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52 PHYSIOLOGIE DE l'lRINE.
42. — H est clair que plusieurs organes du corps tendent
à résoudre leurs éléments en composés transitoires particu-
liers, presque identiques à eux-mêmes. D'après les dernières
recherches du professeur Scherer **^, la rate présenterait
une condition particulière. Ainsi une décoction de cet or-
gane, dans l'eau, contient un corps spécial qui constitue
évidemment une condition prochaine de la transformation
de la rate, par métamorphose, ou assimilation destructive,
en acide urique. Ce corps intéressant, mélangé avec l'acide
urique, se dépose des liquides de la rate, et ressemble
tellement à la xanthine ou oxyde urique, que Scherer l'a
nommé hypoxanthine.
C. H. Az. 0.
1 atome d'hjT)oxanthine 5 + 2 + 2+1
+ I — d'oxygène » » » i
= 1 — d'oxyde urique 5 + 2 + 2 + 2
+ 1 — d'oxygène •> > » 1
= { — d'acide urique 5+2-t-2-t-3
VHnosite est aussi une très-récente addition à nos connaissances,
nous en devons la notion à Scherer **^. C'est un
sucre particulier trouvé dans l'infusion du tissu musculaire ;
paraissant incapable d'éprouver la fermentation alcoolique
et ayant pour composition C*^,H^^,0*^. C'est suivant toute
probabilité un degré transitoire dans la métamorphose de la
graisse avant sa conversion fmale en acide carbonique et
en eau.
43. — Toutes les théories de cette nature, malgré l'inté-
rêt attrayant dont elles sont revêtues, ne doivent être admises
qu'avec une extrême réserve, et considérées, dans la plupart
des cas, comme un moyen ingénieux d'expliquer les phénomènes
vitaux par les lois physiques ou chimiques qui régis-
sent la matière morte, et comme n'étant exactes que jusqu'à
un certain point. Leurs détails, et mieux leurs généralités,
sont d'ailleurs susceptibles de s'accorder avec des erreurs