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IliEMATOSINE. 377
composition suivante comme applicable à l'hœmatosine :
Carbone 44 atomes C5,347
Hydrogène, 22 — 6,445
Azote, 3 - 10,396
Oxygène, 6 — ll,88l
Fer, I - G,931
100,000
Lorsque l'hgematosine existe, elle colore toujours plus ou
moins l'urine, et Ton rencontre peu de corpuscules entiers
suspendus dans le liquide. Il existe toujours en même temps
de l'albumine ; en sorte que, les réactifs agissant de la même
façon , les remarques déjà faites sur cette dernière sub-
stance (317) s'appliquent également à l'haematosine, avec cette
différence que les dépôts produits par la chaleur ou l'acide
nitrique sont toujours bruns, au lieu d'être blancs. M. Pari-
set *^^ a proposé le procédé suivant pour déceler le sang dans
l'urine, comme étant le moins susceptible d'induire en er-
reur : Faites bouillir et filtrez l'urine ; un coagulum brun
d'hœmatosine et d'albumine restera sur le filtre ; versez sur
ce précipité une certaine quantité de liqueur de potasse, et,
s'il existe de l'hœmatosine, il passera au travers du filtre une
solution verdàtre , qui précipitera, par l'addition de l'acide
chlorhydrique, un coagulum blanc de protéine.
Nous avons consigné dans les paragraphes suivants les ca-
ractères distinctifs de l'hœmatosine, des différentes matières
colorantes rouges, et leur différence avec l'albumine.
i ** Purpurine.— Lorsqu'elle se rencontre dans l'urine (184),
elle lui communique toujours une couleur si intense que le
malade la rapporte à la présence du sang. Elle s'en distingue
en ce que la chaleur^ à la température de Véhullition^ n af-
fecte ni la couleur ni la transparence.
2° Acide urique.— Lorsqu'il existe dans une urine concen-
trée, comme dans les premiers septénaires de la fièvre ty-
phoïde, l'acide nitrique le précipite, la plupart du temps immédiatement
, en un coagulum brun, analogue jusqu'à un