Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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travail, il a été chargé de cours à l’École Supérieure <strong>des</strong> Arts Dramatique de Bratislava. Romancier satirique (Čert<br />
nespí [Le diable veille], 1954 ; Čertovo kopýtko [Le sabot du diable], 1957 ; Mal’ovat’ čerta na stenu [Il ne faut pas<br />
invoquer le diable], 1970) ou témoin du soulèvement national (Noc v mojom meste [Une nuit dans ma ville], 1979), il<br />
affirme dans son œuvre dramatique (une demi-douzaine de pièces) son idéal humaniste qui passe par la sensibilité<br />
au quotidien. Il a également publié <strong>des</strong> livres de voyages et <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> théoriques sur le théâtre. Dissident, après 68 il<br />
fut interdit de scène et de publication.<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* « Une question de cadres » extrait, traduit du slovaque par Mathilde Viguier dans Europe, n°351-352, 1958.<br />
* « Un petit frère inutilisable », nouvelle traduite du slovaque par François Kérel dans Nouvelles tchèques et<br />
slovaques, Seghers, 1965.<br />
* « Un cas délicat », nouvelle traduite du slovaque par Suzanne Foussereau et Magdalena Lukovic dans Derrière la<br />
cloison, L’Harmattan, 2001.<br />
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KASAL, Lubor<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Prague, 1958). Lubor Kasal. Poète et chroniqueur, collaborateur, puis rédacteur en chef<br />
du journal Tvar (1993-2000). « Remarqué par la richesse stylistique de ses vers expressifs. Dans sa poésie, il lie de<br />
manière homogène la satire et l’ode tout comme la parodie et la tragédie. » (Pavlína Kubíková).<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* Poèmes, dans Aspects de la poésie tchèque, Sud, 1991.<br />
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KAUFMANN, Albert<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Jihlava, 1952). Albert Kaufmann, pseudonyme de Vítězslav Čížek. Poète et traducteur. Il<br />
a publié plusieurs recueils de poèmes en samizdat pendant la dernière décennie communiste.<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* Poèmes, dans La Poésie tchèque moderne (1914-1989), Belin, 1990 ; Les Deux rives de la Morava, Bf, 1994 ;<br />
Anthologie de la poésie tchèque contemporaine (1945-2000), Gallimard, 2002.<br />
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KISCH, Egon Erwin<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Prague, 1885 – Prague, 1948). Egon Erwin Kisch. Écrivain pragois de langue allemande.<br />
Journaliste, dramaturge, poète, essayiste. Membre du « Bund proletarisch-revolutionärer Schriftsteller Deutschlands »<br />
et du « Kreis der deutsch-jüdischen Prager Schriftsteller ». Il travailla pour la presse libérale de Prague et de Berlin<br />
jusqu’à l’arrivée du nazisme, puis s’engagea dans la guerre d’Espagne et émigra au Mexique.<br />
« Kisch parcourut le monde. Dans les années 1920-30, il fut reporter, si l’on entend par là un homme avide de se<br />
brûler aux événements, d’en dévoiler le sens. Mais Kisch fut avant tout un extraordinaire écrivain, un conteur, un<br />
narrateur. Ses reportages ne sont jamais de simples articles, mais <strong>des</strong> textes littéraires, admirablement construits,<br />
sans cesse retravaillés, <strong>des</strong> récits aux charmes insolites. Dans ses reportages, Kisch livre au public tout ce qu’il a pu<br />
observer au fil de ses voyages. » (Présentation de l’éditeur)<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
9782904227622 ― La Chute du colonel Redl. Enquête sur la fin de l’Autriche-Hongrie (Der Fall <strong>des</strong><br />
Generalstabchefs Redl, Berlin, Verlag Die Schmiede, 1924), traduit de l’allemand et préfacé par Pierre Béhar. [Paris],<br />
Éditions Desjonquères, 1992, 96 pages.<br />
A la veille de la Première Guerre mondiale, un immense scandale ébranla l’Autriche-Hongrie. Un <strong>des</strong> principaux chefs<br />
<strong>des</strong> services de renseignement, le colonel Redl, avait été un espion à la solde de puissances étrangères.Egon Erwin<br />
Kisch, grand reporter à Prague, avait révélé l’affaire. Son enquête est le classique du genre : c’est d’abord une<br />
trépidante histoire d’espionnage, le récit de la poursuite et du suicide du traître démasqué. Mais Kisch va plus loin. A<br />
travers cette enquête, il reconstitue, par-delà la psychologie et l’aventure d’un personnage hors du commun, tout<br />
l’univers mental et social de l’empire austro-hongrois à la veille de la guerre qui allait l’emporter. (Présentation de<br />
l’éditeur)<br />
― Comment j’ai appris que Redl était un espion (Wie ich erfuhr, dass Redl ein Spion war, extraits de Der rasende<br />
Reporter, Berlin, E. Reiss, 1924), traduit de l’allemand par Danièle Renon et Alain Brossat ; préface par Günter<br />
Wallraff ; avant-propos par Alain Brossat. [Grenoble], Éditions Cent pages, 1990,192 pages, épuisé.<br />
* Réédition sous le titre :<br />
9782906724877 ― Le Reporter enragé.[Grenoble], Éditions Cent pages, « Cosaques », 2003, 128 pages.<br />
Dans ces reportages (« Comment j’ai appris que Redl était un espion », « Les sans-abri de Whitechapel », « Je me<br />
baigne dans l’eau bénite », « Dans les geôles de Spandau »), Egon Erwin Kisch livre tout ce qu’il a pu observer au fil<br />
de ses voyages à travers l’Europe. Ce sont, pêle-mêle, le quartier chinois de Londres et les ruelles du port de<br />
Marseille, une promenade au fond de la mer en scaphandre, une visite auprès <strong>des</strong> soutiers d’un vapeur géantu<br />
Ailleurs, il passe la nuit, déguisé en mendiant, dans un asile pour sans-abri, se joint à <strong>des</strong> émigrants las de l’Europe,