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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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* « La Lune rit » : nlle traduction par Guislain Riccardi, dans Seigneur, ayez pitié de moi !, Paris, Albin Michel, « Les<br />

Gran<strong>des</strong> Traductions », 1989 / rééd. dans La Fiancée du diable, éd. Jean-Jacques Pollet, Paris, Albin Michel, « Les<br />

Gran<strong>des</strong> Traductions », 1994, pages.<br />

LIVRES (traduits en français)<br />

9782213020921 ― La Troisième balle (Die dritte Kugel, Munich, Albert Langen, 1915), roman, traduit de l’allemand<br />

par Jean-Claude Capèle. [Paris], Éditions Fayard, 1987, 284 pages.<br />

* Réédition :<br />

9782253051442 ― La Troisième balle. [Paris], LGF (<strong>Librairie</strong> générale française), « Le livre de poche. Biblio »,<br />

n°3128, 1989, 2002, 320 pages.<br />

En 1519, Fernand Cortez marche sur Tenochtitlán, l’actuelle Mexico, et obtient la soumission de l’empereur<br />

Montezuma. Si le conquistador parvient à s’emparer du trésor <strong>des</strong> Aztèques, non seulement tout le Nouveau Monde<br />

mais une grande partie de l’Europe vont tomber sous la coupe de Charles Quint, c’est-à-dire de l’Espagne et de<br />

l’Église catholique. Un seul homme peut encore renverser le cours <strong>des</strong> événements : le rhingrave Grumbach,<br />

Allemand luthérien prêt à s’allier au Diable pour combattre l’Inquisition abhorrée. Or Grumbach ne dispose que d’une<br />

arquebuse et de trois balles : il <strong>des</strong>tine l’une à Cortez, l’autre au duc de Mendoza, qui a enlevé sa bien-aimée, la<br />

jeune Indienne Dalila ; quant à la troisième...<br />

En relatant l’épopée de Cortez, Leo Perutz, dans ce roman baroque écrit en 1915, alors qu’il se remet d’une grave<br />

blessure reçue au front, inflige à l’Histoire la première de ces égratignures ou « alternatives », reflets d’un scepticisme<br />

historique profond, qui, jointes à une véritable science de la composition et à une certaine jubilation de l’écriture,<br />

signeront toutes ses œuvres à venir. (Présentation de l’éditeur)<br />

― Leo Perutz et Paul Frank, Le Miracle du manguier. Une histoire invraisemblable (Das Mangobaumwunder. Eine<br />

unglaubwürdige Geschichte, Munich, Albert Langen, 1916), roman, traduit de l’allemand et postfacé par Jean-Jacques<br />

Pollet. [Paris], Éditions Albin Michel, « Les gran<strong>des</strong> traductions », 1994, 182 pages, épuisé.<br />

* Réédition :<br />

― Leo Perutz et Paul Frank, Le Miracle du manguier. Une histoire invraisemblable. [Paris], UGE (Union générale<br />

d’éditions), « 10-18 Domaine étranger », n°2904, 1997, 192 pages, épuisé.<br />

« De Borges, de Nabokov, Perutz a le goût <strong>des</strong> jeux de miroirs, <strong>des</strong> constructions romanesques sophistiquées,<br />

truffées de pièges et de chausse-trappes. Ses romans sont de fascinants labyrinthes littéraires. Dans Le Miracle du<br />

manguier, un riche baron viennois est la victime (en partie consentante) <strong>des</strong> pouvoirs et <strong>des</strong> sortilèges d’un fakir qu’il<br />

a ramené de Ceylan, et l’enquête est menée par un médecin (trop) rationaliste et incurablement naïf. Le roman est<br />

allègre, surprenant, palpitant. » (Christophe Mercier, Le Point).<br />

― Le Tour du cadran (Zwischen neun and neun, Munich, Albert Langen, 1918), roman, traduit de l’allemand et<br />

préfacé par Jean-Jacques Pollet. [Paris], Éditions Christian Bourgois, 1988, 256 pages, épuisé.<br />

* Rééditions :<br />

― Le Tour du cadran. [Paris], Éditions Christian Bourgois, « 10-18 », n°2159, 1991, 256 pages, épuisé.<br />

9782267023374 ― Le Tour du cadran. [Paris], Éditions Christian Bourgois, « Titre », n°155, 2012, 256 pages.<br />

Stanislas Demba est étudiant à Vienne. Il dérobe trois livres à la bibliothèque dans le but de les revendre, mais le<br />

troisième acheteur, suspicieux, appelle la police. Menotté, Demba s’échappe de justesse en sautant par la fenêtre.<br />

S’ensuit une errance de vingt-quatre heures au fil <strong>des</strong>quelles le jeune homme sillonne la ville en quête de secours et<br />

d’argent. La police toujours à ses trousses, il doit redoubler d’inventivité pour tenter de fuir une issue pourtant frappée<br />

du sceau de la fatalité, symbolisée par l’aiguille du cadran dont le tour sera bientôt effectué.<br />

En vingt chapitres, Leo Perutz met en place une mécanique implacable qui a marqué ses contemporains et séduit les<br />

plus grands cinéastes, Murnau et Hitchcock ayant avoué s’en être inspirés. (Présentation de l’éditeur)<br />

― Le Marquis de Bolibar (Der Marques de Bolibar, Munich, Albert Langen, 1920), traduit de l’allemand Odon Niox<br />

Château. [Paris], Éditions Albin Michel, « Maîtres de la littérature étrangère », 1930, 320 pages ; 1970, épuisé.<br />

* Rééditions :<br />

― Le Marquis de Bolibar. [Verviers], Éditions Gérard, « Bibliothèque marabout », n°709, 1980, 320 pages, épuisé.<br />

9782226054487 ― Le Marquis de Bolibar. [Paris], Éditions Albin Michel, « Bibliothèque Albin Michel Poche », n°50,<br />

1985, 1991, 2000, 264 pages,<br />

9782253932369 ― Le Marquis de Bolibar. [Paris], LGF (<strong>Librairie</strong> générale française), « Le livre de poche. Biblio »,<br />

n°3236, 1995, 224 pages,<br />

« Dans notre régiment avait servi, en qualité de volontaire, un jeune gentilhomme espagnol, un de ceux, en très petit<br />

nombre, que les idées de liberté et de justice avaient enflammés et qui avaient embrassé la cause de la France et de<br />

l’Empereur. Il s’était complètement brouillé avec sa famille et n’avait fait connaître son nom véritable et son origine<br />

qu’à deux ou trois de ses camara<strong>des</strong>. Mais les paysans espagnols l’appelaient ‘‘la Marquise’’, à cause de sa faible<br />

taille et de son allure efféminée, et nous lui donnions nous aussi ce titre. »<br />

Le Marquis de Bolibar est le récit d’une inéluctable auto<strong>des</strong>truction. Nous sommes dans le voisinage de Macbeth et<br />

<strong>des</strong> « esprits qui assistent les pensées meurtrières ». Le spectre du marquis de Bolibar, comme le fantôme du roi<br />

Duncan, plane sur la ville de La Bisbal, et conduit une poignée d’officiers à causer leur propre perte et à anéantir leur<br />

régiment pour l’amour d’une renoncule bleue tatouée sur le sein d’une morte. Avec le marquis espion comme<br />

passeur, Leo Perutz nous introduit dans l’arrière-monde, où les réprouvés se rangent sous la bannière de l’Antéchrist,<br />

où les hommes à la dérive n’ont de choix qu’entre la superstition et un pacte avec le Diable, où la liberté n’engendre

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