Bernard Boller, Gottschalk d'Orbais de Fulda à Hautvillers

Gottschalk d’Orbais
de Fulda à Hautvillers :
une dissidence
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IV. le conflit
à ”l’avenir par le mal mortel de leur hérésie, mais
qu’ils ”trouvent une funeste fin eux et les leurs avec eux.
Quant à ”moi, instruit gracieusement par la vérité même
que les ”maîtres susdits et les très fidèles, très dévoués et
très ”illustres serviteurs de cette même vérité ont prêchée à
ton ”église en la suivant, la foi catholique exprimée ici
avec ”évidence sur ta prédestination, inspiré, animé et
armé ”gracieusement par toi et avec beaucoup de bonté,
en ”même temps que miséricordieusement et admirablement
”aidé et assuré, appuyé et soutenu fidèlement, grâces
te ”soient rendues, je la crois fermement, la tiens pour vrai
et ”la défends ouvertement et je fuis comme la peste et rejette
”comme hérétique quiconque je sais enseigner des
choses ”contraires, et, pour expliquer avec une profonde
tristesse ”ce que saint augustin a établi logiquement en
ces ”matières, quiconque j’entends s’opposer avec opiniâtreté
”à l’invincible vérité et je vois enseigner des
choses ”contraires, je le dénonce pour hérétique et ennemi
de la foi ”chrétienne et comme devant être pour cela anathématisé
”par tous les catholiques».
«de plus, quant au débat avec l’un d’eux, s’il n’a pas
voulu ”céder une fois ceci lu et compris et, à la façon de
Pharaon ”endurci 235 , selon l’habitude des hérétiques s’est
refusé ”avec mépris à acquiescer à une vérité si manifeste,
selon ”le conseil ou plutôt le précepte de l’apôtre Paul, je
décide ”de l’éviter, car je vois qu’un homme de ce genre est
perverti ”et condamné de son propre jugement. Pourtant, à
cause ”des hommes moins expérimentés et pour cela
séduits par ”eux et perdus s’ils ne se corrigent, je souhaiterais
faire une ”réunion publique, s’il t’agréait, Seigneur,
pour rendre ”grâces en commun de l’édification publique
de la vérité et ”de la destruction complète de l’erreur toi qui
(235) allusion à Hincmar.