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Urine normale (moyenne de Bec-
RECHERCHES DE BECQUEREL. 173
QUANTITÉ RAPPORT
en 24 heures de : de l'acide
—i-^—
p — urique
.\cide urique. liée. à l'urée.
Gi inninos. Grammes.
querel
Chlorose, minimum dans 5 cas. .
Chlorose, maximum dans 5 cas. .
Emphysème pulmonaire, dyspnée
0,52(i
o,jn
0,390
16,555
5,037
11,180
1 :3I,48
1 :43
1 :29
extrême 0,318 11,180 1 :35,l
Phthisie, tubercules ramollis 0,591 4,335 1 :7,:^3
Phthisie, trois jours avant la mort. 0,637 1,911 1 :3
Maladie du cœur avec ictère 0,638 4,764 1 :7,6
Hépatite aiguë, avec ictère 0,726 4,004 1 :5,6
1 ctère . • 1,153 18,504
1 : 16,1
Fièvre de lait 1,235 8,645 1:7,47
D'après cette table, nous trouvons que dans la chlorose,
maladie anémique par excellence ; maladie dans laquelle l'oxy-
génation du sang, d'après la théorie de Liebig, devrait être le
plus imparfaite; l'acide urique, au lieu d'être en excès, est
positivement et relativement au-dessous plutôt qu'au-dessus
de la moyenne normale (138). Dans l'emphysème pulmo-
naire, la même chose s'observe encore, quoique, par le dé-
faut d'intégrité dans la fonction de la respiration, l'acide uri-
que dût y abonder; tandis que dans l'hépatite aiguë et dans
la phthisie, maladies dans lesquelles, d'après Liebig luimême,
l'oxydation est activement accomplie, l'acide urique,
séparément ou dans sa relation avec l'urée, atteint son maximum,
au lieu d'être à son minimum, comme le voudrait la
théorie.— Le diabète sucré ou glucoserie, cette singulière ma-
ladie à tant de titres, vient, de son côté, fournir une objection
sérieuse à la validité de l'opinion qui admet dans la phthisie
une oxydation excessive, comme condition nécessaire ; tellement
que, par cette raison, tout l'acide urique serait oxydé
pour se transformer en entier en urée, et disparaîtrait de Tu-
rine (en admettant, comme vrai, que les dépôts d'acide uri-