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142 PHYSIOLOGIE CHIMIQUE DE l'uRINE.
de Vogel, trouva, d'après ses expériences sur huit hommes,
dont l'âge pour sept d'entre eux était de 20 à 25 ans, tandis
^4h1>
que le huitième était
!— âgé de 38 ans , que
la quantité moyenne
de chlore dans l'u-
rine de 24 heures
s'élevait à 10^S29,
xr .r
Fiy. 46 — rCombinaison K A
de
TP-
Fig. 47.
.n — nu^ Chlorure A
de
le maximum étant
chlorure de sodium et sodium cristallisé avec \ 3^^" 90 Ct Ic minid'urée,
lenteur.
'
'
Les conclusions suivantes sont les
mum 7^%366.
plus importantes aux-
quelles il soit arrivé :
1° La quantité de chlorure de sodium varie chez les diffé-
rents individus, dépendant en partie de la nourriture et en
partie des habitudes de la vie et de la constitution. — 2" Il
n'existe pas de relation définie avec le poids ou la taille des
individus. — 3° Elle atteint la quantité maximum dans l'a-
près-midi, mais non immédiatement après le repas ; tombe
à son minimum dans la nuit pour s'élever encore dans la
matinée. ^- 4° Elle augmente par Texercice et de copieuses
ingestions d'eau ,
qui semblent agir en lessivant le système,
car l'augmentation est seulement temporaire. — 5° Tout
trouble morbide en diminue la quantité. — ô"* En santé
même en faisant usage d'aliments ne renfermant aucun
chlorure, on les rencontre toujours dans l'urine ; ils doivent,
d'après cela, provenir du sang et des tissus. — 7"* Lorsque
l'on en ingère une plus grande quantité que celle habituelle,
le tout ne s'échappe pas de l'économie par les reins, ni même
par les intestins. — S" La relation de l'excrétion du chlore
avec celle de l'urée et de l'acide urique, et sa connexion
avec les fonctions pulmonaires, ne sont pas connues. Les
quantités de chlore peuvent être calculées d'après les tables
deBischoff (75). — Les chlorures diminuent, dans tous les
cas de maladies accompagnées d'une copieuse perte de sang.