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132 PHYSIOLOGIE CHIMIQUE DE l'uRINE.
soude, avec un peu d'urate de chaux et seulement quelques tra-
ces d'urate d'ammoniaque. Il ne saurait y avoir de doute que
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sur l'explication de l'o-
rigine de l'ammonia-
que. Si nous évaporons
fTl .^ ''^â lentement de l'urine
fraîche dans une cor-
nue à la plus basse
Fig. 39. — Phosphate
ammoniaco- magné-
Fig. 40. — Phosphate ammoniaco-
magnésien ba- la
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partie
'
. . ,
distillëc COHsien
neutre. sique. .. i i i»
tiendra de 1 ammonia-
que, tandis que l'urine concentrée dans le corps de la
cornue possédera une réaction acide. Dans ce cas, le phos-
phate acide de soude a exercé une action décomposante sur
Turée, ou sur la matière colorante, ou sur toutes les deux;
il en résulte du phosphate de soude et d'ammoniaque (sel mi-
crocosmique ), qui se décompose à la température de 100"
cent., en dégageant de l'ammoniaque et en se convertissant
en phosphate acide de soude.
105. — Les sels flsLes de rurine sont ainsi appelés, parce
qu'ils restent seuls, après que les autres principes de l'urine
ont été détruits à une température rouge. Ils s'élèvent, en
moyenne, au delà de 9 grammes dans les vingt-quatre heures,
et consistent, comme on l'a indiqué (70), en combinaison de
chlore, d'acide sulfurique et d'acide phosphorique avec la
soude, la chaux, la magnésie et la potasse. Parmi ceux-ci,
les combinaisons de chlore et d'acide phosphorique dérivent
probablement en entier de la nourriture.
Pour montrer avec quelle facilité l'économie peut s'appro-
visionner de phosphates terreux, en les prenant dans les ali-
ments, G. Bird a calculé, d'après les plus graves autorités, les
quantités de ces sels qui existent dans 32 grammes de onze
substances différentes, servant habituellement à notre ali-
mentation. Les nombres, toutefois, ne peuvent être détermi-
nés avec une exactitude parfaite; car, pour quelques-uns, les