PDF - Internet Archive

240 CHIMIE PATHOLOGIQUE DE l'aCIDE HIPPURIQUE.
« Maux de tôte et tintements d'oreille; vision imparfaite. Le som-
(( meil est court, inquiet, pénible ; les mouvements du cœur préci-
« pite's, souffle chlorolique dans les vaisseaux du cou; pouls élevé et
« fréquent, 85-90-96 pulsations. Léger œdème aux extrémités infé-
« rieures, surtout vers le soir. Quatre mois auparavant le mouvement
a et la sensibilité du côté droit ont été suspendus par suite d'une con-
« gestion cérébrale, qu'une saignée a fait disparaître. Les poumons
« sont sains, malgré une dyspnée habituelle.
« La soif, sans être aussi inextinguible que dans la glycosurie à son
« degré extrême, n'en est cependant pas moins très-vive et un des
« symptômes dont la malade se plaint le plus souvent. Elle buvait à
« l'époque de la forte intensité de sa maladie de 3 à 5 litres par jour:
« les urines étaient proportionnelles aux boissons ingérées.
{( Caractères de Vurine. Très-peu colorées, limpides ; leur saveur
(( légèrement salée, leur odeur semblable à celle du petit-lait. La
« densité a varié, dans cinq expériences, entre 1008 et 1006. Acides,
K légèrement coagulables par la chaleur. En évaporant l'urine à un
(( petit volume et ajoutant de l'acide chlorhydrique, l'acide hippuri-
« que cristallisait par le refroidissement. L'acide urique n'existait pas.
« L'urine renfermait :
Eau 986
Acide hippurique 2,23
Lactate de soude . 2,9G
Lactate d'ammoniaque
Matière extractive soluble dans ralcool.
Acide urique »
Urée 1,56
Albumine
l ,47
Mucus 0,20
Chlorure de sodium 2,7
Phosphate de soude 0,97
Phosphate de chaux et magnésie 0,42
Sulfate de potasse et de soude i ,44
1,000
« La malade succomba plus tard par épuisement ^''^ »
207. — Le second cas, rencontré parle docteur Garrod,est
ainsi résumé par lui-même :
« Le sujet affeclé est un jeune homme de 23 ans, qui, enseptem-
« bre 1842, se présenta au docteur Garrod, pour une maladie accom-