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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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9782892611342 — Eva Le Grand, Kundera, ou La mémoire du désir. [Montréal, Québec], Éditions XYZ INC,<br />

« Théorie et littérature », 2005, 238 pages.<br />

Kundera ou La mémoire du désir contrairement aux étu<strong>des</strong> publiées jusqu’à ce jour traite de l’œuvre romanesque de<br />

Milan Kundera prise dans son ensemble. Eva Le Grand risque donc une interprétation esthétique globalisante du<br />

grand auteur d’origine tchèque en le situant dans le cadre <strong>des</strong> théories du genre romanesque, particulièrement du<br />

côté <strong>des</strong> tenants du postmodernisme. Convoquant Vargas Llosa, Manuel Puig, Michel Tremblay, Ernesto Sabato,<br />

Robert Musil, utilisant, comme base d’analyse, l’esthétique kitsch et le mythe de Don Juan, Mme Le Grand démontre<br />

avec une intelligence remarquable que le projet romanesque de Milan Kundera n’a rien de gratuit, qu’il s’inscrit plutôt<br />

dans une réflexion sans cesse approfondie sur le roman européen et ses multiples variations.Un essai qui fera date et<br />

qu’on peut considérer d’ores et déjà comme un incontournable. (Présentation de l’éditeur)<br />

— Marie-Eve Draper, Libertinage et donjuanisme chez Kundera. [Montréal, Québec], Éditions Le Griot / [Baixas,<br />

Pyrénées-Orientales], Éditions Balzac, 2000, 2002, 128 pages, épuisé.<br />

9782747511650 — Martin Rizek, Comment on devient Kundera ? Images de l’écrivain, écrivain de l’image. [Paris],<br />

Éditions de L’Harmattan, « Espace littéraire », 2001, 520 pages.<br />

Depuis le milieu <strong>des</strong> années 80, Milan Kundera passe pour un <strong>des</strong> plus grands romanciers contemporains. Peu de<br />

ses lecteurs se doutent cependant que parallèlement à la création artistique d’un univers léger et ironique, d’une<br />

intelligence toujours fascinante malgré ses partis pris parfois discutables, l’écrivain a dû véritablement se battre, dans<br />

ses textes et autour d’eux, pour imposer non seulement son œuvre mais surtout pour en imposer l’autonomie<br />

littéraire. C’est à cette lutte souterraine, plus ou moins sensible à l’époque et pratiquement oubliée de nos jours,<br />

qu’est consacré le présent ouvrage. Cette étude est la première à envisager la trajectoire de l’auteur dans son<br />

ensemble, depuis ses débuts de poète lyrique tchèque jusqu’à ses romans écrits en français. Le transfert culturel<br />

accompli par Kundera comporte en effet plusieurs dimensions jusqu’ici rarement évoquées par la critique officielle :<br />

l’oubli voilant les premiers textes de l’auteur, les efforts déployés par l’écrivain pour infléchir la réception presque<br />

exclusivement politique de ses premières œuvres, les décalages (non seulement stylistiques) entre la version<br />

originale et la traduction définitive <strong>des</strong> premiers romans, le choix <strong>des</strong> références littéraires revendiquées ou non selon<br />

les besoins de la réception.<br />

Le cas singulier de Milan Kundera nous amène à nous interroger sur certains aspects fondamentaux, souvent<br />

négligés, de la création littéraire : comment crée-t-on de l’universel, quand on vient d’une «petite» nation, quand on<br />

écrit dans une « petite » langue ? Comment transforme-t-on son expérience individuelle ou nationale, mêlée de<br />

politique, en une matière littéraire universelle ? Comment cet universel en vient-il à être reconnu ? Enfin, comment<br />

l’écrivain intervient-il dans ce processus de reconnaissance ? (Présentation de l’éditeur)<br />

9782070730247 — François Ricard, Le Dernier après-midi d’Agnès. Essai sur l’œuvre de Milan Kundera. [Paris],<br />

Éditions Gallimard, « Arca<strong>des</strong> », n°74, 2003, 224 pages.<br />

Alors qu’elle vient de passer deux jours seule en Suisse et doit rentrer à Paris, Agnès, l’héroïne de L’Immortalité,<br />

s’attarde encore quelques heures au milieu <strong>des</strong> montagnes, à jouir de leur beauté et de leur paix. Le soir même, elle<br />

se tuera dans un accident de voiture. Prenant pour modèle le dernier après-midi de la vie d’Agnès, ce livre propose<br />

une lecture nouvelle de l’ensemble <strong>des</strong> romans de Milan Kundera, depuis La Plaisanterie jusqu’à L’Ignorance. Il<br />

explique leur place dans l’histoire du roman moderne; il examine la richesse de leurs contenus thématiques et<br />

l’audace de leurs inventions formelles ; et il éclaire leur découverte fondamentale : celle d’un territoire jusque-là<br />

inexploré de l’existence. Loin de la monographie universitaire, ce livre renoue avec la grande tradition française de<br />

l’art de l’essai comme méditation sur une œuvre. (Présentation de l’éditeur)<br />

9782843101410 — Désaccords parfaits. La réception paradoxale de l’œuvre de Milan Kundera, éd. Marie-Odile<br />

Thirouin et Martine Boyer-Weinmann. [Grenoble], Éditions ELLUG, 2009, 364 pages.<br />

Milan Kundera mal-aimé ? À l’heure où le romancier subit dans son pays d’origine et dans son pays d’adoption <strong>des</strong><br />

attaques parfois très violentes qui visent son œuvre ou encore sa personne, il faut s’interroger sur les raisons d’un tel<br />

phénomène. Si Milan Kundera a fait figure d’autorité quasi incontestée en tant qu’intellectuel et romancier jusqu’à<br />

l’effondrement de l’empire soviétique, les choses ont changé depuis cette date. Et quoique l’œuvre appartienne<br />

désormais au canon littéraire mondial, force est de constater qu’elle suscite passions et irritations. Ce sont ces<br />

passions qui sont explorées ici par un groupe de chercheurs et d’écrivains, sans exclusive d’opinion, et du double<br />

point de vue de la Bohême et de la France. Il y va <strong>des</strong> enjeux essentiels d’une œuvre, lue dans son triple contexte<br />

national, centre-européen et mondial, et qui ne saurait être envisagée indépendamment de l’ambivalence de sa<br />

réception. (Présentation de l’éditeur)<br />

FILMOGRAPHIE<br />

Personne ne rira (Nikdo se nebude smát, 1965), réal. Hynek Bočan, d’après la nouvelle homonyme (1963) — La<br />

Plaisanterie (Žert, 1969), réal. Jaromíl Jireš, scén. Jaromíl Jireš et Milan Kudera d’après son roman (1967) —<br />

L’Insoutenable légéreté de l’être (The Unbearable Ligtness of Being, États-Unis, 1987), réal. Philip Kaufman, d’après<br />

le roman homonyme (1984).<br />

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KUZEL, Dusan

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