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Dictionnaire des auteurs - Librairie Compagnie

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Kant à Lao T’seu). Par ailleurs, comme les surréalistes, il pénètre dans la sphère de la surréalité, au caractère<br />

miraculeusement artistique, gagnant par endroit l’aspect de l’apparition ou du rêve ; mais il y parvient en se fondant<br />

sur une base authentique, la réalité triviale, quotidienne, celle de la périphérie et <strong>des</strong> brasseries, dont il ne se prive<br />

pourtant pas d’accentuer les contrastes, de recomposer le contenu, par un processus d’appropriation et de<br />

ritualisation. C’est sans doute la raison pour laquelle les textes contiennent à la fois argot et expressions poétiques,<br />

considérations terre à terre ou visées intellectuelles, propos de café du commerce ou graffitis de chiottes et pensées<br />

philosophiques, associant la structure de la palabre d’auberge et de la création littéraire. De même, les héros de<br />

Hrabal sont pour la plupart <strong>des</strong> marginaux, quand ils ne se situent pas tout simplement sur le “dépotoir de l’histoire”,<br />

capables qu’ils sont pourtant de s’élever au-<strong>des</strong>sus de leur situation par leur don de fabulation, onirique et poétique.<br />

»(Xavier Galmiche).<br />

ANTHOLOGIES / REVUES<br />

* « Une bouffée d’air frais », nouvelle, extraite du recueil Les Palabreurs (1964), traduit du tchèque par O. Beneš et P.<br />

Lecler, dans Au fil de la prose, Prague, Orbis, 1965.<br />

* Texte, dans Le Monde, 3 août 1968.<br />

* Texte, dans Panorama de la littérature tchèque, n°2, 1981.<br />

* « Un dimanche avec mon oncle Pepi », extrait de Rencontres et visites (1970), traduit du tchèque par Milena Braud<br />

dans Nouvelle Alternative, n°2-3, 1986.<br />

* « La flûte enchantée » (1989), traduit du tchèque par Marianne Canavaggio, dans Autrement H. S., n°46, 1990.<br />

* « Le partenariat pour la paix », traduit du tchèque par Milena Braud, dans Bulletin de la Lettre Internationale, n°2,<br />

1995.<br />

* « Ionophorèse » (Iontoforéza), nouvelle extraite du recueil Les Palabreurs (1964), traduit du tchèque par Marianne<br />

Canavaggio, dans Nouvelles pragoises, L’Esprit <strong>des</strong> péninsules, 1999.<br />

* « Légende de la belle Julinka » (Legenda o krásné Julince), extrait du recueil Balla<strong>des</strong> sanglantes et légen<strong>des</strong><br />

(1968), traduit du tchèque par Xavier Galmiche, dans Théodore Balmoral, Orléans, n°38, 2001.<br />

LIVRES (traductions françaises)<br />

— Bambini di Praga (paru sous le titre Bambini di Praga-Benátská noc [Bambini di Praga-Nuit à Venise] dans la<br />

revue Plamen VI, n°1, 1964 ; puis sous celui de Bambini di Praga 1947 dans Pábitelé [Les palabreurs], Prague, Mladá<br />

fronta, 1964), traduit du tchèque par Alain Slivinský, dramatisation de Václav Nývlt. [Prague], Éditions Dilia, 1978, 84<br />

pages, épuisé.<br />

— Trains étroitement surveillés, suivi de Cours de danse pour adultes et élèves avancés (Ostře sledované<br />

vlaky, Kulturní tvorba, année XVIII, n°52, 1964 / Prague, Československý spisovatel, 1965 ; Taneční hodiny pro starší<br />

a pokročilé, Prague, Československý spisovatel, 1964), deux récits traduits du tchèque par François Kérel. [Paris],<br />

Éditions Gallimard, « Du monde entier », 1969, 232 pages, épuisé<br />

* Réédition :<br />

9782070375295 — Trains étroitement surveillés. [Paris], Éditions Gallimard, « Folio », n°1529, 1984, 128 pages.<br />

Une petite gare de Bohême pendant la guerre. Un stagiaire tente de s’ouvrir les veines par chagrin d’amour. L’adjoint<br />

du chef de gare profite d’une garde de nuit pour couvrir de tampons les fesses d’une jolie télégraphiste. Mais il y a<br />

aussi l’héroïsme, le sacrifice, la résistance. Dans un pays qui a donné tant de richesses à la littérature mondiale,<br />

Hrabal est un <strong>des</strong> plus grands. (Présentation de l’éditeur)<br />

* Nouvelle traduction :<br />

9782070132546 — Cours de danse pour adultes et élèves avancés, nouvelle traduction du tchèque par François<br />

Kérel ; préface de Milan Kundera.[Paris], Éditions Gallimard, « Du monde entier », 2011, 112 pages.<br />

« Hrabal n’imitait personne. Sa fusion du fantastique et du réel (du réel plébéien, ordinaire, concret), il l’a réalisée tout<br />

seul, d’une façon aussi poétique que drôle (surtout drôle ; vous ne trouverez chez aucun autre romancier une pareille<br />

drôlerie). Hrabal est un grand créateur du roman moderne. » (Milan Kundera)<br />

Dans Cours de danse pour adultes et élèves avancés, un homme âgé – il a vécu les fastes du défunt empire austrohongrois<br />

– parle avec une demoiselle. Plus qu’un récit, c’est une longue phrase ininterrompue, où se déverse pêlemêle<br />

le contenu de toute une vie : l’important et le futile y prennent la même valeur, tout est zigzag, marche et<br />

contremarche. Le ridicule et le tragique, l’obscène et l’héroïque sont inextricablement mêlés dans ce texte que Céline<br />

ne désavouerait pas et qui sert de constat de faillite <strong>des</strong> doctrines et <strong>des</strong> systèmes. Car, dit Hrabal : « Un bon livre<br />

n’est pas fait pour endormir le lecteur mais pour qu’il saute de son lit et qu’il coure en caleçon taper sur la gueule de<br />

l’auteur. » (Présentation de l’éditeur)<br />

— Vends maison où je ne veux plus vivre (Inzerát na dům, ve kterém už nechci bydlet [Petite annonce pour vendre<br />

une maison où je ne veux plus vivre], Prague, Mladá fronta, 1965), traduit du tchèque par Claudia Ancelot ; postface<br />

de Petr Král. [Paris], Éditions Robert Laffont, « Pavillons. Domaine de l’Est », 1989, 172 pages.<br />

* Réédition :<br />

9782020129824 — Vends maison où je ne veux plus vivre. [Paris], Éditions du Seuil, « Points. Roman », n°543,<br />

1992, 1996, 172 pages.<br />

« Les récits corrosifs qui composent Vends maison où je ne veux plus vivre montrent une fois encore le talent de<br />

conteur de Hrabal, écrivain nostalgique d’une Prague brillante et intellectuelle et poète de la vie quotidienne. Le viol<br />

d’une femme éméchée, l’agonie d’un groupe de vieillards, les souffrances d’un infirme, la bohème <strong>des</strong> années vingt,

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