Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie
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FUCHSOVA, Jirina<br />
(Jiřina Fuchsová) : Voir KRAL, Hynek.<br />
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FUCIK, Julius<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Smíchov, Prague, 1903 – Berlin, 1943). Julius Fučík. Membre du Devětsil, journaliste<br />
communiste, il est l’auteur de reportages enthousiastes sur l’Union soviétique et de plusieurs étu<strong>des</strong> littéraires.<br />
Membre du second comité central clan<strong>des</strong>tin du parti communiste tchèque sous l’occupation nazi, il est arrêté en avril<br />
1942, torturé, gardé en prison à Prague jusqu’en juin 1943, transféré en Allemagne et exécuté à Berlin le 8 septembre<br />
1943. Son journal de prison a été traduit dans le monde entier.<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* « La trahison de Karel Sabina » (1940), fragment d’une étude détruite par les nazis, traduit du tchèque par François<br />
Kérel, dans Europe, n°351-352, 1958.<br />
* « L’homme qui mange <strong>des</strong> ampoules », nouvelle traduite du tchèque par François Kérel, dans Nouvelles tchèques et<br />
slovaques, Seghers, 1965.<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
— Écrit sous la potence (Reportáž psaná na oprátce, Prague, Svoboda, 1945), traduit du tchèque par Yvonne et<br />
Karel Marek, préface de Ladislav Štoll, introduction de Gusta Fučikova. [Paris], Éditions Seghers, 1947, 200 pages,<br />
épuisé.<br />
* Rééditions :<br />
— Écrit sous la potence, réédition augmentée de « Julius Fučík » par Marie Pujmanová, de « Mon retour du camp<br />
“Nuit et brouillard” » par Jacques Bergier, de poésies et témoignages de prisonniers français et étrangers. [Paris],<br />
Éditions Bibliothèque mondiale, 1957, 192 pages, épuisé<br />
— Écrit sous la potence, conforme à l’édition de 1947. [Paris], Les Éditeurs français réunis, 1974, 192 pages,<br />
épuisé.<br />
— Hommes, soyez vigilants ! Textes choisis (Lidé, bděte !, Prague, Československý spisovatel, 1951), traduit du<br />
tchèque par A. Wloczowski et Marcel Aymonin. [Prague], Éditions Artia, 1953, épuisé.<br />
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FUKS, Ladislav<br />
[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Prague, 1923 – Prague, 1994). Ladislav Fuks. Historien d’art, auteur de nombreux<br />
recueils de nouvelles et de romans. Fonctionnaire à l’Administration <strong>des</strong> Monuments historiques de Prague, il n’a<br />
commencé à écrire que relativement tard. Son premier livre en 1963, Monsieur Mundstock, connaît d’emblée un très<br />
bon accueil auprès du public comme de la critique. Le thème <strong>des</strong> juifs et de l’holocauste reste d’ailleurs au centre <strong>des</strong><br />
préoccupations de l’auteur et apparaît dans la plupart de ses livres. En 1967 il publie L’Incinérateur de cadavres et<br />
dès l’année suivante, il signe l’adaptation cinématographique réalisée par Juraj Herz. Ce film fut interdit après<br />
l’occupation de la Tchécoslovaquie par les forces du Pacte de Varsovie.<br />
ANTHOLOGIES / REVUES<br />
* Texte, dans Panorama de la littérature tchèque, n°1, 1981 /, n°7, 1985.<br />
LIVRES (traductions françaises)<br />
— Monsiew Théodore Mundstock (Pan Theodor Mundstock, Prague, Československý spisovatel, 1963), roman<br />
traduit du tchèque par François Kérel. [Paris], Les Éditeurs français réunis, 1966, 244 pages, épuisé.<br />
* Nouvelle traduction :<br />
9782970044406 — Monsieur Mundstock. Le Porteur d’étoile, roman, traduit du tchèque par Barthélemy Müller.<br />
[Woippy, Moselle], Éditions L’Engouletemps, 2004, 272 pages.<br />
En 1942, monsieur Mundstock partage le sort <strong>des</strong> juifs de Prague. Il redoute chaque jour l’arrivée de la lettre qui<br />
l’enverra en camp de concentration. Mais il n’est pas seul. Son ombre dialogue avec lui. Elle est dans sa peur et son<br />
effroi. Elle exprime l’état « fendu en deux » de son esprit, commente sa moindre faiblesse et le maltraite aussi<br />
durement que le régime d’occupation. Au hasard de ses sorties dans le dédale <strong>des</strong> rues de Prague, monsieur<br />
Mundstock trébuche sur <strong>des</strong> souvenirs à chaque pas, mais peu à peu il s’agrippe à un espoir. Il trouve une piste.<br />
Peut-être même le moyen de se débarrasser de son ombre. Monsieur Mundstock est le roman le plus connu et le plus<br />
traduit de Ladislav Fuks. C’est un livre hallucinant sur l’angoisse de l’homme, une fable à la fois drôle et émouvante<br />
qui va directement à l’essentiel. (Présentation de l’éditeur)<br />
9782970044413 — L’Incinérateur de cadavres (Spalovač mrtvol, Prague, Československý spisovatel, 1967), roman,<br />
traduit du tchèque par Bartélemy Müller. [Woippy, Moselle], Éditions L’Engouletemps, 2004, 230 pages.<br />
Père de famille modèle, monsieur Kopfrkingl est un homme de progrès et un employé zélé du crématorium de<br />
Prague. Un homme bien sous tous rapports. Mais il se laisse gagner par les idées nazies de son ami Willy. Il hausse<br />
alors l’incinération au rang d’un sacerdoce universel, d’un devoir de charité qu’il n’hésite pas à mettre en pratique<br />
dans son entourage le plus proche et cette conviction justifie à ses yeux les actes les plus vils. L’Incinérateur de