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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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9782757401583 — Josef Cermak, Franz Kafka. Fables et mystifications, traduit du tchèque, présenté et annoté par<br />

Hélène Belletto-Sussel. [Villeneuve-d’Ascq, Nord], Presses universitaires du Septentrion, 2010, 160 pages.<br />

Après une introduction dans laquelle il analyse le phénomène du faux en littérature, évoquant quelques glorieuses<br />

mystifications, Josef Cermák aborde le cas de deux mystificateurs d’inégale renommée, Michal Mares et Gustav<br />

Janouch. Kafka était-il l’anarchiste que Mares présente dans ses souvenirs ? Josef Cermák s’attache à débusquer les<br />

inexactitu<strong>des</strong>, les invraisemblances, les impossibilités dans les souvenirs de Michal Mares. L’image qui se <strong>des</strong>sine est<br />

celle d’une manipulation, volonté consciente ou inconsciente, à la fois naïve et sincère, d’associer le grand écrivain au<br />

mouvement dont il s’est fait le héraut. La partie consacrée à Janouch, plus complexe, se lit comme un roman policier :<br />

suspense, découvertes, démonstrations, révélations. L’auteur analyse les contradictions, les mensonges et les fables<br />

rocambolesques dans lesquels s’enferre Janouch : embrouilles éditoriales fictives, manuscrit perdu et retrouvé... Il<br />

montre comment Janouch concentre habilement sa stratégie sur Max Brod, dont l’approbation est pour lui capitale. Il<br />

relève et regroupe en « aphorismes » <strong>des</strong> déclarations sans nuance attribuées à Kafka, sorte de gourou proférant <strong>des</strong><br />

vérités à la demande. Au fil <strong>des</strong> pages, deux personnalités se dégagent, seulement unies par leur entreprise de<br />

mystification. On perçoit aussi, en arrière-plan, la problématique de la réception de l’œuvre de Kafka, avec ses enjeux<br />

idéologiques, et la douloureuse histoire de la Tchécoslovaquie. (Présentation de l’éditeur)<br />

9782742765737 — Robert Crumb (illustrations) David Zane Mairowitz (texte) Kafka (Introducing Kafka, Northampton,<br />

MA, Kitchen Sink Press, 1994), adaptation française (de l’anglais) par Jean-Pierre Mercier, revue par Karine Hervé,<br />

avec la collaboration de Grégoire Rouchit. [Arles], Éditions Actes Sud, 2000 ; « Actes Sud BD, 2007, 176 pages.<br />

9782070780068 — Pietro Citati, Kafka (Kafka, Milan, Rizzoli, 1987), traduit de l’italien par Brigitte Pérol. [Paris],<br />

Éditions Gallimard / L’arpenteur, « Domaine italien », 1989, 328 pages.<br />

* Réédition :<br />

9782070384174 — Pietro Citati, Kafka. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio », n°2303, 1991,<br />

Kafka est l’un <strong>des</strong> mythes majeurs et les plus énigmatiques de notre siècle. Kafka avait le sentiment d’être un homme<br />

sans patrie ni famille, une lacune, une pure négativité, un jongleur marchant dans le vide. Aussi seul qu’un animal ou<br />

qu’un objet abandonné dans une soupente, il avait conscience d’être l’Etranger. Il vivait et écrivait dans sa geôle<br />

intérieure, tandis que la nuit glissait sur ses épaules, obéissant à la voix de l’inspiration, à la voix <strong>des</strong> démons, à la<br />

voix <strong>des</strong> ténèbres, à la voix de l’animal qui restait tapi près de son cœur. Lui qui désirait tant le bonheur, il ne pouvait<br />

pourtant le supporter, convaincu de devoir écouter l’angoisse et de suivre la voie qu’elle lui désignait. Davantage<br />

qu’un roman, qu’une biographie ou qu’un essai, le livre de Pietro Citati est le rêve que chacun de nous rêve et<br />

continuera de rêver autour de Franz Kafka. (Présentation de l’éditeur)<br />

— Laurent Cohen, Variations autour de K. Pour une lecture juive de Franz Kafka. [Paris], Éditions Intertextes,<br />

« Horizons », 1991, 152 pages, épuisé.<br />

9782213021928 — Claude David, Franz Kafka. [Paris], Éditions Fayard, 1988.<br />

9782707300584 — Gilles Deleuze, et Félix Guattari, Kafka, pour une littérature mineure. [Paris], Éditions de Minuit,<br />

« Critique », 1975, 160 pages.<br />

Force de Kafka. Politique de Kafka. Déjà les lettres d’amour sont une politique où Kafka se vit lui-même comme un<br />

vampire. Les nouvelles ou les récits tracent <strong>des</strong> devenirs-animaux qui sont autant de lignes de fuite actives. Les<br />

romans, illimités plutôt qu’inachevés, opèrent un démontage <strong>des</strong> gran<strong>des</strong> machines sociales présentes et à venir. Au<br />

moment même où il les brandit, et s’en sert comme d’un paravent, Kafka ne croit guère à la loi, à la culpabilité, à<br />

l’angoisse, à l’intériorité. Ni aux symboles, aux métaphores ou aux allégories. Il ne croit qu’à <strong>des</strong> architectures et à<br />

<strong>des</strong> agencements <strong>des</strong>sinés par toutes les formes de désir. Ses lignes de fuite ne sont jamais un refuge, une sortie<br />

hors du monde. C’est au contraire un moyen de détecter ce qui se prépare, et de devancer les « puissances<br />

diaboliques » du proche avenir. Kafka aime à se définir linguistiquement, politiquement, collectivement, dans les<br />

termes d’une littérature dite « mineure ». Mais la littérature mineure est l’élément de toute révolution dans les gran<strong>des</strong><br />

littératures. (Présentation de l’éditeur)<br />

9782857047728 — Daniel Desmarquest, Kafka et les jeunes filles. [Paris], Éditions Pygmalion, 2002, 296 pages.<br />

Avec les jeunes filles, Kafka ne joue pas seulement au chat et à la souris, il leur demande l’impossible. Pour<br />

s’emparer du pouvoir qu’il leur prête et conjurer la peur de les approcher, il utilise avec presque toutes une stratégie<br />

diabolique – stratégie qui est au cœur de sa littérature. De son adolescence pragoise jusqu’à sa mort dans un<br />

sanatorium <strong>des</strong> environs de Vienne, on retrouvera ici les figures féminines d’un théâtre tourmenté : Felice,<br />

l’improbable fiancée, Julie, la sacrifiée, Milena, la magnifique, Dora, la dernière compagne, et toutes celles qui,<br />

comme l’inconnue du lac de Garde ou Ottla, la sœur et l’ange gardien, ont un jour illuminé sa vie. Ce livre nous ouvre<br />

à la part la plus énigmatique d’un écrivain qui puise sa « force » d’écrire dans de singulières amours. (Présentation de<br />

l’éditeur)<br />

9782705666125 — Kathi Diamant, Le Dernier amour de Kafka. La vie de Dora Diamant (Kafka’s last love. The<br />

mystery of Dora Diamant, Londres, Secker & Warburg, 2003 ; New York, Basic Books, 2003), traduit de l’anglais par<br />

Jacqueline Sudaka-Bénazéraf. [Paris], Éditions Hermann, 2006, 340 pages.<br />

Dora Diamant (ou Dymant) a été la seule compagne de Franz Kafka. Ils se sont rencontrés en 1923, un an avant sa<br />

mort, sur une plage de la Baltique. Elle a vingt-cinq ans. Il en a quarante. Par les yeux de Dora, se découvre un Kafka

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