1.2 Aperçu de l'activité du Groupe - Euler Hermes

5COMPTES CONSOLIDÉSGestion des risquesESTIMATION DU COÛT FINAL DES SINISTRES DE L’ACTIVITÉ DIRECTE, HORS ACCEPTATION DE LA MAJEURE PARTIE DES ENTITÉS DU GROUPE(BRUTS DE RÉASSURANCE) (1)Accident/développementannée(en milliers d’euros) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Différence (2) % Change2001 1 199 660 1 064 054 1 048 945 1 018 887 991 728 974 651 966 002 957 142 947 088 939 913 259 747 21,7 %2002 1 074 320 885 987 860 735 832 950 824 542 818 679 808 282 800 194 797 674 276 646 25,8 %2003 989 123 769 240 702 802 698 247 690 282 684 669 656 450 654 463 334 659 33,8 %2004 820 011 675 162 629 896 621 518 616 174 609 534 614 372 205 639 25,1 %2005 835 604 753 293 717 036 715 393 705 182 706 368 129 236 15,5 %2006 840 274 788 358 744 969 730 265 740 994 99 280 11,8 %2007 852 572 843 549 828 773 833 015 19 558 2,3 %2008 1 344 139 1 413 872 1 447 934 (103 795) - 7,7 %2009 1 162 653 895 245 267 408 23,0 %2010 868 298(1) Tous les chiffres (de l’exercice en cours et des exercices précédents) ont été si nécessaire convertis sur la base du taux de conversion à la fin d’année.(2) Écart : excédent ou insuffisance de la provision initiale sur l’estimation actuelle du coût ultime de l’exercice.Les tableaux agrégés de déroulé des sinistres, hors élimination des fluxentre les entités, couvrent plus de 99 % des provisions techniques de toutesles entités du Groupe sans inclure les run-off sur les années antérieuresà 2001.L’estimation initiale du coût ultime des sinistres est calculée par destechniques basées sur l’évolution passée du coût des sinistres. L’incertitudesur la première année de développement sur les sinistres non encoredéclarés, une estimation prudente du coût ultime, les recours et sauvetageset le sinistre Parmalat courant 2003 sont autant de facteurs qui expliquentl’écart de 33,8 % constaté pour l’année d’assurance 2003. Sur l’année 2008,l’aggravation de la crise a entraîné une augmentation du coût des sinistresla deuxième année par rapport à la première année. Ce changementde cycle économique a été particulièrement brutal et l’incertitude liéeà l’évolution de la sinistralité dans un contexte économique difficile etl’évolution de 2008 sont des éléments qui nécessitent une approche plusnuancée pour l’estimation des réserves. Les réserves sont donc établies surune base plus conservatrice pour couvrir une éventuelle dégradation dueà l’environnement économique, avec une possibilité de développementplus positif si la situation se stabilise ou s’améliore.TRIANGLE DE DÉVELOPPEMENT DES SINISTRES PAYÉS CUMULÉS, NETS DE RECOURS, DE LA MAJEURE PARTIE DES ENTITÉS DU GROUPE(BRUTS DE RÉASSURANCE) (1)Accident/développementannée(en milliers d’euros) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 102001 284 164 850 299 945 107 966 214 963 865 960 828 950 794 946 902 939 385 938 8612002 300 229 681 726 772 461 789 223 792 479 792 279 793 747 789 796 789 4242003 236 960 559 671 608 472 632 426 639 429 638 115 641 262 640 9632004 222 797 531 200 580 499 589 783 591 496 588 852 596 6262005 258 087 621 360 664 067 677 755 676 282 678 0872006 278 571 658 853 701 155 701 391 721 4562007 266 584 700 081 766 085 791 6912008 376 248 1 116 744 1 274 1332009 403 527 728 1902010 212 283(1) Tous les chiffres (de l’exercice en cours et des exercices précédents) ont été si nécessaire convertis sur la base du taux de conversion à la fin d’année.L’activité court terme de l’assurance-crédit est illustrée par le déroulementdes paiements des sinistres, principalement concentrés sur les deuxpremiers exercices, comme le montre une estimation simple du déroulédes sinistres, sans tenir compte des années antérieures à 2001 ni deretraitement particulier. Ainsi, les réserves de sinistres de l’activité directeau bilan en fin d’année seront utilisées à plus de 60 % l’année suivante,puis 80 % l’année suivante et à plus de 95 % au bout de six ans.EULER HERMES I Document de référence 2010191