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INDICATIONS PATHOLOGIQUES. 381
membrane délicate, vidée presque entièrement de son contenu
liquide, et par cela même se rapprochant du noyau central.
Par un repos prolongé de l'urine, les corpuscules sanguins
affectent une autre forme, devenant irréguliers à leur cir-
conférence, comme l'indique la figure 128.
Dans les tubuli rénaux ou dépouilles hyalines des tubes
urinifères (cylindres sans organisation, sans structure appa-
rente), on rencontre souvent çà et là, dans leur masse, des
corpuscules sanguins.
Quelles que soient les modifications présentées par les cor-
puscules sanguins dans l'urine, leur surface non granuleuse,
leur diamètre uniforme et leur couleur jaune rougeâtre au
microscope , seront toujours suffisants pour les caracté-
riser.
322. — Indications patliolog:ique!S. — Toutes les fois
que les éléments du sang apparaissent dans l'urine, il y a
preuve évidente de l'existence d'une hémorrhagie active
ou passive. Si, cependant, la quantité d'iiœmatosine est tel-
lement petite, qu'elle colore à peine l'urine, il est probable
que l'albumine doit être réellement sécrétée (c'est-à-dire sans
lésion de la surface exhalante) par le rein accomplissant
une fonction accessoire ou anormale. Tel est probablement le
cas de la maladie particulière du rein, si bien étudiée par le
docteur Bright; l'effusion de l'albumine étant, dans le pre-
mier degré de la maladie, un effort naturel pour détruire un
état congestif du rein, que nous devons considérer comme
un résultat d'une fonction déjà troublée ; tandis que les chan-
gements organiques qui surviennent plus tard, rendant les
reins incapables d'éliminer les éléments azotés de l'urine,
ceux-ci ne séparent plus que l'eau et l'albumine du sang.
Dans certaines répercussions de quelques affections, dans les-
quelles les fonctions cutanées sont temporairement troublées
ou suspendues, principalement dans la scarlatine, la conges-
tion du rein survient comme résultat presque nécessaire, il
s'ensuit une urine albumineuse au premier degré àQ la ma-