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1.2 Aperçu de l'activité du Groupe - Euler Hermes

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5 AnnexesCOMPTES CONSOLIDÉSaux comptes consolidés<strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> l’acquéreur dans la juste valeur nette <strong>de</strong>s actifs, passifs etpassifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables. Les valeurs <strong>de</strong>s actifs et passifs i<strong>de</strong>ntifiablesacquis peuvent faire l’objet d’ajustements dans un délai <strong>de</strong> 12 mois à partir<strong>de</strong> la date d’acquisition.Pour les regroupements d’entreprise antérieurs au 31 mars 1998, lesécarts d’acquisition sont comptabilisés sur la base <strong>du</strong> coût présumé, lequelcorrespond à la valeur comptable selon le référentiel comptable antérieurà la date <strong>de</strong> transition aux IFRS.Les écarts d’acquisition sont comptabilisés au coût d’acquisition diminué<strong>du</strong> montant cumulé <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> valeur.À compter <strong>du</strong> 1 er janvier 2004, les écarts d’acquisition ne sont plus amortisconformément à IFRS 3, mais font l’objet d’un test <strong>de</strong> dépréciation annuel,ou plus fréquent, si <strong>de</strong>s événements ou <strong>de</strong>s changements <strong>de</strong> circonstancescon<strong>du</strong>isent à considérer une dépréciation comme possible (voir § 2.11Dépréciation).Si la part d’intérêt <strong>du</strong> <strong>Groupe</strong> dans la juste valeur nette <strong>de</strong>s actifs, passifset passifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables excè<strong>de</strong> le coût <strong>du</strong> regroupementd’entreprises (écarts d’acquisition négatifs), il est procédé à unenouvelle appréciation <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntification et <strong>de</strong> l’évaluation <strong>de</strong>s actifs,passifs et passifs éventuels i<strong>de</strong>ntifiables et <strong>de</strong> l’évaluation <strong>du</strong> coût <strong>du</strong>regroupement, tout excé<strong>de</strong>nt subsistant après ce réexamen étantcomptabilisé immédiatement en résultat.Les écarts d’acquisition sont affectés à <strong>de</strong>s Unités Génératrices <strong>de</strong>Trésorerie ou à <strong>de</strong>s groupes d’Unités Génératrices <strong>de</strong> Trésorerie pourle besoin <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> dépréciation (voir § 2.11 Dépréciation pour lesmodalités <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur).À chaque arrêté, la valeur comptable <strong>de</strong> l’UGT (ou groupes d’UGT) àlaquelle est rattachée l’écart d’acquisition est comparée à sa valeurrecouvrable qui représente la valeur la plus élevée entre la juste valeur<strong>de</strong> l’UGT diminuée <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> la vente et sa valeur d’utilité. La valeurd’utilité se définit comme la valeur actuelle <strong>de</strong>s flux futurs <strong>de</strong> trésorerie telsqu’ils résultent <strong>de</strong>s business plans <strong>de</strong> la filiale concernée. Les modalités <strong>de</strong>calcul <strong>de</strong>s valeurs d’utilité sont présentées en note 3. Écarts d’acquisition.Les écarts d’acquisition résultant d’une prise <strong>de</strong> participation dans lesentreprises associées ne sont pas présentés distinctement mais intégrésdans le montant <strong>de</strong>s investissements dans les entreprises associées.Autres actifs incorporelsUn actif incorporel est un actif non monétaire sans substance physiquequi doit être i<strong>de</strong>ntifiable, contrôlé, et porteur d’avantages économiquesfuturs.Un actif satisfait au critère d’i<strong>de</strong>ntifiabilité dans la définition d’uneimmobilisation incorporelle lorsqu’il répond à l’une <strong>de</strong>s 2 conditionssuivantes : soit il est séparable (c’est-à-dire qu’il peut être ven<strong>du</strong>, transféré,concédé, loué ou échangé), soit il résulte <strong>de</strong> droits contractuels ou légauxque ces <strong>de</strong>rniers soient séparables ou non.Les autres actifs incorporels acquis par le <strong>Groupe</strong> sont comptabilisés aucoût d’acquisition diminué <strong>du</strong> montant cumulé <strong>de</strong>s amortissements etdépréciations.Les dépenses ultérieures afférentes aux actifs incorporels comptabilisés nesont capitalisées que dans la mesure où elles contribuent à l’augmentation,et non au seul maintien, <strong>de</strong>s