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228 CHIMIE PATHOLOGIQUE DE LA CYSTINE.
lîïentquc l'examen microscopique d'un sédiment composé de
cystine rend l'application des réactifs presque? superflue.
Lorsqu'une solution ammoniacale de cystine est abandon-
née à l'évaporation spontanée sur une plaque de verre, elle
abandonne des cristaux , sous forme de lames, à six côtés
[ficj. 78). Ceux-ci sont probablement des prismes hexagones
excessivement courts.
Lorsque l'évaporation est lente et ménagée avec soin, ces
lames sont transparentes; mais en général elles sont cristal-
lisées confusément et irrégulièrement dans le centre , les
marges seules étant parfaitement transparentes. Examinés à
la lumière polarisée, ces cristaux , lorsqu'ils sont suffisam-
ment minces, présentent de magnifiques séries de teintes que
l'on n'observe pas lorsqu'ils sont trop épais, en raison de la
grande puissance réfringente de la cystine.
195. — Lorsque la cystine se présente comme sédiment^
elle est toujours cristallisée et dans aucune circonstance
n'apparaît amorphe. Parmi ces cristaux, il se rencontre quel-
quefois peu de lames régulières à six côtés [ficj, 77); mais la
Fxg. 11 . — Cystine. Ftçf. 78. — Cystine.
presque totalité de la masse est composée d'un grand nombre
de plaques superposées, de sorte qu^ les cristaux composés,
ainsi produits, apparaissent multangulaires et comme fine-
ment crénelés à leurs bords, tandis que toute la surface est
traversée par des lignes qui sont en réalité les bords de cris-