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SEDIMENTS DANS LA MALADIE DE BRIGHT. 371
ce sujet, et nous devons renvoyer, en toute confiance, le lecteur à
leurs écrits dans les différents numéros de Guy's Hospital Reports,
pour ce qui concerne les détails symptomatiqucs et le traitement.
Le docteur Wilks a également démontré que les symptômes durant
la vie, et les apparences microscopiques après la mort, séparaient
les différentes formes attribuées à l'albuminurie.
APPARENCE MICROSCOPIQUE DES SEDIMENTS DANS LA MALADIE DE BRIGHT.
1° Les Cellules rénales (1) {fîg. 117) examinées m situ, sont polygo-
nales, mais deviennent sphéroïdales ou globulaires par leur détachement;
elles possèdent une dimension de O^^'jOIS à
0'",027 de largeur et contiennent des noyaux, qui sont (^
quelquefois remplis de granules de graisse. Elles se pré- ^^ ^^
sentent quelquefois isolées, mais ordinairement on les ^^ ^^
trouve associées avec des débris d'épithélium ou des ^*"^-/^^- ~
disques sanguins, qui indiquent les degrés aigus de la
néphrite desquammative, quoique toute irritation tem-
Cellules ré-
nales.
poraire de la membrane muqueuse des canalicules urinifères puisse
occasionner leur détachement et leur transport dans Turine.
2° Les véritables dépouilles épithéliales sont représentées dans la
figure il8 avec un grossissement d'environ 200 fois. Elles montrent
la modification la plus proche de la
condition normale. Différentes opi-
nions ont été émises par rapport à leur
structure. Quelques pathologistes les
considèrent comme formées d'une con-
crétion de fibrine exsudée des corpuscules
de Malpighi, mélangée pendant
son passage au travers des tubes, de
corpuscules sanguins et de cellules
épithéliales détachées antérieurement
pardesquammation. On rencontre cer-
tainement de tels composés, mais nous
devons les rattacher plutôt à ceux qui
Dépouilles épi-
ont été appelés cylindres hyalins ou tubuli sans apparence de
structure dont nous parlerons plus loin. Les véritables dépouilles
épithéliales ont environ O'"",03o en diamètre. Ce sont des portions al-
longées de membrane épithéliale provenant des canalicules flexueux
(I) Kolliker. traduction de MM. Béclard et Sée, éditée par V. Masson. 1856.