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PROTÉINE DE MLLDEK. A'S ,
réarrangement des éléments qui, tandis que les vieux tissus
s'éliminent avec facilité, fournit le pahulum pour d'autres
sécrétions importantes.
36. — Les recherches du professeur M ulder, d'Utrecht, sur
les combinaisons présumées de la protéine avec l'oxygéneront
jeté quelque jour sur une partie très-obscure de l'acte de la
métamorphose des tissus, qui constituait la partie la moins
soutenable des hypothèses de Liebig. Cet ingénieux auteur,
comme on l'a vu plus haut, supposait que l'oxygène se trans-
mettait aux capillaires sanguins artériels par les corpuscules
du sang, combiné avec le fer à l'état de sesqui-oxyde, lequel
cédait une partie de son oxygène pour atteindre le sang vei-
neux à l'état de protoxyde. Cette opinion ne peut être consi-
dérée autrement que comme une ingénieuse supposition qui
n'est appuyée d'aucune preuve. Suivant Mulder, tous les
éléments de notre nourriture susceptibles par leur organisa-
tion de former des tissus albumineux, consistent principale-
ment en une substance qui , en raison des importantes fonc-
tions qu'elle accomplit, est appelée protéine^ composée de
carbone, azote, hydrogène et oxygène, C*^, H^^, Az^, 0**
(ou C*^, H^^, Az^, 0^^, suivant le mode par lequel la formule
est calculée de la composition par centième), combinée
avec des proportions variées de soufre et de phosphore. Le
professeur Mulder pense avoir démontré l'existence de deux
oxydes de protéine, un bi-oxydc et un tritoxyde; formés tous
deux dans l'économie animale, et constituant, lorsqu'ils se
combinent avec la matière grasse, la couenne du sang inflam-
matoire. La protéine des aliments, dit-il, en atteignant par la
circulation le côté droit du cœur et passant ensuite au travers
des poumons, se combine avec l'oxygène pour devenir pro-
téine oxydée (bi-oxyde, tritoxyde, ou tous les deux). Ces com-
posés atteignent les vaisseaux capillaires de la nutrition et sont
décomposés en totalité ou en partie; l'oxygène étant absorbé
pour la décomposition des tissus rejetés, et la protéine ainsi
désoxydée se déposant à la place de ces tissus éliminés. S'il