Bernard Boller, Gottschalk d'Orbais de Fulda à Hautvillers

Gottschalk d’Orbais
de Fulda à Hautvillers :
une dissidence
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IV. le conflit
béatitude ”m’a été remise, très belle par sa sagesse, très
brillante par ”son éloquence et, ce qui est plus grand que
cela, très douée ”d’humilité, très remarquable par sa charité
et donc qui ”m’est très chère et très agréable. en outre, elle
semble et a ”semblé m’apparaître non seulement plus douce
que le miel ”mais même que tout nectar, car elle annonçait
que vous ”jouissiez non seulement du salut spirituel qui,
grâce à dieu, ”augmente toujours, mais aussi que vous avez
la bonne santé ”du corps qui est nécessaire à tous vos fidèles,
parmi lesquels ”je suis moi aussi, si vous le permettez, bien
que je ne mérite ”que la dernière place, si je mérite d’ailleurs
d’en avoir une.
”dès que ma petitesse a vu une fois ces indices d’un bonheur
”tant souhaité, sur-le-champ louant dieu avec supplications,
”je vous ai rendu à vous aussi des remerciements
en grand ”nombre. J’ai donc alors entrepris de faire ces
deux choses ”mais je suis loin d’avoir fini, bien plus je n’ai
pas décidé ”de les arrêter tant que mon esprit a de la force».
«et de ce fait si je voulais avec soin penser, peser et soupeser
”l’importance du bien que dieu a daigné dépenser
pour ”moi par un don gratuit de sa grâce, de sorte que ce
n’est ”pas une fois mais toujours qu’il faille lui rendre ce
qui doit ”rester de louanges, car tant que je vivrai, je ne
pourrai ”venir à bout de la dépense, bien plus lorsque je
mourrai, je ”commencerai alors à m’y efforcer, du moins si
grâce à vos ”mérites la bonté de dieu daigne étendre à moi
sa clémence ”sans laquelle jamais aucun saint, d’autant
moins aucun ”pécheur parmi nous, n’a pu, ne peut ou ne
pourra, comme ”votre excellence le sait bien mieux, tendre
son esprit à ”entreprendre le bien même une seule fois de
manière ”salutaire, à plus forte raison le faire persévérer
pour ”parvenir à sa consommation comme il convient. et
vraiment ”votre sagacité sait excellemment bien qu’incessamment
”nous devons acquitter en toute sincérité auprès