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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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9782213022574 ― Où roules-tu, petite pomme ?, roman, traduit de l’allemand par Jean-Claude Capèle. [Paris],<br />

Éditions Fayard, 1989, 234 pages.<br />

* Réédition :<br />

9782253062233 ― Où roules-tu, petite pomme ? [Paris], LGF (<strong>Librairie</strong> générale française), « Le livre de poche.<br />

Biblio », n°3186, 1992, 2002, 246 pages.<br />

« Sur la plaque, il lut un nom étranger qui ne lui disait rien. Une terrible frayeur s’empara de lui : peut-être arrivait-il<br />

trop tard. « Selioukov n’est plus là, se dit-il, il a quitté l’appartement hier et personne ne sait où il est parti... » Mais<br />

pendant qu’il réfléchissait, il sentit une odeur délicate et étrange qui passait sous la porte. Il connaissait cette odeur ; il<br />

l’avait sentie en Sibérie, au camp de Tchernaviensk : c’était l’arôme du tabac chinois, <strong>des</strong> cigarettes que fumait<br />

Selioukov. Il ferma les yeux et aspira avec une satisfaction indicible le parfum d’une journée du passé.<br />

Puis il sonna. Derrière cette porte, il le savait à présent, il trouverait Selioukov. »<br />

Vienne en 1918-1919: c’est « le temps <strong>des</strong> fantômes ». Les Autrichiens cherchent à oublier la défaite militaire et la<br />

chute de la monarchie <strong>des</strong> Habsbourg en se jetant à corps perdu dans un tourbillon de plaisirs rien moins que<br />

spontanés. L’ancien officier Georg Vittorin, lui, ne peut oublier l’humiliation que lui a fait subir Sélioukov, le<br />

commandant du camp de prisonniers russe où il a passé les derniers mois de la guerre. Il décide de retourner en<br />

Russie pour se venger. Une poursuite dramatique s’engage alors, qui lui fera traverser toute l’Union soviétique, le<br />

conduira à Constantinople, Milan et Paris jusqu’au jour où se produira le « duel sans témoins » qu’il appelle de ses<br />

vœux.<br />

Trois millions de lecteurs ont lu la première édition de ce roman, qui parut en 1928 en feuilleton dans le plus grand<br />

magazine du continent, la Berliner Illustrierte Zeitung, et dont le titre devint bientôt un véritable slogan exprimant<br />

l’incertitude et l’angoisse <strong>des</strong> gens devant l’avenir. (Présentation de l’éditeur)<br />

9782226032676 ― Seigneur, ayez pitié de moi ! (Herr, erbarme Dich meiner, Vienne, Phaidon-Verlag, 1930), traduit<br />

de l’allemand par Ghislain Riccardi. [Paris], ÉditionsAlbin Michel, « Les Gran<strong>des</strong> traductions », 1988, 208 pages.<br />

* Réédition :<br />

― Seigneur, ayez pitié de moi ! UGE (Union générale d’éditions), « 10/18. Domaine étranger », n°2679, 1995, 208<br />

pages, épuisé.<br />

« Lire Leo Perutz, c’est retrouver la perfection <strong>des</strong> fabliaux. Les mots semblent avoir trouvé leur place définitive.<br />

Chaque nouvelle paraît dans sa concision avoir atteint l’achèvement. On a l’impression d’avoir affaire à <strong>des</strong> contes<br />

énigmatiques et prenants, tant de fois malaxés par <strong>des</strong> diseurs qu’ils ont l’aspect définitif <strong>des</strong> légen<strong>des</strong>. On y retrouve<br />

la verve de l’auteur de Turlupin, son goût pour l’humour désinvolte et son univers baroque qui fait penser à Kafka. »<br />

(Daniel Apruz, Nouvelles, Nouvelles).<br />

9782213019093 ― La Neige de saint Pierre (St. Petri Schnee, Berlin, Zsolnay, 1933), roman, traduit de l’allemand<br />

par Jean-Claude Capèle. [Paris], Éditions, Fayard, 1987, 240 pages.<br />

* Réédition :<br />

― La Neige de saint Pierre. [Paris], LGF (<strong>Librairie</strong> générale française), « Le livre de poche. Biblio », n°3107, 1988,<br />

192 pages, épuisé.<br />

Le 2 mars 1932, Georg Friedrich Amberg, jeune médecin récemment engagé par le baron von Malchin pour soigner<br />

les paysans de son village de Morwede, émerge d’un long coma dans un hôpital d’Osnabrück en Westphalie. A peine<br />

les terribles événements <strong>des</strong> cinq dernières semaines lui sont-ils revenus en mémoire qu’il s’enquiert, auprès de<br />

l’infirmière et du médecin-chef, du baron, de Bibiche, sa bien-aimée menacée de mort, de la révolte, mais on lui<br />

rétorque qu’il divague, qu’il a tout simplement été renversé par une voiture. Or Georg reconnaît parmi les infirmiers les<br />

protagonistes du drame qu’il a vécu à Morwede... Cauchemar ? Délire ? Conspiration ? Étayés par la structure<br />

« policière » du récit, les thèmes chers à Perutz ne tardent pas à apparaître: manipulation de l’Histoire, précarité de la<br />

frontière entre raison et folie, aveuglement de l’homme qui cherche à faire et à comprendre sa propre histoire. Fable<br />

trop transparente en pleine ascension du nazisme, La Neige de saint Pierre, œuvre d’un écrivain juif, fut interdite peu<br />

après sa sortie en 1933.(Présentation de l’éditeur)<br />

― Le Cavalier suédois (Der schwedische Reiter, Vienne, Zsolnay, 1936), roman, traduit de l’allemand par<br />

Frédérique Daber. [Paris], Éditions Seghers, « Les Fenêtres de la nuit », n°10, 1982, 216 pages, épuisé.<br />

* Nouvelle traduction :<br />

― Le Cavalier suédois, traduit de l’allemand par Martine Keyser. [Paris], Éditions Phébus, 1987, « Domaine<br />

romanesque », 274 pages, épuisé.<br />

* Rééditions :<br />

― Le Cavalier suédois. [Paris], UGE (Union générale d’éditions), « 10-18 », n°1964, 1988, 274 pages, épuisé.<br />

9782752906311 ― Le Cavalier suédois. Paris], Éditions Phébus, « Libretto », n°32, 1999, 2011, 278 pages.<br />

Dans l’Europe orientale au début du XVIII e siècle, aux confins de la Prusse et de la Pologne, le jeune roi Charles XII<br />

de Suède rêve de se tailler un empire qui irait de la Baltique à la mer Noireu et y réussit presque. Un jeune officier de<br />

ses troupes, déserteur et pourchassé, prend la place d’un voleur de grand chemin pour échapper à la potence —<br />

lequel voleur prend sa place dans la vie. Et c’est l’histoire de ce dernier qui nous est contée : poursuite endiablée d’un<br />

bonheur qui toujours échappe, jusqu’à la chute finale, attendue et d’autant mieux pathétique, où la Mort reprend<br />

ironiquement ses droits. Perutz considérait Le Cavalier suédois – où il traite avec un sens très cinématographique du<br />

« suspense » le thème angoissant entre tous de la substitution d’identité – comme son roman le plus inspiré. Le fait<br />

est qu’avec le recul du temps ce récit mouvementé gouverné de bout en bout par l’Ange du Bizarre apparaît à nos<br />

yeux comme l’une <strong>des</strong> plus singulières réussites de la littérature allemande de l’époque. Surtout nous bouleverse ici

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