avantages économiques futurs incorporésà l’actif incorporel auquel elles se rattachent. Toutes les autres dépensessont comptabilisées en charges dans le compte <strong>de</strong> résultat lorsqu’ellessont encourues.Les actifs incorporels à <strong>du</strong>rée d’utilité finie sont amortis linéairement surleur <strong>du</strong>rée d’utilité estimée. La charge d’amortissement est comptabiliséeen résultat.Le <strong>Groupe</strong> enregistre sous cette rubrique les développements etacquisitions <strong>de</strong> logiciels et les portefeuilles <strong>de</strong> contrats.Les logiciels acquis ou développés en interne sont amortis sur leur <strong>du</strong>réeprobable d’utilisation.Les dépenses relatives à la phase <strong>de</strong> développement sont immobiliséessous réserve que l’entité puisse démontrer la faisabilité technique <strong>du</strong>projet, son intention d’achever et d’utiliser l’immobilisation incorporelle,sa capacité à l’utiliser, la façon dont l’immobilisation incorporelle générera<strong>de</strong>s avantages économiques futurs, la disponibilité <strong>de</strong>s ressources pourachever le développement et sa capacité à évaluer <strong>de</strong> façon fiable lesdépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle.2.11 DépréciationÉcarts d’acquisitionConformément à la norme IFRS 3, les écarts d’acquisition ne sont pasamortis mais font l’objet d’un test <strong>de</strong> dépréciation annuel, et à chaquefois qu’il existe un indice <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur, réalisé au niveau <strong>de</strong>s UnitésGénératrices <strong>de</strong> Trésorerie (UGT) ou groupes d’UGT auxquels les écartsd’acquisition ont été affectés. Les Unités Génératrices <strong>de</strong> Trésoreriecorrespon<strong>de</strong>nt aux principales filiales présentées dans les analysessectorielles. Une dépréciation <strong>de</strong> l’écart d’acquisition est constatée lorsquele montant le plus élevé entre la valeur d’utilité <strong>de</strong> l’Unité Génératrice<strong>de</strong> Trésorerie (valeur actualisée <strong>de</strong>s flux <strong>de</strong> trésorerie futurs) et la justevaleur diminuée <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> vente, est inférieure à sa valeur comptable(quote-part d’actif net et écart d’acquisition).Les principales hypothèses retenues pour la détermination <strong>de</strong> la valeurd’utilité comprennent le taux <strong>de</strong> croissance à l’infini défini par UnitéGénératrice <strong>de</strong> Trésorerie et le taux d’actualisation défini par zonegéographique. Le modèle s’appuie sur le budget prévisionnel établi parle management à 3 ans avec une année terminale construite sur la base <strong>de</strong>ratios <strong>de</strong> gestion normalisés (ratios combinés et taux <strong>de</strong> rétention cible).En outre, dans le cadre <strong>de</strong> la mise en place d’une société <strong>de</strong> réassuranceinterne, le périmètre <strong>de</strong>s Unités Génératrices <strong>de</strong> Trésorerie a été éten<strong>du</strong>afin d’intégrer les cessions en réassurance vers cette nouvelle sociétéainsi que la quote-part <strong>de</strong>s capitaux propres associés.Les hypothèses chiffrées retenues au 31 décembre 2010 sont détailléesà la note 3 Écarts d’acquisition.La perte <strong>de</strong> valeur, comptabilisée en résultat, est affectée en premierlieu à l’écart d’acquisition, si un écart d’acquisition a été affecté à l’UnitéGénératrice <strong>de</strong> Trésorerie, puis pour le sol<strong>de</strong> au prorata <strong>de</strong>s autres actifsconstituant cette Unité Génératrice <strong>de</strong> Trésorerie. La dépréciation <strong>de</strong>l’écart d’acquisition n’est jamais reprise.Autres actifs incorporelsTous les autres actifs incorporels font l’objet d’un test <strong>de</strong> dépréciations’il existe un indice <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> valeur. La perte <strong>de</strong> valeur constatée pourun actif autre qu’un écart d’acquisition est reprise si l’estimation <strong>de</strong> lavaleur recouvrable a augmenté <strong>de</strong>puis la comptabilisation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnièredépréciation. La reprise ne peut toutefois avoir pour effet <strong>de</strong> porter lavaleur comptable <strong>de</strong> l’actif à un montant supérieur à la valeur comptable128 EULER HERMES I Document <strong>de</strong> référence 2010

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