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CAUSES DE L EXCÈS D ACIDE LRIQUE. 175
ce corps se présentera dans l'urine. D'un autre côté, si la
maladie ne fait pas dépérir aussi rapidement le patient, la
métamorphose des tissus agira avec une lenteur suffisante
pour permettre à l'oxygène de réagir sur l'acide urique, et
une quantité minimum atteindra seulement l'urine. En ac-
cordant cette latitude à la théorie, l'absence générale des dé-
pôts d'acide urique dans la chlorose et l'anémie, et leur pré-
sence dans l'inflammation, trouvera peut-être une explication
possible. Il reste encore une grande objection à l'égard de la
phthisie; car cette maladie est spécialement mentionnée par .
le professeur Liebig^ dans son ouvrage, comme étant une de
celles dans lesquelles l'excès d'acide urique ne devrait pas se
présenter. «Mais, dit Golding Bird, ce fait peut se concilier
avec les vues de Liebig, suivant une remarque faite par luimême,
lors d'une conversation que nous eûmes sur ce sujet,
à savoir : qu'il ne fallait pas considérer la phthisie arrivée à
un degré quelconque de la désorganisation du poumon ; car
alors il reconnaissait, avec tout le monde, que l'acide urique
existait en excès, mais appliquer ses remarques, seulement
au premier degré de cette maladie, quand la tuberculisation
commençait, c'est-à-dire à ce que l'on appelle, en Angleterre,
la cachexie tuberculeuse. »
Voici comment s'exprime Lehman n à l'égard de la théorie
de Liebig. «L'oxydation prétendue des constituants du sang,
que l'on suppose exister dans la phthisie, la goutte et la gra-
velle, n'est pas l'unique moyen d'expliquer une maladie spé-
cifique ou certains états individuels bien caractérisés, en
car,
faisant intervenir des données scientifiquement exactes ;
il n'existe véritablement pas de maladie aiguë y et même
peu de maladies chroniques dans lesquelles^ Voxydation
des constituants du sang ne soit ou dimimiée ou empêchée.
Et plus loin : — « Quil nest aucune maladie véritablement
caractérisée par une oxydation trop soudaine ou trop ra-
pide du sang.
146. — Mais, en mettant de côté toutes les théories trop