur)<br />

— L’Affaire Selvin (Povídky z jednékapsy.Povídky jedné i druhékapsy [Récits tirés d’une poche.Récits tirés de l’autre<br />

poche], Prague, Aventinum, 1929), nouvelles, traduites du tchèque par Maryse Poulette. [Paris], Éditions Calmann-<br />

Levy, « Traduit de », 1967, 276 pages, épuisé.<br />

— Dachenka ou la vie d’un bébé-chien. Écrit, <strong>des</strong>siné, souffert pour les enfants par l’auteur<br />

(Dášeňkačiliživotštěněte, Prague, František Borový, 1932), traduit du tchèque par Anna et Jacques Arnaudiès. [Paris],<br />

Éditions À l’enfant poète, 1946, 72 pages, épuisé.<br />

— Sept contes pas comme les autres (tirés de Devateropohádek a ještějednaod Josefa Čapka ja kopřívažek [Neuf<br />

contes de fées et un de Josef Čapek en supplément], Prague, František Borový, 1932), traduits du tchèque par Jean-<br />

Charles Guillien. [Paris], Éditions de la Farandole, « 1000 épiso<strong>des</strong> », 1974, 1977, 150 pages, épuisé.<br />

* Extrait du même recueil :<br />

— La Princesse de Solémanie, traduit du tchèque par Jean Prignaud, illustrations de Josef Paleček. [Paris], Éditions<br />

du Cerf / [Zurich], Bohemia Press, 1984, 32 pages, épuisé.<br />

— Hordubal (Hordubal, Prague, František Borový, 1933), roman, traduit du tchèque par Michel-Léon Hirsch. [Paris],<br />

Éditions Seghers, « La Terre vivante », 1946, 248 pages, épuisé.<br />

* Réédition<br />

9782825109939 — Hordubal, avec une note sur l’auteur par Pierre Gripari. [Lausanne], Éditions L’Âge d’homme, «<br />

Classiques slaves », 1978 ; 2001, 178 pages.<br />

Imagination multiforme, l’extraordinaire diversité du talent de Čapek surgit peu à peu au fil <strong>des</strong> publications ou<br />

rééditions. Pour beaucoup, il est avant tout un auteur de science-fiction. La Guerre <strong>des</strong> Salamandres ou sur scène<br />

R.U.R. en firent une sorte de H.G. Wells, version slave. Mais comment alors expliquer l’apparition d’un roman comme<br />

Le Météore, qui semble sortir <strong>des</strong> officines du nouveau roman le plus expérimental ? Et voici Hordubal, une tragédie<br />

paysanne et familiale qui pourrait se situer, avec ses personnages frustes et instinctifs, dans le Sud agricole américain<br />

de Caldwell ou Faulkner. Hordubal ne revient-il pas <strong>des</strong> États-Unis d’ailleurs ? Il rentre chez lui, à Kriva et chez lui, il<br />

fait peur et on ne le connaît pas. Personne n’attendait son retour et la vie s’était organisée sans lui. Hordubal, c’est<br />

l’homme en trop, dont on finira par se débarrasser. Roman paysan, roman de mœurs et finalement roman d’un crime.<br />

Exemple parfait, rigoureux de la tragédie en milieu fermé. On en oublie le lieu et le temps, concentrés sur ces<br />

personnages qui semblent eux-mêmes happés par leur <strong>des</strong>tin. Le mari, la femme, l’amant, l’enfant. Rien de plus<br />

simple, de plus direct, de plus fort. La primitivité <strong>des</strong> mœurs semble épurer les sentiments à l’extrême.<br />

Karel Čapek a trouvé le langage propre à la tragédie rurale. Aucune intervention personnelle ne brise la continuité de<br />

cette analyse clinique. Nous remontons ici à la source <strong>des</strong> passions les plus élémentaires de l’homme. On est à Kriva,<br />

comme à Argos : dans cette aridité où naissent les chants les plus douloureux. (Présentation de l’éditeur)<br />

9782825115268 — Le Météore (Povětroň, Prague, František Borový, 1934), roman, traduit du tchèque par Alain Van<br />

Crugten. [Lausanne], Éditions L’Âge d’homme « Classiques slaves », 1975 ; 2001, 192 pages.<br />

Le Météore se compose de trois récits concentriques cherchant à reconstituer l’histoire d’un homme dépourvu<br />

d’identité se trouvant sur un lit d’hôpital et dont on ignore tout au départ. Mais ce qui est original ici est qu’aucun <strong>des</strong><br />

trois récits n’a de fondement dans le réel. Celui de la sœur de charité est un rêve, le deuxième est basé sur un don de<br />

voyance et celui du romancier est un exercice d’imagination. Le tout est appuyé sur la connaissance scientifique<br />

représentée par les observations et déductions professionnelles du chirurgien et de l’interniste. Tout en se conformant<br />

aux données précises fournies par ces observations, les trois récits se complètent en se recoupant sur un certain<br />

nombre de points. Mais les contradictions apparaissent au fil de la lecture, car chacun <strong>des</strong> trois conteurs, prenant la<br />

parole à son tour, nous convainc qu’il détient la solution définitive de l’énigme.<br />

Ce roman a plu à un vaste public.comme pour Hordubal ou La Guerre <strong>des</strong> Salamandres, les lecteurs, passionnés par<br />

le monde à la fois réel et fantastique de Karel Čapek, lui ont donné raison. Répétons-le, ce n’est pas un hasard :<br />

l’ambition de Čapek, chef de file de la culture d’une Tchécoslovaquie renaissante, était de combler autant que faire se<br />

pouvait le fossé entre la littérature et le peuple. Qui nierait qu’il ait réussi ici à concilier la qualité littéraire et la lisibilité,<br />

tout en faisant passer, sans prétention aucune et sans vains déploiements d’intellectualisme, quelques-unes <strong>des</strong><br />

gran<strong>des</strong> idées philosophiques et morales qui lui tenaient à cœur ? (Présentation de l’éditeur)

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