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Thèse D.GATEFF

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Bien que les thématiques soient en partie similaires entre une greffe d organe et une<br />

thérapie cellulaire, certaines différences peuvent être aussi notées.<br />

Les points de correspondance concernent essentiellement la sécurité entourant le<br />

matériel greffé et la sécurité chirurgicale en ce qui concerne les risques de contamination. Le<br />

matériel greffé doit être sûr : aucune contamination du greffon primaire (prélèvement d un<br />

greffon sur un individu malade) ou secondaire à une contamination ultérieure lors de la greffe<br />

ou des différentes opérations d isolement cellulaire. De même, les règles d hygiène et<br />

d asepsie doivent être scrupuleusement respectées lors de l intervention chirurgicale, avec<br />

l usage de matériel stérile, d antibiothérapies prophylactiques ou toutes autres mesures<br />

classiques lors de chirurgie.<br />

Les points de différence concernent essentiellement le recours ou non à une<br />

immunosuppression et la préparation du matériel transplanté. Pour l immunosuppression, tout<br />

dépend de la nature immunologique du matériel implanté. Toutes cellules ou tous tissus<br />

hétérologues (provenant d un autre individu de la même espèce) ou xénologues (des cellules<br />

provenant d une autre espèce dans le cadre de certains essais cliniques en thérapie cellulaire)<br />

nécessitent le recours à une immunosuppression sous peine de voir la destruction par réaction<br />

immunologique du greffon. Divers protocoles d immunosuppression existent et font le plus<br />

souvent appel à des corticoïdes, à la cyclosporine ou au tacrolimus. Les greffes autologues<br />

(faisant appel à des cellules ou tissus du même individu) ne nécessitent aucune<br />

immunosuppression et présentent sur ce point un avantage certain. En ce qui concerne la<br />

préparation du matériel à transplanter, une greffe classique se révèle généralement moins<br />

complexe qu une thérapie cellulaire. La greffe d organe ou de tissu ne nécessite pas de<br />

préparation particulière, seul le prélèvement doit être rigoureux, ainsi que la sélection des<br />

donneurs au regard de l éthique (consentement de la personne ou de ses proches suivant les<br />

cas) et de la sécurité sanitaire (risque de transmission de maladies infectieuses). Dans le cadre<br />

d une thérapie cellulaire, il faut assurer une sécurité optimale (qualité des sources de cellules,<br />

prévention des transmissions d agents infectieux), isoler précisément le ou les types<br />

cellulaires cibles par diverses techniques, assurer la viabilité de ces cellules, assurer des<br />

conditions d hygiène rigoureuses de la première à la dernière étape du processus (greffe<br />

incluse), ne pas déroger aux règles de l éthique.<br />

Les problèmes éthiques varient essentiellement en fonction du type de cellule utilisé.<br />

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