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184 PATHOLOGIE CHIMIQUE DE l'aCIDE LRIQUE, ETC.
cure, comme 0^^05 de pilules hydrargyriques ou de mer-
cure cum cretâ, avec 0,20 centigrammes d'extrait de ciguë,
administré en deux ou trois fois par jour; d'autres fois des '
doses modérées de potasse ou de soude dans la mixture de
gentiane composée, s'il existe de la constipation et dans une
infusion de columbo , si la constipation n'existe pas ; ou
encore, ce qui est préférable, à cause de son action sur
la peau, dans une infusion de serpentaire, produiront sou-
vent un grand soulagement. Dans la gastrodynie avec ou sans
pyrosis, l'usage de 0,03 centig. de nitrate d'argent, ou 0,05
centigr. d'oxyde d'argent, pris immédiatement avant le repas,
arrêteront souvefit les symptômes gastriques et rénaux.
Mais l'élément le plus important du traitement cousis-
tera toujours à apporter l'attention la plus rigide à la qualité
et à la quantité des ingesta^ en prenant le plus grand soin de
choisir les aliments que le patient peut entièrement digérer.
Ce précepte est de la plus grande importance dans la majo-
rité des cas, avec cette condition, trop souvent méconnue, de
choisir les substances alimentaires plutôt d'après l'action de
l'estomac sur eux, que d'après leur composition chimique
ou les idées erronées qu'on pourrait se faire sur leur diges-
tibilité. Un repas trop copieux de nourriture animale ou vé-
gétale est nuisible aux personnes affectées de dyspepsie cal-
culeuse, car, si le premier cas fournit beaucoup trop d'azote
à l'économie, tous deux deviennent la source de troubles
variés, en surchargeant les organes digestifs et empêchant
les viscères intestinaux d'accomplir leurs fonctions (184).
Dans les cas chroniques, il devient même utile de supprimer
une partie de la nourriture azotée. Souvent ainsi, on a vu
disparaître de copieux dépôts de gravelle d'acide urique, lors-
que beaucoup d'autres moyens n'avaient pu produire le
moindre soulagement.
156. — L'observation suivante démontre l'efficacité de ce
dernier précepte.