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238 CHIMIE PATHOLOGK)LE DE L ACIDE HIPPURIQUE.
somme de carbone appropriée par ces animaux dans leur
énorme accumulation de graisse, change probablement la
route de l'excrétion, et les reins dès lors n'éliminent qu'une
quantité trop faible de cet élément pour produire le corps en
question.
205. — Orig^inc palliolog^ique et Indications de l'a-
cide hippurique. — Cette partie de l'histoire de ce corps
est entourée de beaucoup d'obscurité; nos connaissances ac-
tuelles sont résumées dans les paragraphes qui suivent :
A. — L'acide hippurique semble être particulier aux
mangeurs de végétaux, et surtout chez ceux qui prennent
peu ou point d'exercice. Aussi le trouve-t-on abondant chez
les vaches à l'étable; il disparaît et se trouve remplacé par
l'acide benzoïque chez ceux qui travaillent; fait qui s'explique
par la plus grande proportion de carbone et d'hydrogène
contenue dans l'acide hippurique. Le premier contenant 18,
et le dernier 14 atomes de carbone pour chaque équiva-
lent.
B. — Lorsqu'il existe en excès dans l'urine humaine, il
provient en général de l'espèce d'aliments ingérés. Dans un cas
il était évidemment lié à une diète lactée prolongée (206) ;
dans un autre, à Tusage presque exclusif des pommes (208).
Dans quelques circonstances, mais non toujours, on le ren-
contre dans l'urine des enfants à la mamelle, et, suivant
toute probabilité, on doit le rapporter alors à la grande quan-
tité de carbone mal assimilé contenu dans Taliment.
C. — Il n'est en aucune façon, du moins chez l'homme,
solidaire de la production de l'acide urique; car, quoique, dans
rhippurie, l'acide urique soit généralement absent, il ne Test
cependant pas assez constamment pour en conclure que l'acide
hippurique et l'acide urique se remplacent l'un l'autre (98).
D. — En général l'acide hippurique coïncide avec un
défaut dans la quantité d'urée. Il paraît à peu près dé-
montré que les éléments du glycocoUe, ou sucre de gélatine
(.^. Az, H*, O'^l, par la présence duquel l'acide hippurique