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Thèse D.GATEFF

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a) L insomnie<br />

L insomnie peut toucher l endormissement ou la deuxième partie de la nuit. Dans le<br />

premier cas, l anxiété iatrogène induite par certains traitements comme la L-dopa en début de<br />

traitement, la sélégiline, ou l amantadine peut être responsable des troubles. Dans le cadre<br />

d un réveil nocturne en seconde partie de nuit, un coucher précoce ou un syndrome dépressif<br />

(réveil matinal vers 4 heures du matin) peuvent être impliqués. La fragmentation du sommeil<br />

devient gênante dans le fait qu elle entrave alors le déroulement de la journée suivante avec<br />

apparition d une somnolence diurne. Le parkinsonien voit son sommeil affecté par une<br />

diminution de sa durée effective de sommeil, l allongement de sa durée d endormissement et<br />

de nombreux réveils en stade 1 et 2 du sommeil lent. De plus les syndromes extra-pyramidaux<br />

peuvent réapparaitre la nuit durant les périodes d éveil, surtout au stade des complications<br />

motrices. De telles manifestations justifient alors des prises nocturnes de L-dopa. La pratique<br />

montre que la prise sous forme dispersible plusieurs fois dans la nuit présente une efficacité<br />

meilleure qu une prise unique de L-dopa sous forme retard au coucher. Diverses mesures<br />

hygiéniques sont proposées dans le but de maintenir l intégrité des rythmes circadiens,<br />

certaines d une manière systématique, d autres de façon plus personnelle suivant le cas. Il<br />

s agit d une adaptation du traitement pour permettre un contrôle des troubles moteurs<br />

(akinésie et dystonie), le traitement des troubles vésico-sphinteriens, le traitement des<br />

douleurs et celui de la dépression. Les tricycliques sédatifs seront privilégiés dans le cadre du<br />

traitement de la dépression malgré les effets secondaires de ces substances. On évite si<br />

possible l administration d hypnotique, ou si leur usage s avère nécessaire, on les utilisera sur<br />

une courte période en favorisant les principes actifs de demi-vie courte comme par exemple le<br />

zolpidem (Stilnox ® ). Les traitements dopaminergiques entraînent une amélioration des<br />

troubles aux stades évolués de la maladie, alors que généralement ils s avèrent néfastes sur<br />

ces signes en début de maladie en entraînant des interruptions dans le sommeil des patients.<br />

b) Le syndrome des jambes sans repos.<br />

Il s exprime par des douleurs, des brulures, des paresthésies, ou des crampes au niveau<br />

des mollets et des cuisses avec une envie impérieuse de bouger les membres inférieurs. Le<br />

patient n arrive à se calmer alors qu en marchant. Cette affection touche 20 % des patients et<br />

plus particulièrement en début lorsque le patient cherche à s endormir en stoppant tous<br />

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