Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* « Mon papa prodigue et moi » (Můj táta haur a já), dans Au fil de la prose, Orbis, 1965.<br />
* Texte, dans Le Monde, 3 août 1968.<br />
* Extrait du roman Le Miracle (e. 1972), traduit du tchèque par Michel Oldry, présentation de Antonin Liehm, dans les<br />
Cahiers de l’Est, n°2, avril 1975.<br />
* « L’âge plaqué or », traduit par Marianne Canavaggio, dans Autrement H, S, n°46, 1990.<br />
* « La trahison <strong>des</strong> camara<strong>des</strong> », extrait de Neuilly a jiné příběhy, dans Écrivains tchèques. Sur la tolérance, Centre<br />
Tchèque du P.E.N. Club international, 1994.<br />
* « Le héros de Wayne. Conte angliciste », extrait du recueil Povídky z Rajsk ého ùdoli [Nouvelles de la vallée de<br />
l’Eden] (1996), traduit du tchèque par M. Brand, dans Treize écrivains tchèques, L’Aube, 1999.<br />
* « Mon oncle John » (Muj strycek Kohn, 1957), nouvelle extraite du recueil Hořkej svět [Un monde amer], nouvelles<br />
<strong>des</strong> années 1946-1967 (e. 1969, 1991), traduite du tchèque par Jean Hanoune, dans Nouvelles pragoises, L’Esprit<br />
<strong>des</strong> péninsules, 1999.<br />
* Nouvelle, dans Treize nouvelles policières et mystérieuses. Les prix Arthur-Ellis, présentation de Peter Sellers,<br />
traduit de l’anglais par Elisabeth Vonarburg, Québec, Éditions Alire, « Romans. Polar », n°65, 2003.<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
— Les Lâches (Zbabělci, Prague, Československý spisovatel, 1958), roman, traduit du tchèque par Françoise<br />
London-Daix. [Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1978, 384 pages, épuisé.<br />
— La Légende d’Emöke (Legenda Emöke, Prague, Československý spisovatel, 1963), roman, traduit du tchèque et<br />
préfacé par François Kérel. [Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1968, 132 pages, épuisé.<br />
— Les Pouvoirs surnaturels du lieutenant Boruvka (Smutek poručika Boruvky. Detektivní pohádka, Prague, Mladá<br />
fronta, 1966 / The Mournful demeanour of Lieutenant Boruvka, traduit du tchèque en anglais par Rosemary Kavan,<br />
Kaca Polackova et George Theiner, Londres, V. Gollancz, 1973), roman, traduit de la version anglaise par Édouard<br />
Diaz. [La Tour-d’Aigues], Éditions de L’Aube, « L’Aube noire », 1999, 368 pages, épuisé.<br />
9782070284382 — Le Lionceau. Mélodrame policier final (Lvíče. Koncové detektivní melodrama, Prague,<br />
Československý spisovatel, 1969), roman, traduit du tchèque par François Kérel. [Paris], Éditions Gallimard « Du<br />
monde entier », 1972, 368 pages.<br />
Ce roman, qui n’est pas seulement un roman policier, illustre le thème de la vengeance. L’énigme est incarnée par le<br />
Lionceau, une magnifique fille juive que le narrateur poursuit vainement de ses assiduités. Le comportement de la<br />
jeune fille est étrange, car en fait elle ne songe qu’à se venger d’un homme qui a abandonné sa sœur morte dans une<br />
chambre à gaz. Il est devenu directeur d’une maison d’édition et elle ne peut l’approcher que par l’intermédiaire de<br />
son amoureux, conseiller littéraire dans cette même maison. Skvorecky décrit impitoyablement les milieux<br />
professionnels pragois de la culture qu’il connaît admirablement. (Présentation de l’éditeur)<br />
— L’Escadron blindé. Chronique de la période <strong>des</strong> cultes (Tankový prapor. Fragment z doby kultů, exil : Toronto,<br />
Sixty-Eight Publishers, 1971, 1976 / Prague, Galaxie, 1990), roman, traduit du tchèque et préfacé par François Kérel.<br />
[Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1969, 288 pages, épuisé.<br />
* Réédition :<br />
9782070376155 — L’Escadron blindé. Chronique de la période <strong>des</strong> cultes. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio »,<br />
n°1615, 1984, 352 pages.<br />
L’escadron blindé raconte la vie d’un soldat tchèque en 1953, c’est-à-dire en plein stalinisme. Cette chronique – ou<br />
plutôt cette farce – fait revivre un monde où rien d’humain ne survit plus que dans l’humour ou dans les désirs sans<br />
limites de la jeunesse. Cette satire s’inscrit dans la ligne <strong>des</strong> aventures du Brave soldat Chveik. (Présentation de<br />
l’éditeur)<br />
— Miracle en Bohême (Mirákl. Politická detektiva, exil : Toronto, Sixty-Eight Publishers, 1972 / Brno, Atlantis, 1991),<br />
roman, traduit du tchèque par Claudia Ancelot, préface de Milan Kundera traduite par Petr Král. [Paris], Éditions<br />
Gallimard, « Du monde entier », 1978, XIII-406 pages, épuisé.<br />
* Réédition :<br />
9782070136773 — Miracle en Bohême. [Paris], Éditions Gallimard, « L’Imaginaire », n°624, 2012, 434 pages.<br />
Josef Skvorecký a été le premier écrivain tchèque à tenter de faire le bilan du Printemps de Prague, d’en situer les<br />
péripéties et d’en démystifier les protagonistes. Irrévérencieux et mordant comme savent l’être les humoristes de son<br />
pays, il traite un certain nombre de faits réels au niveau du reportage, tout en les insérant dans une trame<br />
romanesque appelée à rendre compte <strong>des</strong> tendances idéologiques et <strong>des</strong> problèmes humains en présence.<br />
Un fait divers survenu dans les années 1950 dans une petite église de Bohême sert de point de départ à cette fresque<br />
: la statue d’un saint a bougé en plein milieu du sermon dominical. Les paysans, restés attachés au catholicisme,<br />
crient aussitôt au miracle. En fait il s’agit d’une provocation policière <strong>des</strong>tinée à évincer un curé par trop populaire :<br />
accusé d’avoir lui-même fabriqué ce « miracle », celui-ci sera torturé avant de disparaître dans les geôles<br />
staliniennes. Partant de là, le romancier nous conduit dans les milieux politiques et intellectuels de la capitale,<br />
procède à une véritable radiographie <strong>des</strong> leurres et <strong>des</strong> lâchetés <strong>des</strong> puissants d’hier ou de demain, sans oublier<br />
pourtant certains « militants de base » qui luttent patiemment pour un monde meilleur auquel ils veulent croire.<br />
Comme le signale Milan Kundera dans sa préface, même les personnages imaginaires sont ici plus vrais que nature.