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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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* Poèmes, dans Les Deux rives de la Morava, Bf, 1994 ; Le Croquant, n°20, 1996 ; Bacchanales, n°14, 1998.<br />

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MINAC, Vladimir<br />

[SLOVAQUIE] (Klenovec, 1922 – Bratislava, 1996). Vladimír Mináč. L’un <strong>des</strong> principaux tenants de la littérature<br />

communiste. Participe à l’insurrection de 1944. Après 68, promu à la tête de la Matica slovenská. Romancier, on lui<br />

doit aussi <strong>des</strong> nouvelles, <strong>des</strong> essais sur la littérature (O literatúre, 1972), <strong>des</strong> reportages et <strong>des</strong> scénarios.<br />

ANTHOLOGIES / REVUES<br />

* « Le malheur », extrait, traduit du slovaque par Paul Debrez, dans Europe, n°351-352, 1958.<br />

* « Johanka de Podlaz », nouvelle, traduite du slovaque par François Kérel, dans Nouvelles tchèques et slovaques,<br />

Seghers, 1965.<br />

LIVRES (traductions françaises)<br />

— Le Producteur de bonheur (Výrobca šťastia, satirický román, Bratislava, Smena, 1965), roman, traduit du<br />

slovaque par Maja Polackova et Paul Emond. [Loverval, Belgique], Éditions Labor, « Poteau d'angle », 1995, 200<br />

pages, épuisé.<br />

* Réédition :<br />

9782875051066 — Le Producteur de bonheur, illustrations de Maja Polackova. [Bruxelles], Éditions Maelström,<br />

2012, 304 pages.<br />

S'inscrivant dans la grande tradition romanesque du couple maître et valet, ce chef-d'œuvre de la littérature slovaque<br />

met en scène les <strong>des</strong>cendants par filiation directe de Don Quichotte et Sancho Pança et de Jacques le fataliste et son<br />

maître. Voici donc, au pays de la bureaucratie et de l'économie strictement planifiée, les fantastiques et burlesques<br />

aventures de Frantisek Ojbaba, dénommé le producteur de bonheur, entrepreneur d'entreprises aussi extravagantes<br />

que peu honnêtes, et de son élève Lapidus, serveur dans les établissements de troisième catégorie et futur roi de l'île<br />

de Tobago... (*)<br />

« La liberté, mon camarade. Un original doit être indépendant de tous et libre de tout. Il ne peut pas faire partie du<br />

troupeau. Il doit avoir le courage d'être différent. Capisto ? »<br />

« Si je comprends ? Non. »<br />

« L'homme n'est pas ce par quoi il ressemble à son prochain », dit le producteur de bonheur en dressant un index<br />

sentencieux. « L'homme est ce par quoi il se différencie de son prochain. Telle est la grande leçon de l'individualisme.<br />

»<br />

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MITANA, Dusan<br />

[SLOVAQUIE] (Moravské Lieskové, 1946). Dusan Mitana. Poète, romancier, nouvelliste, essayiste et scénariste<br />

(télévision, cinéma).<br />

ANTHOLOGIES / REVUES<br />

* « La terre est ronde », nouvelle tirée de Nocné spràvy [Nouvelles de nuit] (1976), traduite du slovaque par Arlette<br />

Cornevin, dans Le Croquant, n°18, 1995.<br />

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MIZERA, Ota<br />

[RÉPUBLIQUE TCHÈQUE] (Prague, 1919 – Paris, 1951). Ota Mizera. Poète, peintre, graveur, illustrateur, traducteur<br />

et écrivain, proche du groupe surréaliste Ra et de celui de Spořilov, il s’est suicidé à Paris.<br />

ANTHOLOGIES / REVUES<br />

* Poèmes, dans Le Surréalisme en Tchécoslovaquie, Gallimard, 1983.<br />

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MNACKO, Ladislav<br />

[SLOVAQUIE] (Valašské Klobouky, Moravie, 1915 – Bratislava, 1994). Ladislav Mňačko. Journaliste célèbre pour ses<br />

souvenirs de guerre et ses reportages sur les régions déshéritées de la Slovaquie, il peint les transformations de son<br />

pays, dans ses romans, ses recueils de nouvelles et son théâtre. Exclu du parti communiste et déchu de la nationalité<br />

tchécoslovaque pour avoir manifesté son soutien à Israël, lors du conflit israélo-arabe de 1967, il s’exile alors en<br />

Israël. De retour en mai 68, il s’exile à nouveau après l’intervention soviétique et médite avec ironie sur l’exercice du<br />

pouvoir et l’expérience tragique qu’en fait l’homme contemporain.<br />

ANTHOLOGIES / REVUES<br />

* « Samedi soir », extrait du recueil Routes poudreuses (1963), nouvelle traduite du slovaque par François Kérel,<br />

dans Nouvelles tchèques et slovaques, Seghers, 1965.<br />

LIVRES (traductions françaises)<br />

— La Mort s’appelle Engelchen (Smrt’ sa volá Engelchen, Bratislava, Slov. vydav. polit. lit., 1959), roman, traduit du<br />

slovaque par Yvette Joye. [Prague] Éditions Artia, 1961, 334 pages, épuisé.

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